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ACCOUCHEMENT
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mise au monde d’un ou de plusieurs jeunes au terme
de la gestation. Réservé en général à l’espèce humaine, ce terme fait
l’objet dans l’espèce bovine d’appellations plus particulières telles
que vêlage, mise bas, part ou parturition.
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ACETONEMIE
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A condition characterized by an elevated
concentration of ketone bodies in body tissues and fluids. It is more
common among high-producing cows in a negative energy balance (The
University of Nebraska and The University of Maryland).
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ACIDOSE (Acidosis)
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A condition in which pH of the rumen drops
quickly following ingestion of a large meal of grain or forage of too
small particle size. Symptoms of acidosis include: off-feed problems,
low milkfat test, laminitis, poor body condition, poor reproductive
performance, poor production (The University of Nebraska and The
University of Maryland).
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ACTIVATION
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Reprise des activités métaboliques et de synthèse
de l'ovocyte provoquée par la pénétration du spermatozoïde ou par
différents agents physiques ou chimiques (chocs électriques,
transporteurs de Ca, alcool...) qui est accompagnée par une élévation
brutale de calcium intracellulaire (In Biotechnologies de la
reproduction. INRA Editions. 2001).
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ACYCLIE
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Voir anoestrus.
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AFLATOXINE
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The toxic material produced by the fungi
Aspergillus flavus in feeds during storage under certain conditions of
temperature and moisture (The University of Nebraska and The University
of Maryland).
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ALLAITANTE
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se dit d’une vache qui allaite son veau,
habituellement destinée à fournir de la viande. Synonyme de “bouchère”,
“de boucherie”, “à viande”, “viandeuse”. V. laitière.
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ALLANTOÏDE
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annexe embryonnaire dans laquelle se développe la
vascularisation placentaire. Elle délimite la cavité allantoïdienne
renfermant les produits d’excrétion du système rénal, se présentant
sous la forme d’un liquide ambré, de consistance aqueuse.
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ALTRENOGEST cv po
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Progestagène qui trouve ses indications
thérapeutiques dans les espèces équine et porcine.
Espèce équine
- Prévention de l’avortement précoce ou de la mortalité embryonnaire.
L’efficacité d’altrénogest dans cette indication n’est pas suffisamment
prouvée jusqu’à présent.
- Synchronisation et induction des chaleurs.
- Le traitement des juments avec ovaires multifolliculaire
Espèce porcine
Les indications pour l'administration d'altrénogest (Régumate d'Intervet) dans
cette espèce animale sont: synchronisation de l'oestrus chez les
cochettes cyclées. L'adjonction d'altrénogest dans l'alimentation,
pendant 18 jours, aboutit, 5 à 6 jours après l'arrêt du traitement, à
des chaleurs fertiles.
- Synchronisation de l'oestrus chez des truies primipares. Si
l'altrénogest est fourni avec l'alimentation durant trois jours à
partir du sevrage, des chaleurs fertiles se produiront au bout de
quelques jours. Au cours de la portée qui suivra, le nombre de jeunes,
nés vivants, peut également être augmenté.
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AMNIOS
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annexe embryonnaire entourant l’embryon puis le
fœtus. Elle délimite la cavité amniotique renfermant un liquide citrin
et visqueux.
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AMPOULE DEFERENTIELLE
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partie élargie du canal déférent située juste
avant l’abouchement de celui-ci dans l’urètre pelvien.
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analogue
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dérivé chimique de synthèse possédant les mêmes
propriétés biologiques qu’une hormone ou une substance à activité
endocrinienne.
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ANGUSTIE PELVIENNE
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= étroitesse de la filière pelvienne pouvant
résulter d'une insuffisance de développement du bassin ou de
l'accumulation excessive de graisse dans sa partie rétropéritonéale.
C'est une cause de dystocie.
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ANNEXES EMBRYONNAIRES
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ensemble amnios-allantoïde dérivé du trophoblaste.
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anoestrus
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absence de manifestations œstrales par la femelle
(anœstrus vrai ou acyclie). Certains termes tels que subœstrus,
chaleurs silencieuses ou frustres ou anaphrodisie sont abusivement
utilisés lors d’absence de détection des chaleurs par l’éleveur.
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ANŒSTRUS PATHOLOGIQUE
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l’anœstrus est dit pathologique lorsqu’il
s’accompagne d’une pathologie ovarienne (kystes) ou utérine (pyomètre)
ou s’il est de durée excessive avant la puberté (14 mois pour les races
laitières et 18 mois pour les races à viande) ou au cours du postpartum
(50 jours pour la vache laitière et 70 jours pour la vache allaitante).
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Anoestrus physiologique
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absence de manifestations œstrales par la femelle
avant la puberté, pendant la gestation et pendant les 15 premiers jours
du postpartum chez la vache laitière et les 30 premiers jours chez la
vache allaitante.
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avortement
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Définition courante : expulsion prématurée d’un
fœtus mort ou non viable. Définition légale : En France, d’après le
décret du 24 décembre 1965, on considère comme avortement dans l’espèce
bovine l’expulsion du fœtus ou du veau mort-né ou succombant dans les
48 heures qui suivent la naissance. En Belgique, il n’existe pas à
notre connaissance de définition légale de l’avortement. Définition
pratique : interruption de la gestation entre la fin de la période
embryonnaire (fécondation – 50ème jour de gestation environ) et le 260e
jour de gestation, suivie ou non de l’expulsion d’un produit non
viable. Après le 260e jour de gestation, on parlera de vêlage
prématuré. Il convient de distinguer l’avortement clinique (mise en
évidence de l’avorton et/ou des enveloppes fœtales) de l’avortement non
réellement constaté (avortement supposé), c’est-à-dire identifié grâce
à un constat de gestation antérieur positif suivi d’un constat de
gestation tardif négatif.
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AXE
HYPOTHALAMO-HYPOPHYSO-GONADIQUE
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ensemble neuroendocrinien responsable de la
synthèse d’hormones régulatrices de la fonction sexuelle telles que la
gonadolibérine (hypothalamus), la luteotropin hormone (LH) et la
follicle stimulating hormone FSH (hypophyse), la progestérone et les
œstrogènes (ovaires) et la testostérone (testicules).
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Azide de sodium
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La vache présente la particularité d’avoir une
enzyme (5-alpha-réductase) qui dégrade rapidement la progestérone en un
métabolite qui ne croise pas avec le RIA, très spécifique de la
progestérone. Aussi,
après 4 à 6 heures et à température ambiante, la taux de progestérone
dans du sang prélevé sur tube sec est réduit de moitié.
Cette dégradation est empêchée si on
soustrait la progestérone à l’action des globules rouges. Le prélèvement peut donc
être réalisé sur tube avec anti-coagulant puis centrifugé dans les
minutes suivantes. Cette
méthode n’étant pas toujours possible en ferme, le prélèvement est
réalisé dans des tubes secs renfermant un inhibiteur de la dégradation
de la progestérone : l’azide de sodium.
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BALANCED RATION
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The daily food allowance of an animal mixed to
include suitable proportions of nutrients required for normal health,
growth, production, and well-being. A ration containing all the dietary
requirements to meet the purpose for which it is being fed (The
University of Nebraska and The University of Maryland).
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BALANITE
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inflammation de la muqueuse du gland.
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BALANO_POSTHITE
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balanoposthite encore appelée phalloposthite
(Phallo : pénis, balano : gland, posthite : prépuce) ou acrobustite est
une inflammation du fourreau et/ou du gland voire du pénis
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BALANO-POSTHITE
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inflammation de la muqueuse de la partie libre du
pénis et de la lame interne du prépuce.
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BLASTOCOELE
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Cavité apparaissant lors de la formation du
blastocyste et qui se remplit d'un liquide appelée liquide
blastocoelique (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions.
2001).
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BLASTOCYSTE
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embryon de diamètre compris entre 120 et 200
microns, âgé de 6 à 8 jours, composé des blastomères et de cellules
regroupées en forme de disque (disque ou bouton embryonnaire), entouré
d’une membrane, la pellucide, et présentant une cavité, le blastocœle.
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BLASTOGENESE
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= phase de formation du blastocyste.
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BLASTOMERE
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Cellule issue des divisions successives de l'oeuf
depuis l'activation jusqu'à la formation du blastocyste. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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BLOAT
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A condition in animals characterized by
distension of the reticulorumen due to gas accumulation. Often caused
by grazing succulent legume pasture or excessive, chronic
overconsumption of starch (The University of Nebraska and The
University of Maryland).
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BOURSES
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Voir scrotum.
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BOUTE-EN-TRAIN
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femelle entière ou castrée, bœuf ou taureau, sur
lequel un taureau entre en érection, permettant d’évaluer sa libido et
de récolter son sperme. Dans les centres d’insémination il est
pratiquement toujours remplacé par un mannequin mécanique.
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BOUTON EMBRYONNAIRE1
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Groupe de cellules du blastocyste, situées à
l'intérieur de la morula et à l'origine de tous les tissus du foetus
(In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
= Inner cell mass
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BYPASS PROTEIN
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Refers to escape protein or undegradable intake
protein. The fraction of the dietary crude protein that is not digested
in the rumen, but excapes intact to the lower tract. Lactating dairy
cows require about 35 to 40% escape protein (as a % of crude protein)
(The University of Nebraska and The University of Maryland).
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CAILLETTE (Abomasum)
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The fourth, true stomach of ruminants. It is
located between the omasum and the small intestine. Its function is
similar to the simple stomach of non-ruminant animals (The University
of Nebraska and The University of Maryland).
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CANAL DEFERENT
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conduit compris entre la queue de l’épididyme et
l’urètre pelvien par lequel cheminent les spermatozoïdes.
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CAPACITATION
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La capacitation est un processus spécifique à
l’espèce rendant le spermatozoïde apte à la fécondation. Il a chez les
bovins une durée comprise entre 4 et 6 heures. Il comporte
essentiellement une augmentation de la mobilité et du type de
déplacements du spermatozoïde et des phénomènes membranaires dont la
réaction acrosomique dans laquelle est largement impliqué le calcium.
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CARONCULE
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structure spécialisée de l’endomètre utérin des
ruminants qui s’hypertrophie au cours de la gestation et dans laquelle
la houppe choriale (ou cotylédon fœtal) s’engrène.
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CARYOPLASTE
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Noyau contenu dans une vésicule de cytoplasme,
extraite d'un ovocyte fécondé ou non ou d'un blastomère (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). (EN :
karyoplaste)
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cathétérisme
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Se dit du passage au travers du col utérin d'une
sonde ou d'un pistolet en vue de la réalisation d'un prélèvement
intrautérin ou d'une insémination artificielle.
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CELLULE EMBRYONNAIRE SOUCHE
(ES)
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= cellule totipotente. Cellule du bouton
embryonnaire, se multipliant en culture et potentiellement capable de
conserver sa pluri (ou toti) potence sans se différencier même après
une culture prolongée (In Biotechnologies de la reproduction. INRA
Editions. 2001). EN : ES cell (Embryonic stem cell).
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CESARIENNE
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intervention chirurgicale qui consiste à pratiquer
l’ouverture de la cavité abdominale et de l’utérus dans le but d’en
extraire le fœtus.
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CHALEUR
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Voir œstrus. Le singulier (chaleur) est utilisé
pour désigner l’événement et le pluriel (chaleurs) l’ensemble des
manifestations comportementales.
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CHIMERE
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= animal chimérique.
Animal issu de l'association de cellules dont les génômes sont
différents (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions.
2001).
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CHORION
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partie fœtale du placenta provenant du
trophoblaste.
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Chorulon
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gonadotrophine chorionique (hCG): 1.500 UI/ml
lyophilisat et solution injectable im, sc, iv
Posologie:
Eq, Bo: 1.500 - 3.000 UI
Ca: 100 - 500 UI
Temps d'attente: 0 j
lyophilisat 5 x 1.500 UI + 5 x 5 ml solvant
From http://www.cbip-vet.be
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CLONAGE
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Multiplication à l'identique d'une molécule (ADN),
d'une cellule ou d'un organisme biologique complexe (aniaml, plante.
(In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN :
cloning.
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CLONE
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Individus possédant le même ensemble de gènes
nucléaires. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions.
2001). EN : clone.
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COC
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= Cumulus Oophorus Complex.
Ensemble formé par l'ovocyte entouré d'une assise de cellules (cellules
périovocytaires) qui sont reliées à l'ovocyte par des jonctions
étroites. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
EN : COC : Cumulus Oocyte Complex
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COEFFICIENT D’UTILISATION DES
PAILLETTES (CUP)
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rapport entre le nombre de paillettes utilisées et
le nombre de vaches inséminées au moins une fois au cours d’une période
donnée. Ce critère est surtout utilisé par les centres d’insémination.
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COELIOSCOPIE
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Technique d'exploration et de visualisation des
organes internes à l'aide d'un dispositif optique introduit dans la
cavité abdominale per les voies naturelles ou après incision locale.
(In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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coloration vitale
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Cette coloration a pour principe d'utiliser un
colorant qui ne traverse que les membranes des cellules mortes (éosine,
rose Bengale, vert de Crésyl) et un colorant de fond qui facilite la
lecture (bleu de méthylène, nigrosine). La coloration éosine-nigrosine
est classiquement utilisée pour l'examen des spermatozoïdes..
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COL UTERIN
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Partie caudale de l’utérus située sur le plancher
du bassin, d’une longueur d’environ 10 cm et d’un diamètre compris entre 2 et 5 cm, il sépare le vagin du corps utérin. De nature
essentiellement fibreuse, il présente peu de modifications anatomiques
en dehors de la parturition.
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CONCEPTUS
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produit de la fécondation comprenant l’embryon ou
le fœtus et leurs annexes.
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CONDUIT DEFERENT
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Voir canal déférent.
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CONDUITE DE LA REPRODUCTION
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ensemble d’actes ou de décisions zootechniques
jugées indispensables à l’obtention d’une fertilité et d’une fécondité
optimales.
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Constat
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Il convient mieux de parler de constat de
gestation que de diagnostic de gestation, le terme diagnostic faisant
référence à une pathologie.
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CORDON TESTICULAIRE
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partie supérieure et allongée des bourses,
comprise entre celles-ci et les canaux inguinaux, comportant les canaux
déférents, les vaisseaux irriguant les testicules et les enveloppes
testiculaires .
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CORNES UTERINES
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segment crânial de l’utérus ; longues, recourbées,
jointes caudalement et effilées crânialement, elles ont un diamètre
compris entre 2 et 5 cm. De nature essentiellement musculeuse (myomètre),
elle présentent d’évidentes modifications de consistance au cours du
cycle œstral. Leur paroi interne, l’endomètre, est largement impliquée
dans la régulation du cycle (sécrétion de prostaglandines).
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CORONA RADIATA
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= Cellules periovocytaires.
Couche de cellules du cumulus oophorus en contact direct avec la zone
pellucide d'un ovocyte. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA
Editions. 2001). EN : corona radiata, corona cells
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CORPS JAUNE
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Corps jaune (ou corpus luteum) : structure
ovarienne apparaissant après l’ovulation, formée par prolifération de
cellules de la paroi du follicule et sécrétant la progestérone. - Par
exploration manuelle transrectale, il apparaît comme une structure à
surface lisse et de consistance ferme (hépatique), de diamètre compris
entre 2 et 3 cm, présentant souvent une papille plus saillante
(0,5 à 1 cm) en surface de l’ovaire. Le corps jaune de
gestation est davantage enfoui dans l’ovaire et légèrement plus mou. -
L’échographie montre une structure homogène, iso-échogène, de diamètre
supérieur à 2 cm. Cependant, 60 % des corps jaunes présentent, à
l’intérieur d’une paroi de plus de 5 mm d’épaisseur, une cavité de diamètre compris entre
2 et 22 mm (corps jaune cavitaire). Cette structure appelée
à tort corps jaune kystique n’a pas de signification pathologique.
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CORPS JAUNE ATRETIQUE
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ou corpus albicans : corps jaune ayant régressé se
présentant sous la forme d’une structure dure, fibreuse, de 2 à 4 mm de diamètre, difficile à identifier par palpation
manuelle.
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corps jaune hémorragique
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structure de consistance molle de diamètre
inférieur à 2 cm corres-pondant à un corps jaune en formation. Son
identification par exploration manuelle transrectale est difficile.
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CORPS JAUNE PERSISTANT
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structure lutéale présente, en dehors de la
gestation ou d’un pyomètre et en l’absence d’un retour en chaleurs de
l’animal, au même endroit sur le même ovaire et de taille comparable
lors de deux examens réalisés à 15 jours d’intervalle. Le diagnostic du
corps jaune persistant étant exceptionnel, ce terme est employé de
manière excessive.
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CORPS UTERIN
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segment moyen de l’utérus ; très court chez la
vache (quelques cm), il est compris entre le col utérin caudalement et
les deux cornes utérines crânialement.
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COTYLEDON
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en français, on réserve généralement ce terme à la
partie maternelle du placenta provenant du développement des caroncules
dans lesquelles s’engrènent les villosités choriales d’origine
embryonnaire. Il est composé de la tige cotylédonnaire et du cotylédon
proprement dit, très anfractueux grâce à ses nombreuses cryptes
cotylédonnaires. En anglais ce terme désigne spécifiquement la partie
fœtale alors que la caroncule désigne la partie maternelle. Dans le
langage français courant, ce terme désigne indifféremment la partie
maternelle (caroncule ou cotylédon sensu stricto) ou fœtale (houppe
choriale) du placenta , ou encore les deux (placentome).
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Courbe de lactation
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= lactation curve
Au cours de la période de lactation, la production de lait n’est pas
constante. La ligne réunissant les valeurs des productions mensuelles a
l’allure d’une courbe se caractérisant par trois phases : une phase
ascendante, une phase de plateau et une phase descendante. La phase
ascendante se caractérise par de larges variations individuelles quant
à sa durée et au niveau de production laitière enregistrée.
Schématiquement la production laitière augmente au cours des 15
premiers jours pour atteindre 6 à 8 semaines environ après le vêlage
son niveau maximal (Pmax). Celui-ci dépend de la production initiale
(Pi) représentée par la production moyenne journalière des 4e, 5e, 6e
et 7e jour de lactation et est en relation avec la production totale
(Ptot) de lactation. Le pic de production dépend également du numéro de
lactation. Le pic de production des primipares est plus ou moins égal à
80 % du pic de production des vaches en 2e lactation et à 75 % du pic
de production des vaches avec plus de 2 lactations.
Pmax = Pi + 40% Pi
Ptot = 200 x Pmax
La phase de plateau représente la période de production maximale. Elle
a une durée moyenne d’un mois.
La phase descendante de caractérise par le coefficient de persistance
(CP) exprimé par le rapport Pn / Pn-1 exprimant la quantité de lait
produite lors d’un contrôle et celle enregistrée lors du contrôle
précédant. Sa valeur optimale est de 90 % ce qui revient à dire qu’au
cours de cette phase, la production laitière moyenne d’un individu
diminue de 10 % chaque mois. En pratique, la persistance de l’ensemble
d’une lactation est évaluée en calculant la moyenne des coefficients
mensuels de persistance.
Classiquement, les productions laitières totales sont exprimées en 305
jours de lactation.
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CRUDE PROTEIN
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measures both true protein and non-protein
nitrogen. Protein supplements often are expensive. Because CP tests are
relatively inexpensive, they are justified for the benefits received.
However, crude protein is a poor predictor of the productive energy
value of a feed. (Nitrogen content *6.25) = CP (The University of Nebraska and The University of Maryland).
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CRYPTORCHIDIE
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anomalie caractérisée par l’absence de migration
des deux testicules dans les bourses. Très rare chez les bovins, elle
est peut être unilatérale : monorchidie.
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CUMULUS OOPHORUS
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Assise de cellules folliculaires entourant
l'ovocyte, visible après la formation de l'antrum. (In Biotechnologies
de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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CYCLE
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ou cycle sexuel : séquence de la vie sexuelle
d’une femelle comprenant quatre phases physiologiques: l’œstrus, le
métœstrus, le diœstrus et le proœstrus. On peut aussi distinguer la
phase folliculaire (proœstrus et œstrus) et la phase lutéale (métœstrus
et diœstrus). Chez la vache, d’une durée moyenne de 21 jours (18 à 23
jours), il se manifeste par deux phases comportementales de durée
inégale : l’acceptation (V. œstrus) ou le refus du chevauchement. La
vache est qualifiée d’espèce polyoestrienne continue car elle présente
des cycles toute l’année.
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CYCLE SEXUEL
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Voir cycle œstral.
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CYSTOCOELE VAGINAL
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Protrusion de la vessie dans le vagin au travers
d'une solution de continuité du plancher vaginal (protrusion) ou du
canal de l'urèthre (prolapsus).
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DATE MEDIANE DE VELAGE
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date à laquelle 50 % des vêlages du troupeau ont
eu lieu. Son calcul suppose que soit définie la date à laquelle débute
la période habituelle des vêlages. A différencier de la date moyenne
des vêlages.
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DATE MOYENNE DES VELAGES
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moyenne des dates des vêlages observés entre le
premier et le dernier au cours de la période considérée.
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DESAISONNEMENT
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Modification des variations saisonnières de
l'activité de reproduction par l'application de traitements hormonaux
ou photopériodiques. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA
Editions. 2001). EN : out of season breeding.
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détection électronique
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L'enregistrement des montes passives peut être
automatisée. Un capteur de pression est placé dans une pochette fixée à
un support textile lui-même collé sur la croupe de l’animal, à
proximité de la queue. Lorsque ce capteur enregistre une pression d’une
intensité et d’une durée minimale définies par le constructeur, le
système émet un signal vers une unité centrale (portée de 400 mètres du système) (système Heat Watch) ou traite
l'information au niveau du capteur lui-même (système DEC et
MountCount&trade).
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DEVIATION
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Au cours d'une vague de croissance folliculaire,
c'est le moment d'apparition d'une différence dans la croissance du
plus gros et du second plus gros follicule d'une vague. Cette déviation
apparaît lorsque le plus gros follicule a un diamètre de 8,5 mm et le second plus gros follicule un diamètre de 7,2 mm.
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Diagnostic algorithmique
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Ce type de diagnostic découle du diagnostic
hypothético-déductif au sens où il est davantage formalisé. Le
raisonnement hypothético-déductif implique de la part du praticien une
excellente mémoire et un champ large de connaissances. Le diagnostic
algorithmique est de nature à l’aider dans son enquête puisqu’il se
base sur une série de questions en rapport direct avec la pathologie ou
le syndrome rencontré. Cela implique que le questionnaire soit
systématiquement réactualisé en fonction des connaissances nouvelles.
Cette démarche présente également l’avantage de pouvoir être
informatisée.
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Diagnostic
anatomo-pathologique
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Il suppose la description morphologique des
lésions d’un système ou d’un organe.
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Diagnostic d expérience
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La description des symptômes ou de l’évolution de
la maladie est sans doute la méthode la plus classiquement utilisée
pour poser un diagnostic. Il sera fait référence à des cas
antérieurement rencontrés ou aux symptômes classiquement décrits pour
la maladie supposée. Cette méthode comprend le risque de ne pouvoir
identifier une maladie plus rarement rencontrée. Cette démarche sans
doute valable pour un praticien oeuvrant depuis de longues années dans
un contexte donné n’est bien entendu pas appropriée pour un jeune
diplômé.
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Diagnostic différentiel
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type de diagnostic qui implique le choix entre
différentes maladies présentant les mêmes symptômes, circonstances
d’apparition ou résultats de laboratoire.
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Diagnostic étiologique
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Il suppose l’identification de la cause mais aussi
l’explication des manifestations cliniques observées.
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Diagnostic exhaustif
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Par définition, cela suppose de dresser un
historique et de faire un examen clinique complet du cas en recourrant
également au besoin à une série d’examens de laboratoire de base. Cette
approche est intéressante pour des maladies rares. Il peut s’envisager
à l’ensemble de l’animal ou se focaliser plus spécifiquement sur l’un
ou l’autre organe ou système, chacun d’entre eux pouvant représenter un
problème à part entière.
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Diagnostic fonctionnel
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Cette méthode est surtout d’application pour les
cas les plus difficiles. Elle comprend 5 étapes. La première consiste à
réaliser un examen général pour identifier l’anomalie observée par le
propriétaire. Celle-ci sera le plus souvent décrite en termes généraux
traduisant une physiologie anormale (exemples : diarrhée, polypnée,
alopécies…). Cette première étape suppose une bonne connaissance de la
physiologie de base. La seconde étape aura pour but d’identifier de
manière plus précise le système, l’organe ou la fonction plus
spécifiquement concernée. La troisième étape visera à localiser de
manière plus précise au sein d’un ou de plusieurs organes donnés, la
lésion. Cette étape supposera souvent le recours à des moyens
propédeutiques complémentaires tels la radiographie, la laparotomie…La
quatrième étape visera au moyen le plus souvent de prélèvements
d’identifier le type de lésion. Enfin, l’analyse des prélèvements
permettra dans une cinquième étape d’identifier la cause spécifique de
la lésion.
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Diagnostic
hypothético-déductif
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Dans ce contexte, le praticien expérimenté
commence sur base des premiers renseignements fournis par le
propriétaire d’un animal à dresser une liste de diagnostics possibles.
Il conduira son anamnèse et son examen clinique de manière à pouvoir
confirmer ou rejeter l’une ou l’autre hypothèse émise ou encore à
émettre d’autres hypothèses. Il ne s’agit donc pas de poser
systématiquement toutes les mêmes questions ou de faire les mêmes
examens mais d’adapter leur choix en fonction des réponses obtenues ou
des symptômes relevés
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Diagnostic supposé
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Il peut être établi sur base de commémoratifs ou
d’examens cliniques de base.
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Diagnostic symptomatologique
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Il est basé sur les symptômes et non pas sur la ou
les causes possibles.
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DIŒSTRUS
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période du cycle œstral d’une durée de 10 à 14
jours correspondant à la phase d’activité maximale du corps jaune chez
la vache. Chez la jument ce terme désigne l’intervalle entre deux
œstrus.
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DOMINANCE
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La dominance est tout à la fois morphologique et
fonctionnelle. Elle est qualifiée de morphologique (DM) parce qu'elle
est exercée par le plus gros follicule présent sur l'un ou l'autre
ovaire. Le follicule dominant a été défini comme une structure
folliculaire dont le diamètre st égal ou supérieur à 11 mm et donc est supérieur au diamètre des autres
follicules au sein d’une même vague de croissance; Il peut se définir
également comme une structure folliculaire dont le diamètre est
supérieur de 2 mm à celui des autres follicules La dominance est
également dite fonctionnelle (DF) parce que le follicule dominant est
le seul qui soit capable de provoquer la régression de follicules en
croissance ou d'inhiber la croissance d'autres follicules et d'ovuler
dans un environnement hormonal approprié .
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DOMINANCE FONCTIONNELLE
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La dominance d'un follicule en croissance est dite
fonctionnelle (DF) parce que le follicule dominant est le seul qui soit
capable de provoquer la régression de follicules en croissance ou
d'inhiber la croissance d'autres follicules et d'ovuler dans un
environnement hormonal approprié .
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DOMINANCE MORPHOLOGIQUE
|
La dominance d'un follicule en croissance est
qualifiée de morphologique (DM) parce qu'elle est exercée par le plus
gros follicule présent sur l'un ou l'autre ovaire. Le follicule
dominant a été défini comme une structure folliculaire dont le diamètre
st égal ou supérieur à 11 mm et donc est supérieur au diamètre des autres
follicules au sein d’une même vague de croissance; Il peut se définir
également comme une structure folliculaire dont le diamètre est
supérieur de 2 mm à celui des autres follicules
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DONNEUSE
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Se dit d'une femellle chez laquelle des ovocytes
ou des embryons sont prélevés. (In Biotechnologies de la reproduction.
INRA Editions. 2001). EN : donor.
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DSP
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La DSP (Daily Sperm Production) est la production
journalière en spermatozoïdes des deux testicules Elle est de 7 à 9
milliards de spermatozoïdes chez un taureau mature de race Holstein
(Chenoweth et Kastelic In Large animal theriogenology Saunders 2007 pp
226).
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Duphaspasmin
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isoxsuprine lactate: 11,585 mg/ml
solution injectable im
Posologie:
Bo: 231,6 mg (20 ml)
Temps d'attente non-disponibles
flacon 100 ml
Remarque: Temps d'attente: non disponibles
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DYSTOCIE
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tout vêlage qui a ou aurait nécessité une
intervention extérieure. Chez la vache, les interventions sont classées
en traction légère (ou aide facile), traction forte, césarienne et
embryotomie.
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ECG
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ECG equine chorionic gonadotropin (ou PMSG) :
hormone synthétisée entre le 35e et le 110e jour de gestation chez la
jument par les cupules endométriales d’origine trophoblastique. Elle
possède intrinsèquement une dualité d’action type FSH (follicle
stimulating hormone) et LH (luteotropin hormone), la première étant
plus marquée chez la vache alors que l’hormone a une activité de type
essentiellement LH chez la jument.
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EJACULAT
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produit de l’éjaculation. Chez le taureau, il ne
comprend qu’une seule phase.
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EJACULATION
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émission du sperme à l’extérieur des voies
génitales mâles. Elle peut être obtenue naturellement avec un
boute-en-train ou artificiellement, le plus souvent par stimulation
électrique de l’appareil génital interne. Le dépôt se sperme se fait au
niveau utérin lors de saillie naturelle chez la vache.
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électroéjaculation
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C'est une méthode de prélèvement de sperme qui
consiste à en provoquer l’émission par l’excitation électrique
transrectale des nerfs érecteurs et éjaculateurs. Elle est réalisée sur
animal debout ou couché. Elle est surtout appliquée chez les ruminants.
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EMBRYON
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produit de la fécondation entre le stade 2
cellules et la fin de l’organogenèse, soit le 45ème-50ème jour de
gestation. A différencier de zygote et de fœtus.
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EMBRYOTOMIE
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section du fœtus pratiquée lors de dystocie pour
permettre son extraction au moment du vêlage. On dit aussi, et de façon
plus exacte, fœtotomie.
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ENDOMETRE
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muqueuse de l’utérus.
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ENDOMETRITE
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inflammation de l’endomètre (V. métrite).
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EPIDIDYME
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organe du tractus génital mâle, solidarisé au
testicule, comprenant une tête qui reçoit les canaux efférents de
l’extrémité supérieure du testicule, un corps allongé situé au bord
dorsal du testicule et une queue très circonvolutionnée solidement
fixée à l’extrémité inférieure du testicule.
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ERECTION
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Extension du pénis par effacement de son inflexion
sigmoïde plus qua par augmentation de son diamètre. Elle permet son
introduction dans le vagin et l’éjaculation.
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Etat corporel
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= body condition
L'état corporel reflète les réserves en énergie dont dispose l'animal
pendant sa croissance ou son cycle de production laitière. Cet état est
évalué au moyen d'un score.
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état corporel
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en anglais body condition score BCS, état des
réserves graisseuses d’une vache. Son appréciation se fait par
observation (et parfois par palpation) de plusieurs sites anatomiques :
base de la queue, pointe de la fesse (tubérosité ischiatique), ligament
sacro-sciatique (ligament sacro-ischiatique, ligament sacro-tubéral),
pointe de la hanche, apophyses épineuses lombaires, apophyses
transverses lombaires, côtes. L’évaluation est notée sur une échelle de
0 à 5 par pas de 0,5. Les notes d’état corporel optimales sont au
vêlage de 3,5 à 4, au pic de lactation de 2,5 à 3, en milieu de
lactation de 3 à 3,5, au tarissement de 3,5. Entre le vêlage et le pic
de lactation la perte d’état corporel ne devrait pas être supérieure à
1. Pour un groupe donné, à un stade de lactation donné, moins de 10 %
des animaux peuvent présenter des valeurs inférieures ou supérieures
aux valeurs habituellement recommandées.
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ETAT SANITAIRE
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état général de l’animal, y compris ses aspects
parasitaires, immunologiques, bactériologiques et métaboliques.
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examen loco-régional
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L'examen loco-régional consiste en un examen plus
spécifique de l'arrière-train de l'animal dans le cadre d'un examen de
reproduction. Il a pour but de vérifier
- de vérifier la conformation et la coaptation normale ou non des
lèvres vulvaires
- vérifier la présence de lésions telles que de l’oedème, une tumeur,
la fistule recto-vaginale, la nécrose, une inflammation vestibulaire,
leur position anatomique normale ou anormale par rapport au bord
postérieur du bassin.
- de mettre en évidence des écoulements physiologiques (mucus et
écoulement muco-sanguinolent ou pathologiques (écoulements purulents)
au niveau de la queue et du périnée voire du pis.
- de vérifier la présence de traces de chevauchement directs ou
indirects (voir chapitre sur la détection de l’oestrus : les
révélateurs de chevauchement) au niveau de la queue (abrasion des
poils, érosion cutanée) signes révélateurs d'un état de chaleurs (à ne
pas confondre avec des lésions de gale).
- d' identifier la présence dans le flanc gauche ou droit voire en
position abdominale basse de cicatrices de laparotomies (césariennes,
déplacement de la caillette).
- de procéder à une évaluation générale du degré de développement et de
conformation de la glande mammaire. L’examen plus détaillé du pis
relève de la propédeutique mammaire.
- de quantifier l’état corporel.
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FACTEURS DE CROISSANCE
|
Ensemble de polypeptides sécréts par les cellules
qui juent un rôle essentiel dans tous les processus de multiplication,
de différenciation et de mort cellulaire; (In Biotechnologies de la
reproduction. INRA Editions. 2001). EN GF : growth factors.
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FECONDATION
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Fusion de deux gamètes, ovule et spermatozoïde,
aboutissant à la formation d’un zygote. Elle a lieu dans l’ampoule de
l’oviducte.
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FECONDATION IN VITRO
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Procédé par lequel un ovule qui a atteint sa
maturité est fécondé par de la semence hors de l’organisme maternel. =
FIV
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féconde
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se dit d'une génisse gestante endéans les 15 à 17
mois suivant la naissance ou endéans les 80 à 100 jours suivant le
vêlage s'il s'agit d'une vache. Se dit aussi d'une génisse dont le
premier accouchement a été observé endéans les 24 à 26 mouis suivant la
naissance ou d'une vache si son accouchement a été observé 365 à 380
jours après le précédent.
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fécondité
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au sens propre, capacité d’une femelle à mener à
terme sa gestation, mettant bas un ou des produits vivants et viables.
Chez la vache, elle comprend la fertilité proprement dite, le
développement embryonnaire et fœtal, le vêlage et la survie du veau au
cours de ses premiers jours de vie. C’est une notion économique,
ajoutant à la fertilité un paramètre de durée. La fécondité traduit le
temps nécessaire à une gestation (ou à un vêlage). Elle est bien
traduite dans le troupeau des génisses par l’âge au premier vêlage et
dans celui des vaches par les intervalles entre deux vêlages successifs
([V-V]) ou entre le vêlage et l'insémination fécondante qui le suit
([V-If]). L’âge au premier vêlage doit être compris, selon les races,
entre 24 et 36 mois. L’intervalle entre vêlages et l’intervalle entre
le vêlage et l’insémination fécondante doivent être inférieurs
respectivement à 380 et 100 jours.
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Fertagyl
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gonadoréline: 0,1 mg/ml
solution injectable im
Posologie:
Bo: 0,5 mg/animal
lapin: 0,02 mg/animal
Temps d'attente: 0 j
flacon 5 ml
From : http://www.cbip-vet.be
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fertilité
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capacité à se reproduire. Pour la femelle,
capacité à produire des ovocytes fécondables. En ce qui concerne la
femelle bovine, elle peut s’exprimer par divers paramètres tels
l’indice de fertilité ou le taux de gestation. Classiquement, une
femelle sera dite fertile si elle nécessite moins de trois
inséminations pour être gestante. Elle sera dite infertile si elle en
nécessite plus de deux.
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FIV
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Voir Fécondation in vitro.
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FIVETE
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: Fécondation in vitro et transfert d'embryon.
Chez l'homme, le terme FIVETE inclut l'ensemble des techniques allant
des traitements hormonaux de stimulation ovarienne au transfert
d'embryons obtenus par fécondation in nvitro. (In Biotechnologies de la
reproduction. INRA Editions. 2001).
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FLEHMEN
|
Ce signe fait suite à des comportements de
reniflement et de léchage de la région vulvaire d'autres animaux.
L'animal tend le cou vers le haut et retrousse en même temps sa lèvre
supérieure. Cette posture stéréotypée correspond à un contrôle olfactif
de l'état sexuel de la femelle.
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FLUSHING
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suralimentation énergétique transitoire visant à
améliorer la fertilité.
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FŒTOTOMIE
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Voir embryotomie.
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FŒTUS
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produit de la fécondation entre la fin de
l’organogenèse, soit le 45ème-50ème jour de gestation, et la
parturition.
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FOLLICULE
|
structure ovarienne assurant le développement et
la maturation du gamète femelle, l’ovocyte. Il en est de différents
types morphologiques : primordial, primaire, secondaire, tertiaire et
de De Graaf. Au plan fonctionnel, les follicules sont classés en
dominants et dominés. Sur les plans histologique et anatomique, on
distingue les follicules cavitaires identifiables par échographie ou
par palpation manuelle (tertiaire, de De Graaf) et non cavitaires
(primordial, primaire et secondaire). A partir de la puberté, leur
croissance se fait par vagues (2 ou 3 par cycle). Cliniquement, le
follicule est identifié sur l’ovaire par palpation manuelle comme une
zone lisse et dépressible de diamètre compris entre 1 et 2,5 cm et, par échographie, comme une zone anéchogène,
plus ou moins sphérique, de taille comprise entre 2 et 25 mm, limitée par une paroi mince.
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FOLLICULE ANTRAL
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= follicule à antrum.
Dernière étape de la croissance du folliucle ovarien caractérisée par
la formation d'une cavité (l'antrum) remplie de liquide folliculaire;
Il se compose de la thèque externe, de la thèque interne séparée de la
granulosa par la lame basale, de l'ovocyte et de son noyau ou vésicule
germinative (VG) contenu au sein d'un massif de cellules de la
granulosa, le cumulus oophorus. (In Biotechnologies de la reproduction.
INRA Editions. 2001).
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FOLLICULE DE DE GRAAF
|
structure ovarienne cavitaire préovulatoire
identifiée par palpation manuelle comme une zone lisse, dépressible, de
diamètre compris entre 1,5 et 2,5 cm.
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FOLLICULE KYSTIQUE
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Voir kyste folliculaire.
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FOLLICULE KYSTIQUE LUTEINISE
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Voir kyste folliculaire lutéinisé.
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Folligon
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gonadotrophine sérique (PMSG): 1.000 UI
lyophilisat et solution injectable sc, im
Posologie:
Eq: 1.000 - 2.000 UI
Bo: selon l'indication:
300 - 3.000 UI
Su: 200 - 800 UI
Ov, Capr: 400 - 700 UI
Ca: 500 UI ou 20 UI/kg pj (10 j)
lapin: 40 UI
vison: 2 x 100 UI à 2 j d'intervalle
cerf: 200 UI
Temps d'attente: 0 j
lyophilisat 1.000 UI + 1 flacon solvant
From : http://www.cbip-vet.be
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FOLLITROPINE
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en anglais follicle stimulating hormone ou FSH,
hormone gonadotrope ou gonadotropine d’origine hypophysaire, impliquée
dans le mécanisme de la croissance folliculaire.
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FOURREAU
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repli tégumentaire qui enveloppe l’extrémité
distale du pénis. V. prépuce.
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FREE-MARTINISME
|
anomalie observée chez des veaux femelles
co-jumelles d’un veau mâle caractérisée par divers degrés de
masculinisation du tractus génital. Ces femelles sont stériles.
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FSH
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en anglais follicle stimulating hormone ou FSH,
encore appelée follitropine, hormone gonadotrope ou gonadotropine,
cette hormone est d’origine hypophysaire, impliquée dans le mécanisme
de la croissance folliculaire.
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génisse
|
génisse ou nullipare : appellation réservée à une
femelle bovine jusqu'à son premier vêlage. Ce terme est encore trop
souvent utilisé pour désigner une primipare. Il doit être préféré à
d’autres appellations dialectales telles que velle, beton, taure,
bourrette.
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GENISSE BLANCHE
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Voir maladie des génisses blanches.
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GESTANTE
|
désigne une femelle en état de gestation. On doit
lui préférer le terme de gravide.
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GESTATION
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période comprise entre le moment de la fécondation
et l’expulsion du fœtus. Sa durée moyenne est variable selon les races
bovines (de 275 à 300 jours). Chez la jument sa durée moyenne est de
335-340 jours et comprise ente 310 et 380 jours.
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GIFT
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= Gamete Intra Fallopian Transfer.
Transfert simultané de spermatozoïdes préparés par lavage et d'ovocytes
dans les rtompes généralement effectuié sous coelioscopie. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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GLAIRE
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Glaire ou glaires : Voir mucus.
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GLANDE VESICULAIRE
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Voir vésicule séminale.
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GLOBULE POLAIRE
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Cellule abortive résultant de chacune des
divisions de méiose survenant pour la première peu avant l'ovulation,
pour la seconde après la fécondation chez la plupart des mammifères.
(In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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GONADOLIBERINE
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GONADOLIBERINE ou gonadoréline ou GnRH :
neuro-hormone décapeptidique synthétisée au niveau de la zone
antérieure de l'hypothalamus, responsable de la libération par
l’antéhypophyse des hormones LH et FSH.
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Gonadolibérine
|
La stimulation des gonades mâles et femelles
repose sur la gonadolibérine d'origine hypothalamique (GnRH ou Gonadotropin
Releasing Hormone) et sur les hormones gonadotropes ou gonadotrophines sécrétées par l'antéhypophyse, plus
particulièrement l'hormone lutéinisante ou LH et l'hormone
folliculostimulante, encore appelée FSH.
Deux autres gonadotrophines, mais d'origine placentaire, sont
enregistrées en médecine vétérinaire: la PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin), maintenant
appelée eCG (equine Chorionic Gonadotropin) et l'hCG
(human Chorionic Gonadotropin).
- La GnRH est un décapeptide hypothalamique stimulant la
libération des gonadotrophines. Les dérivés synthétiques, la
gonadoréline et la buséréline, ont des propriétés semblables.
L'administration de gonadolibérines, du fait de
leur faible poids moléculaire et de leur structure proche du GnRH
endogène, ne présente pas ce même inconvénient et sera donc préférée
lorsque la prudence s'impose ou que de nombreuses injections sont
envisagées. Cependant, une désensibilisation des récepteurs
hypophysaires et une inhibition subséquente de la réponse à la GnRH peut s'observer suite à l'administration
fréquente et rapprochée (quelques heures) de cette hormone.
- La LH et la FSH agissent au niveau des cellules ovariques et
testiculaires en modulant la gamétogénèse et la production de stéroïdes
gonadiques.
- L'hCG et l'eCG sont respectivement sécrétées par la femme et la
jument durant la gestation. L'hCG possède exclusivement une action LH
tandis que l'eCG a une action FSH et LH variant suivant les
espèces. L'effet indésirable potentiel, lors de
l'administration intraveineuse de gonadotrophines,
est une réaction allergique qui doit être traitée avec de l'adrénaline
et des corticoïdes. Il est déconseillé d'administrer ces molécules lors
de la gestation. Les gonadotrophines peuvent augmenter le nombre
d'ovulations se compliquant parfois de kystes ovariques. Le respect des
posologies recommandées est capital pour obtenir les effets souhaités
et éviter les conséquences indésirables. Il est cependant important de
noter que dans plusieurs espèces, les doses utilisées sont tout
simplement empiriques et qu'une prudence extrême paraît nécessaire
quant à leur emploi. Enfin, l'utilisation répétée et abusive de ces
hormones peut induire une immunisation contre les gonadotrophines
exogènes mais aussi, indirectement, par réaction croisée, contre les
gonadotrophines endogènes. Cette réaction peut aboutir à une réduction
de l'efficacité des traitements ultérieurs et même à de l'infertilité.
La prudence sera donc de règle quant à l'utilisation répétée de ces
molécules.
Chevaux
- stimuler la croissance folliculaire et
l'ovulation. L'administration d'hCG (Chorulon d'Intervet) à des juments en oestrus et chez lesquelles un des
deux ovaires présente un follicule d'au moins trois centimètres de
diamètre aboutit, dans la plupart des cas, à une ovulation dans les 48
heures. L'administration d'hCG paraît alors raisonnable si l'on
soupçonne que la croissance d'un follicule sera anormalement longue ou
si l'on ne désire inséminer une jument qu'une seule fois au cours de ce
cycle. L'administration de GnRH donne de moins bons résultats que l'hCG
pour cette indication. Pour ce qui concerne le recours au PMSG chez la
jument, il y a trop peu d'informations au sujet de l'induction d'un
oestrus fertile à l'aide de ce produit.
Bovins
Chez le bovin, l'administration d'hCG
(Chorulon d'Intervet) aussi bien que de GnRH (Receptal et Fertagyl d'Intervet) est possible pour les mêmes indications. Les deux
produits donnent des résultats comparables. Les indications sont:
- traitement des follicules ovariques kystiques.
L'administration de l'hCG aussi bien que de la GnRH provoque la lutéinisation du ou des kystes ou
l'ovulation. Si le traitement réussit, un oestrus apparaît après 17 à
24 jours. Les deux produits agissent aussi bien sur les kystes
folliculaires que sur les lutéinisés. L'association hCG et progestérone
est surtout indiquée dans les cas où les follicules ovariques
s'accompagnent de signes de nymphomanie. La présence de progestérone
dans cette association assure une normalisation rapide du comportement.
- induction de l'ovulation. Le recours à l'hCG ou à la GnRH, chez la vache en oestrus, permet l'ovulation
dans les 24 heures, dans la plupart des cas. Etant donné que les
ovulations tardives (retardées) surviennent relativement rarement chez
les bovins et qu'en outre, il n'est pas possible de savoir quelles
vaches vont ovuler tardivement, l'emploi de l'hCG ou de la GnRH ne doit pas être encouragé pour une telle
indication. Il est apparu également qu'une ovulation tardive survient
au hasard et qu'elle peut ne plus survenir au cours de l'oestrus
suivant.
- augmentation du pourcentage de gestation après une
insémination. Beaucoup d'expériences ont été réalisées avec
l'hCG et la GnRH, administrées à différents moments après
l'insémination, en vue d'augmenter le pourcentage de gestations. Les
résultats divergents de ces expériences ne permettent pas de conclure
formellement à l'efficacité d'un tel traitement. Il est en tout cas
bien certain que donner ces substances à des vaches inséminées après le
premier ou le second post-partum n'a pas de sens. Le traitement des
vaches qui retournent en chaleur, par de l'hCG ou de la GnRH, paraît dépourvu de sens.
La PMSG (Folligon d'Intervet) est indiquée dans les cas suivants:
- provoquer une superovulation. Dans le cadre des
transplantations d'embryons, la PMSG stimule le développement folliculaire. Si ce
produit est administré au bon moment, la superovulation de plusieurs
follicules est possible. Si l'animal ainsi traité est inséminé, il est
possible de récupérer les embryons après 7 jours.
- stimuler la fertilité après un traitement aux progestagènes.
L'indication pour un traitement des bovins avec des oestrogènes et des
progestagènes est l'anoestrus vrai. Après l'arrêt d'un tel traitement,
une partie seulement des animaux présente un oestrus après 10 à 12
jours. Pour augmenter ce pourcentage, un traitement au PMSG a sa place.
Ainsi, l'activité folliculaire des ovaires est augmentée et il en
résulte un pourcentage accru d'animaux montrant des signes d'oestrus.
La combinaison de FSH et de LH (Stimufol de la FMV service de physiologie de la reproduction) peut
également provoquer une superovulation chez le bovin. Pour y parvenir,
les animaux seront traités deux fois par jour, pendant 4 jours, avec
des doses décroissantes de ce produit.
Porcs
Les indications pour lesquelles l'usage de la
combinaison “hCG/PMSG” (PG600 d'Intervet) est reconnu chez le porc sont:
- induction de l'oestrus après le sevrage. Cette combinaison stimule le
développement des follicules ovariques. Dans la plupart des cas,
l'oestrus survient 3 à 7 jours après le traitement.
- absence de détection de l'oestrus. L'absence de détection est souvent
liée à un anoestrus vrai, surtout chez la truie primipare. Une première
injection de la combinaison “hCG/PMSG” produit un oestrus chez la
plupart des animaux, après quelques jours.
- synchronisation de l'oestrus. Cette indication est moins évidente
parce que le degré de synchronisation n'est pas bon.
- diagnostic de gravidité. Cette indication pour le recours aux
gonadotrophines est peu fondée. Il existe de meilleures méthodes pour
obtenir cette information.
- subfertilité et nombre réduit de porcelets par portée. Si l'on
soupçonne la truie de ne pas être pleine, par suite du manque
d'ovulations ou si la portée est réduite, pour la même raison, de tels
animaux peuvent être traités avec la combinaison “hCG/PMSG”.
La PMSG (Folligon d'Intervet) peut également être utilisée chez la truie pour
induire l'oestrus et pour traiter l'anoestrus chez les cochettes
cyclées ou les truies primipares. La PMSG à une dose plus élevée est indiquée dans les cas
où la combinaison de hCG et de la PMSG donne des résultats insuffisants.
L'hCG (Chorulon d'Intervet) peut également être administré chez la truie et
notamment en cas de dysgalaxie du post-partum. Les résultats obtenus
avec cette thérapeutique demandent à être confirmés.
Petits ruminants
Chez la brebis et chez la chèvre, l'hCG (Chorulon d'Intervet) peut être utilisé pendant l'oestrus pour obtenir
une ovulation, mais l'efficacité n'est pas clairement établie.
La PMSG (Folligon d'Intervet) peut être administrée dans les cas suivants:
- augmenter la fertilité et la taille de la portée après un traitement
aux progestagènes.L'administration de la PMSG au moment où l'éponge est retirée donne de
meilleurs pourcentages de gravidités et des portées plus nombreuses.
- induction de l'oestrus chez les brebis et les chèvres en anoestrus.
Il est possible qu'aussitôt après la stimulation de l'activité
folliculaire ovarique, l'animal entre en oestrus. Les résultats obtenus
avec cette thérapeutique demandent encore à être confirmés.
from http://www.cbip-vet.be
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Gonadotropes
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ou gonadotropines ou gonadotrophines
La stimulation des gonades mâles et femelles
repose sur la gonadolibérine d'origine hypothalamique (GnRH ou Gonadotropin
Releasing Hormone) et sur les hormones gonadotropes ou gonadotrophines sécrétées par l'antéhypophyse, plus
particulièrement l'hormone lutéinisante ou LH et l'hormone
folliculostimulante, encore appelée FSH.
Deux autres gonadotrophines, mais d'origine placentaire, sont
enregistrées en médecine vétérinaire: la PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin), maintenant
appelée eCG (equine Chorionic Gonadotropin) et l'hCG
(human Chorionic Gonadotropin).
- La GnRH est un décapeptide hypothalamique stimulant la
libération des gonadotrophines. Les dérivés synthétiques, la
gonadoréline et la buséréline, ont des propriétés semblables.
L'administration de gonadolibérines, du fait de
leur faible poids moléculaire et de leur structure proche du GnRH
endogène, ne présente pas ce même inconvénient et sera donc préférée
lorsque la prudence s'impose ou que de nombreuses injections sont
envisagées. Cependant, une désensibilisation des récepteurs
hypophysaires et une inhibition subséquente de la réponse à la GnRH peut s'observer suite à l'administration
fréquente et rapprochée (quelques heures) de cette hormone.
- La LH et la FSH agissent au niveau des cellules ovariques et
testiculaires en modulant la gamétogénèse et la production de stéroïdes
gonadiques.
- L'hCG et l'eCG sont respectivement sécrétées par la femme et la
jument durant la gestation. L'hCG possède exclusivement une action LH
tandis que l'eCG a une action FSH et LH variant suivant les
espèces. L'effet indésirable potentiel, lors de
l'administration intraveineuse de gonadotrophines,
est une réaction allergique qui doit être traitée avec de l'adrénaline
et des corticoïdes. Il est déconseillé d'administrer ces molécules lors
de la gestation. Les gonadotrophines peuvent augmenter le nombre
d'ovulations se compliquant parfois de kystes ovariques. Le respect des
posologies recommandées est capital pour obtenir les effets souhaités
et éviter les conséquences indésirables. Il est cependant important de
noter que dans plusieurs espèces, les doses utilisées sont tout
simplement empiriques et qu'une prudence extrême paraît nécessaire
quant à leur emploi. Enfin, l'utilisation répétée et abusive de ces
hormones peut induire une immunisation contre les gonadotrophines
exogènes mais aussi, indirectement, par réaction croisée, contre les
gonadotrophines endogènes. Cette réaction peut aboutir à une réduction
de l'efficacité des traitements ultérieurs et même à de l'infertilité.
La prudence sera donc de règle quant à l'utilisation répétée de ces
molécules.
Chevaux
- stimuler la croissance folliculaire et
l'ovulation. L'administration d'hCG (Chorulon d'Intervet) à des juments en oestrus et chez lesquelles un
des deux ovaires présente un follicule d'au moins trois centimètres de
diamètre aboutit, dans la plupart des cas, à une ovulation dans les 48
heures. L'administration d'hCG paraît alors raisonnable si l'on
soupçonne que la croissance d'un follicule sera anormalement longue ou
si l'on ne désire inséminer une jument qu'une seule fois au cours de ce
cycle. L'administration de GnRH donne de moins bons résultats que l'hCG
pour cette indication. Pour ce qui concerne le recours au PMSG chez la
jument, il y a trop peu d'informations au sujet de l'induction d'un
oestrus fertile à l'aide de ce produit.
Bovins
Chez le bovin, l'administration d'hCG
(Chorulon d'Intervet) aussi bien que de GnRH (Receptal et Fertagyl d'Intervet) est possible pour les mêmes indications. Les deux
produits donnent des résultats comparables. Les indications sont:
- traitement des follicules ovariques kystiques.
L'administration de l'hCG aussi bien que de la GnRH provoque la lutéinisation du ou des kystes ou
l'ovulation. Si le traitement réussit, un oestrus apparaît après 17 à
24 jours. Les deux produits agissent aussi bien sur les kystes
folliculaires que sur les lutéinisés. L'association hCG et progestérone
est surtout indiquée dans les cas où les follicules ovariques
s'accompagnent de signes de nymphomanie. La présence de progestérone
dans cette association assure une normalisation rapide du comportement.
- induction de l'ovulation. Le recours à l'hCG ou à
la GnRH, chez la vache en oestrus, permet l'ovulation
dans les 24 heures, dans la plupart des cas. Etant donné que les
ovulations tardives (retardées) surviennent relativement rarement chez
les bovins et qu'en outre, il n'est pas possible de savoir quelles
vaches vont ovuler tardivement, l'emploi de l'hCG ou de la GnRH ne doit pas être encouragé pour une telle
indication. Il est apparu également qu'une ovulation tardive survient
au hasard et qu'elle peut ne plus survenir au cours de l'oestrus
suivant.
- augmentation du pourcentage de gestation après une
insémination. Beaucoup d'expériences ont été réalisées avec
l'hCG et la GnRH, administrées à différents moments après
l'insémination, en vue d'augmenter le pourcentage de gestations. Les
résultats divergents de ces expériences ne permettent pas de conclure
formellement à l'efficacité d'un tel traitement. Il est en tout cas
bien certain que donner ces substances à des vaches inséminées après le
premier ou le second post-partum n'a pas de sens. Le traitement des
vaches qui retournent en chaleur, par de l'hCG ou de la GnRH, paraît dépourvu de sens.
La PMSG (Folligon d'Intervet) est indiquée dans les cas suivants:
- provoquer une superovulation. Dans le cadre des
transplantations d'embryons, la PMSG stimule le développement folliculaire. Si ce
produit est administré au bon moment, la superovulation de plusieurs
follicules est possible. Si l'animal ainsi traité est inséminé, il est
possible de récupérer les embryons après 7 jours.
- stimuler la fertilité après un traitement aux progestagènes.
L'indication pour un traitement des bovins avec des oestrogènes et des
progestagènes est l'anoestrus vrai. Après l'arrêt d'un tel traitement,
une partie seulement des animaux présente un oestrus après 10 à 12
jours. Pour augmenter ce pourcentage, un traitement au PMSG a sa place.
Ainsi, l'activité folliculaire des ovaires est augmentée et il en
résulte un pourcentage accru d'animaux montrant des signes d'oestrus.
La combinaison de FSH et de LH (Stimufol de la FMV service de physiologie de la reproduction) peut
également provoquer une superovulation chez le bovin. Pour y parvenir,
les animaux seront traités deux fois par jour, pendant 4 jours, avec
des doses décroissantes de ce produit.
Porcs
Les indications pour lesquelles l'usage de la
combinaison “hCG/PMSG” (PG600 d'Intervet) est reconnu chez le porc sont:
- induction de l'oestrus après le sevrage. Cette combinaison stimule le
développement des follicules ovariques. Dans la plupart des cas,
l'oestrus survient 3 à 7 jours après le traitement.
- absence de détection de l'oestrus. L'absence de détection est souvent
liée à un anoestrus vrai, surtout chez la truie primipare. Une première
injection de la combinaison “hCG/PMSG” produit un oestrus chez la
plupart des animaux, après quelques jours.
- synchronisation de l'oestrus. Cette indication est moins évidente
parce que le degré de synchronisation n'est pas bon.
- diagnostic de gravidité. Cette indication pour le recours aux
gonadotrophines est peu fondée. Il existe de meilleures méthodes pour
obtenir cette information.
- subfertilité et nombre réduit de porcelets par portée. Si l'on
soupçonne la truie de ne pas être pleine, par suite du manque
d'ovulations ou si la portée est réduite, pour la même raison, de tels
animaux peuvent être traités avec la combinaison “hCG/PMSG”.
La PMSG (Folligon d'Intervet) peut également être utilisée chez la truie pour
induire l'oestrus et pour traiter l'anoestrus chez les cochettes
cyclées ou les truies primipares. La PMSG à une dose plus élevée est indiquée dans les cas
où la combinaison de hCG et de la PMSG donne des résultats insuffisants.
L'hCG (Chorulon d'Intervet) peut également être administré chez la truie et
notamment en cas de dysgalaxie du post-partum. Les résultats obtenus
avec cette thérapeutique demandent à être confirmés.
Petits ruminants
Chez la brebis et chez la chèvre, l'hCG (Chorulon d'Intervet) peut être utilisé pendant l'oestrus pour obtenir
une ovulation, mais l'efficacité n'est pas clairement établie.
La PMSG (Folligon d'Intervet) peut être administrée dans les cas suivants:
- augmenter la fertilité et la taille de la portée après un traitement
aux progestagènes.L'administration de la PMSG au moment où l'éponge est retirée donne de
meilleurs pourcentages de gravidités et des portées plus nombreuses.
- induction de l'oestrus chez les brebis et les chèvres en anoestrus.
Il est possible qu'aussitôt après la stimulation de l'activité
folliculaire ovarique, l'animal entre en oestrus. Les résultats obtenus
avec cette thérapeutique demandent encore à être confirmés.
from http://www.cbip-vet.be
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GONADOTROPINES
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hormones hypophysaires (LH, FSH) ou placentaires
(hCG, eCG) de nature glycoprotéique responsables notamment de la
croissance folliculaire (FSH, eCG), de l’ovulation et du développement
lutéal (LH, hCG).
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Gonochorique
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se dit des espèces à sexes séparés
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GRANULOSA
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Ensemble des cellules disposées à la périphérie
interne du follicule, séparées de la thèque par la membrane basale. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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GRAVIDE
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état d’une femelle ou de l’utérus en période de
gestation.
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HATCHING
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Terme anglais désignant la sortie de l'embryon
hors de sa pellucide.
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HCG
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hCG ou human chorionic gonadotrphin : hormone
gonadotrope produite par le placenta humain dès le 8ème jour de
gestation dont l’effet est semblable à celui de l’hormone LH.
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HERMAPHRODISME
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état pathologique du système reproducteur se
caractérisant par la présence chez un même individu de gonades des deux
sexes, isolées ou associées en une glande unique : l’ovotestis. Le
pseudo-hermaphrodisme concerne les individus se caractérisent par la
présence de gonades d’un sexe et de voies génitales ou d’organes
génitaux des deux sexes ou du sexe opposé. On parle de
pseudo-hermaphrodisme mâle quand les glandes sexuelles sont des
testicules et de pseudo-hermaphrodisme femelle si les gonades sont des
ovaires.
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HIPPOMANE
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L'hippomane (et non pas hyppomane) a une forme
aplatie et ovale de 15 cm environ de long, de couleur brune et de
consistance molle. Elle contient une forte concentration de sels variés
: calcium, phosphore, sodium, potassium, magnésium. Il est probable
qu'elle se forme de la même manière que les cristaux. On suppose que
les cellules du placenta forment un noyau autour duquel les sels et
autres composants du liquide allantoïdien s'agglomèrent.
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HOUPPE CHORIALE
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partie fœtale du placentome formée de villosités
qui s’engrènent dans les cryptes cotylédonnaires.
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HRS
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HRS ou Herd Reproductive Status : ou situation de
la reproduction du troupeau, cet indice constitue un moyen simple et
rapide d'évaluer à tout moment le niveau de reproduction du troupeau
des vaches. Il est calculé au moyen de la formule suivante : HRS = 100
- (1,75 x a/b), formule dans laquelle a représente la somme des jours,
depuis le dernier vêlage, des vaches qui le jour de l'évaluation ne
sont pas confirmées gravides et se trouvent à plus de 100 jours du
vêlage et b le nombre de vaches gravides et non-gravides non réformées
présentes dans le troupeau lors de la visite. La valeur 100 est déduite
du raisonnement suivant : dans les conditions optimales, une vache sera
inséminée pour la première et dernière fois 60 jours en moyenne après
son vêlage et sa gestation confirmée 40 jours plus tard. La valeur
obtenue reflète tout à la fois le nombre de vaches en retard de
fécondation et l'importance de ce retard. Elle dépend de l'intervalle
entre le vêlage et la première insémination, de la fertilité des
animaux, et donc de la période de reproduction proprement dite -
c'est-à-dire de l'intervalle entre la première insémination et
l'insémination fécondante -, de la précocité du diagnostic de
gestation, de la politique et de la précocité de décision de réforme
des vaches. La valeur normale du HRS est supérieure à 60.
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HYDROSALPINX
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accumulation de liquide dans l’oviducte.
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HYPOPLASIE OVARIENNE
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hypogonadisme de la femelle d’origine congénitale
se caractérisant par des ovaires petits et durs et des voies génitales
infantiles.
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HYSTEROTOMIE
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incision de la paroi utérine après laparotomie,
habituellement réalisée pour en extraire le fœtus (Voir césarienne).
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IMPLANTATION
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Pénétration complète ou partielle du
trophectoderme (trophoblaste) dans l'endomètre. Elle comprend rtrois
étapes. 1. le positionnement du blastocyste dans l'utérus qui résulte
de l'activité dy myomètre. 2. L'adhésion du blastocyste et 3. l'apposition des membranes des cellules du
trophoblaste et de l'endomètre qui précède l'implantation proprement
dite. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
|
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inactivité ovarienne
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Cet état est relatif. En effet, l'ovaire présente
différentes structures folliculaires et lutéales en phase l'une et
l'autre de développement ou de régression. De diamètre variable, leur
taille n'st pas toujours indetifiable par palpation manuelle ou par
échographie. Nous utilisons cette terminologie pour caractériser un
ovaire ne présentant à la palpation (ou à l'échographie) aucun
follicule ou corps jaune décelable. Cela ne veut donc pas
nécessairement dire que l'ovaire est inactif au sens strict.
|
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Index de Wood
|
Cet index constitue un moyen simple d'évaluer la
qualité de la détection des chaleurs. Il ne fait pas la différence
entre le degré d'exactitude et la fréquence de la détection.
La valeur de l'index se calcule en multipliant par 100 le rapport entre
la durée du cycle (21) par la valeur moyenne de l'intervalle entre
chaleurs et/ou inséminations en constitue un second. Ce rapport doit
être égal ou supérieur à 75.
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INDICE COÏTAL
|
Voir indice de fertilité.
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INDICE DE FECONDITE
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nombre de veaux nés par vache et par an. Sa valeur
moyenne de troupeau se calcule en divisant 365 par l’intervalle moyen
entre vêlages. L’indice de fécondité ne devrait pas être inférieur à
0,95.
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INDICE DE FERTILITE
|
nombre d'inséminations naturelles ou
artificielles, réalisées à plus de 5 jours d’intervalle, nécessaires à
l'obtention d'une gestation. Si le nombre des inséminations comprend
celles qui ont été réalisées sur les animaux réformés, l’indice est dit
réel. Dans le cas contraire, il s’agit de l’indice apparent. L’indice
de fertilité réel doit être inférieur à 2,2 et l’indice de fertilité
apparent inférieur à 1,8.
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INFECONDITE
|
au sens propre, incapacité d’une femelle de mener
à terme sa gestation, mettant bas un produit vivant et viable. C’est
une notion économique. Elle est bien traduite dans le troupeau des
génisses par un âge au premier vêlage supérieur à 24 voire 36 mois
selon les races et, dans celui des vaches, par un intervalle entre deux
vêlages successifs ([V-V]) ou un intervalle entre le vêlage et
l’insémination fécondante ([V-If]) respectivement supérieurs à 380 et
100 jours.
|
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INFERTILITE
|
incapacité temporaire d’une femelle à produire des
ovocytes fécondables. En pratique, dans les bilans de reproduction, on
restreint le sens du terme aux femelles inséminées : état d’une femelle
se caractérisant par la nécessité de recourir à plus de deux
inséminations pour obtenir, ou non, une gestation (V. indice de
fertilité). Au niveau du troupeau, l’infertilité s’évalue au moyen de
différents paramètres : indice de fertilité, taux de gestation, taux de
réussite, taux de mise bas, taux de non retour.
|
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INSEMINATION
|
dépôt artificiel (insémination artificielle) ou
naturel (saillie) de sperme dans les voies génitales de la femelle.
Doit être préféré à saillie, terme qui ne concerne que l’insémination
naturelle.
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INSEMINATION FECONDANTE
|
insémination suivie d’une gestation quelle que
soit la méthode ayant permis d’affirmer la gestation. Celle-ci devra
être confirmée si l’on veut que les paramètres d’évaluation de la
fertilité soient fiables.
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INTERVALLE 1EREINSEMINATION –
INSEMINATION FECONDANTE
|
Cet intervalle peut être assimilé àla période de
reproduction (pour autant que celle-ci se termine par une insémination
fécondante). Il ne peut être calculé que sur les vaches dont la
gestation a été confirmée. L’intervalle [I1-If] doit être égal à 21
multiplié par le nombre d’inséminations réalisées moins une [21 x (nb
IA - 1)]. Une valeur inférieure à 25 jours pour la moyenne de troupeau
est recommandée.
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INTERVALLE ENTRE LE VELAGE ET
LA PREMIERE CHALEUR
|
sa valeur moyenne pour le troupeau est calculée à
partir des intervalles individuels entre chaque vêlage enregistré
pendant la période du bilan et la première chaleur détectée par
l'éleveur. Il doit s’interpréter avec son corollaire direct, à savoir
le pourcentage d’animaux détectés en chaleurs au cours des 50 premiers
jours du postpartum (V. œstrus). La valeur moyenne de [V-C1] en élevage
laitier doit être inférieure à 40 jours.
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INTERVALLE ENTRE LE VELAGE ET
LA PREMIERE INSEMINATION
|
= période d'attente. ce paramètre revêt un aspect
essentiel de l'évaluation de la politique de mise à la reproduction des
vaches après le vêlage par l'éleveur. Sa valeur moyenne pour le
troupeau est calculée à partir des intervalles individuels entre chaque
vêlage enregistré pendant la période du bilan et la première
insémination suivante. Dans un troupeau, 85 % des vaches devraient être
inséminées lors de chaleurs observées entre le 55e et le 90e jour du
postpartum.
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INTERVALLE ENTRE LE VELAGE ET
L’INSEMINATION FECONDANTE
|
= V-If ou en anglais days open . Le calcul de ce
paramètre suppose que soit définie la méthode de confirmation de la
gestation puisqu’il ne prend en compte que les animaux pour lesquels la
gestation a été constatée, précocément ou tardivement. Sa valeur
moyenne est établie à partir de chaque intervalle entre le vêlage et
l'insémination reconnue comme fécondante. Cet intervalle doit être
complété par les vaches inséminées mais non fécondées plus de 120 jours
après le vêlage. L’intervalle [V-If] devrait être de 85 jours. Une
intervention vétérinaire est souhaitable si l’intervalle est supérieur
à 100 jours ou si plus de 15 % des vaches mises à la reproduction ont
un [V-If] supérieur à 120 jours.
|
|
INTERVALLE ENTRE VELAGES
|
intervalle moyen entre les vêlages observés au
cours de la période du bilan et les vêlages précédents. On lui préfère
l’intervalle entre le vêlage et l’insémination fécondante. L’intervalle
entre vêlages présente en effet l’inconvénient de ne pas prendre en
compte les primipares ni les vaches éventuellement réformées gravides.
Par ailleurs, sa valeur est trop rétrospective.
|
|
INVOLUTION UTERINE
|
ensemble des modifications anatomiques,
histologiques, bactériologiques, hormonales et biochimiques de l’utérus
le rendant à nouveau apte à assurer une gestation. Elle dure
normalement de 25 à 35 jours. (V. retard d’involution utérine).
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ISOGAMIE
|
Principe de transmission dun patrimoine génétique
au travers de cellules de taille égale. Chaque cellule sexuelle est
quasi identique à l'autre. A l'opposé on a l'anisogamie.
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JUMEAUX MONOZYGOTES
|
Individus issus de la division naturelle ou
artificielle d'un oeuf et possédant donc le même génôme. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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kyste
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En reproduction, il s'agit d'une structure
ovarienne à paroi mince (kyste folliculaire) ou plus moins épaisse
(kyste folliculaire lutéinisé), contenant du liquide, résultant de
l’absence d’ovulation, associée ou non à une modification du cycle
œstral. Son identification se base sur la mesure de son diamètre,
supérieur à 2 voire 2,5 cm, et/ou sur sa persistance sur l’ovaire pendant
plusieurs jours.
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KYSTES FOLLICULAIRE
|
ou follicule kystique. Follicule à paroi mince,
identifié par échographie comme une structure anéchogène, sphérique,
ovoïde ou polygonale.
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KYSTES FOLLICULAIRE LUTEINISE
|
ou follicule kystique lutéinisé ou kyste
lutéinisé. Follicule à paroi épaisse présentant en périphérie un
certain développement de tissu lutéal qui justifie également son
appellation de kyste à paroi épaisse. L’examen échographique permet de
mesurer de manière plus précise l’épaisseur du tissu lutéal (= 5 mm) et du diamètre de la cavité centrale (supérieur
à 20 mm).
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KYSTES LUTEINISES
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Voir kyste folliculaire lutéinisé
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LAITIERE
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se dit d’une vache qui est élevée pour produire du
lait.
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LH
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LH ou luteinizing hormone. Gonadotropine d’origine
hypophysaire impliquée dans la maturation finale des follicules et des
ovocytes, l’ovulation et le développement lutéal.
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Licol marqueur
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Encore appelé harnais marqueur, le système est
fixé au niveau de l'auge des taureaux ou du sternum des béliers ou
étalons. Il consiste en un réservoir de colorant ou en un bloc de
paraffine colorée. Le système est largement utilisé en élevage ovin.
|
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LOCHIES
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écoulements physiologiques faisant suite à
l’expulsion du fœtus et observables au cours des 15 premiers jours
suivant le vêlage. Elles contiennent des liquides fœtaux, des fragments
d’enveloppes fœtales, des débris cellulaires, des cellules sanguines et
inflammatoires et des bactéries.
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LUTEOLYSE
|
processus physiologique caractérisé par un arrêt
de la synthèse et
par uneade progestérone par le corps jaune sous
l’influence d’une PGF2 régression morphologique du corps jaune.
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Lutropine
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ou LH ou luteinizing hormone. Gonadotropine
d’origine hypophysaire impliquée dans la maturation finale des
follicules et des ovocytes, l’ovulation et le développement lutéal.
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MALADIE CLINIQUE
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dysfonctionnement de l'organisme détectable par un
ou plusieurs sens du clinicien directement ou à l’aide d’instruments
simples.
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MALADIE DES GENISSES BLANCHES
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(en anglais White heifer disease). Pathologie congénitale, liée à un gène autosomal
récessif, caractérisée par une hypoplasie ou aplasie d’une partie des
organes dérivés des conduits de Müller : oviducte, utérus et vagin.
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MALADIE SUBCLINIQUE
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trouble fonctionnel ou anatomique détectable
seulement par des tests de laboratoire ou d'autres moyens diagnostiques
plus ou moins complexes.
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MATRICE
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Voir utérus.
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MELATONINE
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Hormone synthétisée par la glande pinéale à partir
de la sérotonine pendnat les phases nocturnes ou obscures et
transmettant à l'organisme les informations relatives à la durée de
l'éclairement quotidien. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA
Editions. 2001).
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METŒSTRUS
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période du cycle œstral d’une durée de 5 à 6 jours
comprise entre la fin de l’œstrus et la période où le corps jaune
devient sensible à la PGF2α.
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METRITE
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ou endométrite. Etat inflammatoire de l’utérus. On
distingue deux types de métrite : 1. La métrite aiguë (métrite
puerpérale, septicémique, toxique ou suraiguë) se traduisant par des
symptômes généraux et locaux graves au cours des deux premières
semaines suivant le vêlage ; 2. La métrite subaiguë ou chronique,
encore appelée métrite post-puerpérale, apparaissant au-delà des deux
premières semaines suivant le vêlage, sans symptômes généraux. Ce
deuxième type de métrite s'accompagne d'écoulements de flocons de pus
(grains de riz) le plus souvent au cours des chaleurs (métrite du 1er
degré), d’écoulements muco-purulents (métrite du 2e degré) ou
d’écoulements nettement purulents (métrite du 3e degré, pyomètre). Dans
un troupeau laitier, la fréquence normale des métrites est inférieure à
10 % si elles sont mises en évidence par l’éleveur et inférieure à 20 %
si le diagnostic a été établi sur la base d’examens systématiques
effectués par le vétérinaire au cours des 50 premiers jours du
postpartum.
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MISE-BAS
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Voir parturition.
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MIV
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maturation in vitro. Processus impliquant la
culture in vitro de l’ovocyte, lui permettant d’atteindre une complète
maturation cytoplasmique et membranaire, essentielle à la fécondation
et à la production d’embryons viables.
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mobilité
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Le terme est impropre. Il conviendrait de parler
de motilité (de l'anglais motility). En effet, les spermatozoïdes se
meuvent par eux-mêmes et ne se déplacent pas passivement. On parle
néanmoins de spermatozoïdes mobiles car le terme motile n’existe pas en
français. On distingue la motilité individuelle et massale.
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MOET
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(multiple ovulation and embryo transfer) protocole
visant à augmenter la pression de sélection par la voie femelle en
utilisant la superovulation et la transplantation embryonnaire.
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MOIS MOYEN DE LACTATION
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moyenne en mois, au moment de la visite, de la
durée de la lactation de toutes les vaches traites du troupeau.
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MOMIE
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fœtus mort in utero et non expulsé, complètement
desséché. Correspond à une forme particulière d’avortement.
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MONORCHIDIE
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anomalie caractérisée par la migration d’un seul
testicule dans l’une ou l’autre bourse.
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MONOTOQUE
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(adj. : monotocique) espèce chez qui la femelle
donne habituellement naissance à un seul jeune lors d’une même mise-bas
(vache, jument, femme..). Contr. polytoque.
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Monte active
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= mounting activity
Ce signe consiste en une attitude de chevauchement d'une vache en
chaleurs ou non pouvant se manifester par une vache en chaleurs ou non.
Elle constitue souvent un prélude au comportement de monte pasive s'il
est manifesté par une femellle en chaleurs.
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Monte passive
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Signe majeur de l'oestrus, elle consiste en une
acceptation du chevauchement et se traduit indirectement par un
ébouriffement des poils de la croupe, de la base de la queue et des
tubérosités ischiatiques, et parfois même des érosions cutanées. De
même, la croupe et les flancs de ces animaux sont souvent souillés. Le
réflexe lombaire se trouve accentué.
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MORTALITE EMBRYONNAIRE
|
interruption de la gestation durant la période
embryonnaire. On distingue la mortalité embryonnaire précoce (avant le
16e jour de gestation) et la mortalité embryonnaire tardive survenant
entre cette date et le 50ème jour de gestation environ. Cliniquement,
il n’est pas possible de distinguer la mortalité embryonnaire précoce
(sauf dans le cas de récolte d’embryons) de l’absence de fécondation
(infertilité proprement dite). De même, le diagnostic de mortalité
embryonnaire tardive ne pourra être établi que sur la base d’un constat
précoce de la gestation (progestérone, PSPB, échographie) suivi d’un
constat tardif de gestation négatif. Les retours décalés ou les cycles
allongés ne sont pas systématiquement imputables à la mortalité
embryonnaire.
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MORULA
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embryon mûriforme comprenant de 32 à 64 cellules.
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MOSAIQUE
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Individu comportant des cellules de constitution
chromosomique différnete à la suite d'une anomalie survenue au cours
des premières divisions de l'oeuf. (In Biotechnologies de la
reproduction. INRA Editions. 2001). EN : mosaic.
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MUCUS
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sécrétion d’origine utérine et cervicale associée
à une imprégnation du tractus génital par les œstrogènes. Le mucus est
abondant et filant au cours de l’œstrus (glaire ou glaires) et plus
épais et cassant en phase proœstrale et métœstrale. Elle est souvent
teintée de sang 24 à 48 heures après l’œstrus, ce signe étant sans
rapport avec la fécondation.
|
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MULTIGESTE
|
(adj.) se dit d’une femelle qui a été gestante
plus d’une fois. Une femelle multigeste peut cependant être nullipare
si aucune de ses gestations n’a donné naissance à un conceptus
(résorption embryonnaire p.ex.). Une femelle multigeste peut bien sûr
aussi être pluripare (le plus souvent).
|
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MULTIPARE
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(ou pluripare) se dit d'une femelle qui a mis bas
plus d’une fois. Dans les dictionnaires généraux ou médicaux, le terme
s’applique à une femme qui a accouché plus d’une fois et à une femelle
dont la portée comporte plusieurs petits. Pour éviter la confusion
entre ces deux caractères, nous proposons de réserver le terme de
multipare ou de pluripare à toute femelle qui a mis bas plus d’une fois
et d’utiliser, pour les femelles dont la portée comporte plusieurs
jeunes, le terme de polytoque.
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|
NIDATION
|
nidation ou implantation : processus de contact et
d’échanges entre les structures maternelles et embryonnaires observées
entre le 20ème et le 30ème jour de gestation. Le terme implantation est
plus fréquemment employé, en référence au transfert d’un embryon. (Le
terme nidification s’applique aux oiseaux qui font leur nid et non aux
mammifères).
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NON DELIVRANCE
|
Voir rétention placentaire.
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NON-RETOUR
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absence de retour en chaleurs d’une femelle dans
un délai donné (45, 60, ... jours) après une insémination précédente.
V. Taux de non-retour.
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NUBILITE
|
stade de développement d’une génisse lui
permettant de débuter normalement une gestation. La génisse est nubile
lorsqu’elle a atteint 60 % de son poids adulte. A différencier de
puberté.
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NULLIGESTE
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adj. se dit d’une femelle qui, même pubère, n’a
jamais été gestante ou, en tout cas, confirmée comme telle.
|
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NULLIPARE
|
femelle qui n’a jamais mis bas (V. génisse).
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NYCHTEMERE
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Succession naturelle du jour et de la nuit. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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oestrogène
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Les oestrogènes naturels, l'oestrone, l'œstradiol,
et l'oestriol sont, suivant les espèces, synthétisés au niveau des
ovaires, des testicules, des surrénales et du placenta. Il existe aussi
des composés synthétiques, comme le valérate ou cypionate d'oestradiol,
le DES, etc. Leur usage est prohibé chez les ruminants. Les raisons en
sont moins politiques que physiologiques (Résidus) (NDLR).
From http://www.cbip-vet.be
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Oestrogènes
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Les oestrogènes naturels, l'oestrone, l'œstradiol,
et l'oestriol sont, suivant les espèces, synthétisés au niveau des
ovaires, des testicules, des surrénales et du placenta. Il existe aussi
des composés synthétiques, comme le valérate ou cypionate d'oestradiol,
le DES, etc. Leur usage est prohibé chez les ruminants. Les raisons en
sont moins politiques que physiologiques (Résidus) (NDLR).
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Oestrus
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Phase du cycle sexuel se caractérisant par un
signe primaire caractéristique à savoir l'acceptation du chevauchement
ou monte passive (standing heat) et par des signes secondaires. Cette
monte passive se traduit indirectement par un ébouriffement des poils
de la croupe, de la base de la queue et des tubérosités ischiatiques,
et parfois même des érosions cutanées. De même, la croupe et les flancs
de ces animaux sont souvent souillés. Le réflexe lombaire se trouve
accentué. Chez la vache, l'oestrus a une durée moyenne de 15 heures.
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ŒSTRUS
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oestrus ou chaleur ou chaleurs : phase du cycle
œstral au cours de laquelle la femelle accepte le chevauchement.
D’autres signes comportementaux plus mineurs sont exprimés par la vache
: monte active, beuglements, augmentation de l’activité voire, en
stabulation entravée, augmentation du temps passé debout, ... En dehors
de la modification de comportement qui définit à elle seule l’œstrus,
d’autres modifications le caractérisent : maturation folliculaire
terminale, imprégnation œstrogénique maximale, sécrétion de mucus par
l’endomètre et son écoulement à la vulve. De courte durée (12 à 18
heures), l’œstrus s’observe plus au cours de la nuit que du jour. La
détection de cette phase du cycle suppose deux périodes d'observation
journalières : l'une au début de la nuit, l'autre en début de matinée,
en dehors des périodes d'activité des animaux (alimentation, traite,
etc.). L'évaluation de la qualité de la détection des chaleurs par
l'éleveur constitue un aspect essentiel de la conduite de la
reproduction. Divers paramètres sont utilisables.Si la détection des
chaleurs est bonne : a. 85 % des animaux soumis à un constat de
gestation doivent être confirmés gravides, b. 75 % des vaches laitières
doivent avoir été détectées en chaleurs au cours des 50 premiers jours
du postpartum, c. l'intervalle moyen entre chaleurs et/ou inséminations
doit être inférieur à 25 jours, d. plus de 80 % des intervalles entre
chaleurs et/ou inséminations doivent avoir une durée comprise entre 18
et 23 jours, e. les intervalles entre chaleurs et/ou inséminations
supérieurs à 36 jours doivent représenter moins de 15 % de tous les
intervalles, f. un dosage de la progestérone sur un prélèvement de sang
réalisé pendant l'œstrus doit montrer que 90 % des animaux ont une
progestéronémie inférieure à 1 ng/ml.
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ŒSTRUS INDUIT
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œstrus provoqué par un traitement en général
hormonal ou plus spécifiquement chez les petits ruminants par
l’introduction d’un mâle dans le troupeau.
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OEUF
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= zygote, embryon.
Ovocyte fécondé.Ce treme en pratique est largement utilisé pour
désigner tous les stades depuis l'ovocyte mature non fécondé jusque
l'embryon au stade morula, le terme zygote est utilisé pour désigner
les premiers stades du développement embryonnaire cad depuis la
fécondation jusqu'au stade morula. (In Biotechnologies de la
reproduction. INRA Editions. 2001).
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OOPHORITE
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oophorite (ou ovarite) : inflammation (rare) de
l’ovaire faisant habituellement suite à une métrite.
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OPU
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OPU ou Ovum Pick Up : technique de ponction
folliculaire échoguidée visant à prélever par voie transvaginale des
ovocytes en vue de leur fécondation in vitro.
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ORCHITE
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inflammation du testicule.
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OVAIRES
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glandes génitales situées dans l’abdomen,
responsables de la gamétogenèse (développement folliculaire et
ovocytaire) et de fonctions endocrines régulatrices du cycle œstral et
de la folliculogenèse.
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OVAIRES A SURFACE GRANULEUSE
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ovaire ne présentant pas à la palpation manuelle
de structures fonctionnelles ou pathologiques mais dont la surface
n’est pas lisse. Son diagnostic est fréquent lors d’anœstrus ou au
début du métœstrus.
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OVAIRES A SURFACE LISSE
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ovaire ne présentant aucune structure décelable à
la palpation caractérisant souvent les cas d’anœstrus profond et long.
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OVARITE
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Voir oophorite.
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OVIDUCTE
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OVIDUCTE ou salpinx ou trompe : conduit tubulaire,
flexueux, comprenant de l’arrière vers l’avant l’isthme, l’ampoule et
le pavillon. Il assure la captation de l’ovocyte et est le siège de la
fécondation et du développement embryonnaire jusqu’au 4e ou 5e jour.
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OVOCYTE
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gamète femelle au cours de la méiose. Il comprend
2n chromosomes. A différencier d’ovule.
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OVULATION
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expulsion de l’ovocyte du follicule déterminée par
le pic de LH (vache) ou par son augmentation progressive (jument). Chez
la vache, elle survient entre 6 et 15 heures après la fin de l’œstrus.
80 % des juments ovulent 48 heures avant la fin de l’oestrus.
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OVULE
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gamète femelle après ses deux divisions méiotiques
et avant sa fécondation. Il comprend 1n chromosomes. A différencier
d’ovocyte.
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PAG PSPB
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PAG ou Protéine Associée à la Gestation ou Pregnancy Associated Glycoprotein.
Synthétisée par les cellules binucléées du trophoblaste et
caractéristiques du placenta cotylédonaire des ruminants, la PAG (Pregnancy Associated Glycoprotein) ou
PSPB (Pregnancy Specific Protein B) est détectée
dans le sang dès le
15ème (PSPB) ou le 22ème jour (PAG) après la fécondation.
Chez les bovins, sa concentration augmente dans le plasma ou le sérum
entre le 20ème et le 30ème
jour de gestation. Elle est détectable à partir du 30ème
jour de gestation dans la circulation maternelle chez 98 % des femelles
gestantes. En pratique, le prélèvement sera effectué plus de 30 à 35
jours après l’insémination. La
concentration est habituellement inférieure à 1 ng/ml avant le 30ème
jour de gestation et atteint plusieurs centaines de ng/ml au moment de
la parturition (4ng/ml à la 6ème semaine, 159 ng
à la 35ème semaine et 2000 ng 1 à 5 jours avant
le part). La demi-vie de la PAG étant particulièrement longue (7 jours) surtout
si la gestation a été menée à son terme, il est impératif de respecter
une période d’attente de 100 jours après le vêlage pour effectuer un
diagnostic chez la vache .
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PAILLETTE
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Tube cylindrique en plastique d'un volume compris
entre 0.25 et 1 ml servant à congeler les spermatozoïdes, des ovocytes
ou des embryons dans l'azote liquide à -196°C jusque leur insémination ou transfert. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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Palpation
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La palpation manuelle transrectale est une
propédeutique extrêmement importante du tracts génital; Elle offre
divers champs d'application tels que
- l’examen du tractus génital
- le diagnostic de gestation,
- l’insémination artificielle,
- la récolte et transfert d’embryons,
- les traitements intra-utérins,
- le test de perméabilité tubaire,
- la ponction échoguidée
- l’examen obstétrical.
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PARITE
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Le terme parité fait référence au nombre de
gestations complètes encourrues par un animal quelle que soit le nombre
de foetus nés (prolificité). Il comprend les foetus expulsés à terme ou
près du terme mais exclut les pertes embryonnaires ou foetales. La
parité est équivalente au nombre de lactations. On distingue ainsi les
nullipares, les primipares et les multipares.
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PART
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Voir parturition
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PARTHENOGENESE
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Mode de reproduction ne faisant pas intervenir le
spermatozoïde. Le développement parthénogénétique peut être provoqué en
soumettant des ovocytes mûrs non fécondés à différents agents physqiues
ou chimiques (refroidissement, chox électriques, ionophore ...). Chez
les mammifères, le développement d'un embryon pathénogénétique ne va
jamais à terme puisque cela suppose la présence de deux génômes.
On parle aussi de parthénotes ou de parthénogénotes (du grec pathenos :
vierge). (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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PARTURITION
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PART du latin parere qui veut dire enfanter
PARTURITION ou part ou mise-bas (du latin parturire qui veut dire
accoucher) : processus d’expulsion du conceptus : fœtus, liquides et
membranes placentaires. Il comprend trois phases, la première
correspondant à la dilatation des voies génitales et à
l’intensification des contractions utérines, la seconde à l’expulsion
du fœtus proprement dite et la troisième à l’expulsion des annexes
fœtales.
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PENIS
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organe de la copulation, de l’urètre pelvien à
l’extrémité distale des voies génitales. De type fibro-élastique chez
le taureau, il comprend une racine très épaisse, un corps long
caractérisé par son inflexion sigmoïde marquée en dehors de la saillie
et une extrémité libre se terminant par le gland.
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périmètre scrotal
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Le périmètre scrotal (classqiuement mesuré au
moyen d'un ruban métrique) est étroitemet corrélé avec le poids des
testicules et donc avec la production journalière de sperme et sa
qualité donc avec le potentiel reproducteur de l'animal. A ce titre, il
constitue une propédeutique essentielle.
L’American Society for Theriogenology a proposé des valeurs de P.S.
égales à 30, 31, 32, 33 et 34 cm respectivement pour des taureaux âgés de moins de
16 mois, de 16 à 21 mois, de 22 à 24 mois ou de plus de 24 mois.
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PERIODE D ATTENTE
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intervalle entre le vêlage chez la vache (ou la
naissance chez la génisse) et le moment de la première insémination
(Waiting period en anglais).
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Période de gestation
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Cette période est comprise entre le moment de la
fécondation et la phase 2 de la parturition.
En calculant l’intervalle de confiance à 98% pour la durée de la
gestation, la durée moyenne de gestation est de 284 +/- 10 jours chez
les bovins et de 148 +/- 7 jours chez les ovins. La variation de la
durée de la gestation est remarquablement similaire parmi les races de
bovins et de moutons. En conséquence, l’intervalle de 20 jours chez les
bovins et de 14 jours chez les ovins peut être appliqué à la durée
moyenne de gestation pour une race donnée dans les espèces respectives.
Par exemple, la durée de la gestation chez les bovins Angus est de 279
+/- 10 jours, tandis que celle chez les bovins de race Brahmane est de
292 +/- 10 jours. La Brune des Alpes constitue une exception puisque la
durée moyenne de sa gestation est de 291 +/- 14 jours. On peut donc
considérer que 2% des gestations sont de durée anormale soit trop
longue, soit trop courte.
La période de gestation se subdivise en une période embryonnaire et une
période foetale d'une durée respective de 2 et 7 mois. La première peut
être interrompue par une mortalité embryonnaire précoce ou tardive. La
seconde peut être interrompue ou raccourcie par un avortement ou un
accouchement prématuré.
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Période de reproduction
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C'est la période comprise entre la première
insémination et la dernière insémination fécondante (si la vache ou la
génisse est gravide) ou non (si la vache ou la génisse est réformée
sans avoir été gravide).
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PERIODE EMBRYONNAIRE
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période de la gestation comprise entre le moment
de la fécondation et la fin de l’organogenèse, soit le 45e-50e jour de
gestation.
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PERIODE SECHE
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période pendant laquelle la vache n’est ni traite,
ni tétée, ne produit plus de lait. Chez la vache laitière, elle dure
normalement deux mois, soit la période comprise entre l’arrêt de la
traite et le vêlage suivant. Dans un troupeau de vaches laitières, le
pourcentage de vaches taries doit être en moyenne de 15. Les
pourcentages de périodes sèches inférieures à 40 jours et supérieures à
70 jours doivent être inférieurs respectivement à 1 et 5.
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PERIPARTUM
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néologisme regroupant la période qui entoure le
vêlage de moins à plus trois semaines environ.
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perméabilité tubaire
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Une perméabilité tubaire (ou de l'oviducte) est
indispensable à la rencontre de l'ovocyte et du spermatozoïde. La
perméabilité de l'oviducte peut être testée selon les méthodes de Mac
Donald et Dystra (injection de 30 grammes d'amidon par voie intrapéritonéale dans le creux
du flanc et prélèvements toutes les 12 heures pendant 2 à 4 jours de
mucus cervical pour identifier l'amidon au moyen de Lugol) ou d' Otel
et Drum. Ce second test consiste en l'injection d'un indicateur coloré,
la phenylsulphonephtaléine ou PSP dans l'une puis l'autre corne utérine
à 4 heures d'intervalle.
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PEROSOMUS ELUMBUS
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Anomalie foetale consistant en un défaut de
développement partiel u complet de la colonne vertébrale caudalement au
thorax accompagné d'une ankylose des postérieurs. Il semble qu'il y ait
une cause génétique (Schmitt D, De Meijer F. Les dystocies chez la
vache. CD Editions Med'Com).
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PG600
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gonadotrophine chorionique (hCG): 200 UI/dose
gonadotrophine sérique (PMSG): 400 UI/dose
lyophilisat et solution injectable sc, im
Posologie:
Su: 1 dose (5 ml)/animal
Viande: 0 j
flacon 1 x 5 doses + 1 flacon solvant (25 ml)
5 x 1 dose + 5 flacons solvant (5 ml)
From : http://www.cbip-vet.be
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PHEROMONES
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Pheromones ou phérormones ou phéro-hormones :
substances volatiles sécrétées par un animal lui permettant de
communiquer avec un autre animal de la même espèce. Par extension, ce
terme est également utilisé pour désigner des substances de synthèse.
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PHIMOSIS
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réduction de l’ouverture du fourreau empêchant
l’extériorisation normale du pénis
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PHOTOPERIODE
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Durée de l'éclairement par 24 heures. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN :
daylenght, photoperiod.
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PLACENTA
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ensemble des placentomes réalisant un contact
étroit permettant les échanges entre la mère et le fœtus et présentant
des spécificités anatomiques, histologiques et physiologiques propres à
chaque espèce. Chez la vache, la placenta est de type cotylédonnaire,
épithéliochorial.
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PLACENTOME
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ensemble placentaire constitué d’une houppe
choriale et d’un cotylédon maternel (caroncule). Les placentomes sont
palpables manuellement à partir du 80e jour de gestation, visibles par
échographie à compter du 45e jour. Leur nombre est compris entre 70 et
120. Leur diamètre est variable.
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Planipart
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clenbutérol (chlorhydrate): 0,03 mg/ml
solution injectable im, iv
Posologie:
Bo: 0,8 microg/kg (0,3 mg/animal)
Viande: Bo: 6 j, Lait: Bo: 5 j
flacon 50 ml
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PLURIPARE
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Voir multipare.
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PMSG
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PMSG (pregnant mare serum gonadotropin) Voir eCG
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Pneumo-rectum
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Accumulation d'air dans l'ampoule rectale. Elle
résulte d'une lésion du sphincter du rectum ou d'entrées et sorties
trop fréquentes du bras lors d'une palpation manuelle du tractus
génital.
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PNEUMOVAGIN
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présence excessive d’air dans le vagin résultant
d’un manque de tonicité des lèvres vulvaires et de leur coaptation
faisant le plus souvent suite à un vêlage dystocique.
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Podomètre
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Etant donné l'augmentation (4 fois plus que les
vaches qui ne sont pas en chaleurs) de l'activité physique présentée
par les animaux au cours de l'œstrus de l'oestrus, il est possible de
mette en place un podomètre au niveau du métatarse pour évaluer les
distances parcourues.
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POLYSPERMIE
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Fécondation d'un ovocyte par plusieurs
spermatozoïdes. Les embryons polyspermiques ne sont pas viables. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN
polyspermy.
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POLYTOQUE
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(Adj. : polytocique). espèce chez qui la femelle
donne habituellement naissance à plusieurs jeunes lors d’une même
mise-bas (truie, chienne..). Contr. monotoque.
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PONCTION FOLLICULAIRE
ECHO-GUIDEE
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Voir OPU.
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POSTPARTUM
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littéralement période après le part. Elle fait
selon les auteurs référence à des critères physiologiques (récupération
de la sensibilité hypophysaire à la gonadolibérine, délai
d’augmentation de la progestéronémie), anatomiques (involution
utérine), zootechniques (apparition de la première chaleur, première
insémination). Aussi, dans un souci de simplification la
définissons-nous comme la période des deux premiers mois suivant le
vêlage.
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POURCENTAGE DE VACHES GRAVIDES
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compte tenu d’un intervalle de vêlage de 365
jours, d’un délai de diagnostic de gestation de 2 mois et d’une durée
de gestation de 9 mois, un troupeau dont les vêlages sont répartis
toute l’année doit toujours comporter au moins 60 % de vaches
confirmées gravides (7 mois/12 mois).
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PREPUCE
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communément appelé fourreau, c’est une enveloppe
cutanée qui abrite la partie libre du pénis à l’état de repos. Il
comporte deux lames, externe et interne, toutes deux de type
tégumentaire. Dans le langage courant et à tort, il est habituel
d’utiliser ce terme uniquement pour la lame interne, réservant le terme
de fourreau pour la lame externe.
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PRID
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From http://www.cbip-vet.be
- Progestérone Releasing Intravaginal Device
progestérone: 1,55 g/spirale
spirale à usage intravaginal
Posologie:
Bo (min 35 j après le vêlage): 1,55 g/animal (7j)
Administrer des prostaglandines 24 h avant l'enlèvement de la spirale
Viande: 0 j; Lait: 0 j; Viande et lait peuvent être délivrés pour la
consommation humaine durant la période de traitement
spirales 10 ou 40
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PRIMIPARE
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se dit d'une femelle qui n'a accouché qu'une seule
fois. Opposé à multipare et à pluripare. Vache souvent appelée à tort
génisse.
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progestagène
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= progestogène, progestatif. hormone possédant une
même structure de base, le noyau cyclopentanoperhydrophénantrène, et
des propriétés communes , à savoir l'inhibition de la libération des
hormones hypophysaires LH et FSH, l'épaississement du mucus cervical,
le développement de l'endomètre et le maintien de la gestation. Ils
peuvent être naturels (progestérone) ou de synthèse.
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Progestagènes
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From http://www.cbip-vet.be
Les molécules possédant une activité progestative
sont soit d'origine naturelle, comme la progestérone, soit d'origine
synthétique, dérivées de la progestérone ou de la
17-hydroxyprogestérone. Enfin, certaines proviennent de la testostérone
ou de la nortestostérone, auxquelles des radicaux substitués confèrent
une activité hautement progestative (allyl-trenbolone). Certains
composés ont gardé des propriétés androgéniques et anabolisantes comme
le méthylestrénolone et dans une moindre mesure le lynestrénol et
certains dérivés de la 19-nortestostérone. D'autres exercent des effets
anti-androgénique importants comme l'acétate de delmadinone. Toutes ces
molécules ne sont pas disponibles sous forme de médicaments à usage
vétérinaire.
La progestérone est
naturellement produite au niveau du corps jaune mais aussi des
testicules et du placenta dans certaines espèces. Administrée per os,
cette molécule naturelle subit, comme les oestrogènes naturels, un
effet de premier passage hépatique important.
La biodisponibilité des molécules de synthèse est habituellement
meilleure. L'administration parentérale et vaginale est également
possible. La progestérone se lie à différentes protéines plasmatiques
telles que l'albumine et la transcortine. L'importance de cette liaison
à des protéines transporteuses est variable d'une espèce à l'autre. Les
progestagènes, généralement utilisés à des doses
pharmacologiques, induisent des effets indésirables plus ou moins
importants selon l'espèce animale et les molécules utilisées. Ainsi,
ils peuvent provoquer de la prise de poids, une intolérance au glucose,
du diabète sucré et de l'hyperadrénocorticisme. Leur usage est
déconseillé dans certains états pathologiques et physiologiques comme
le diabète sucré, les tumeurs hormono-dépendantes et les infections de
l'appareil reproducteur. Les progestagènes ne sont pas, de manière
générale, administrés durant la gestation mais ils peuvent parfois
s'avérer utiles pour la prévention des mises bas prématurées en
supportant l'effet lutéal. Les progestatifs ayant conservé des
propriétés androgéniques ou anti-androgéniques sont contre-indiqués
pendant la grossesse. Administrés erronément durant la gestation, ils
peuvent induire de la cryptorchidie et des anomalies de la
différentiation sexuelle, des troubles du développement pondéral, ainsi
qu'un retard voire une inhibition totale de la parturition. L'emploi
des progestagènes injectables et de longue durée d'action est, pour ces
raisons, à proscrire durant la gestation. Vu l'effet prédisposant de
ces molécules aux infections utérines et aux pathologies tumorales,
notamment au niveau mammaire, l'administration répétée et à long terme
est déconseillée. C'est le cas chez les petits animaux, dans le cadre
de la prévention de l'oestrus. Chez le mâle, l'utilisation répétées de
fortes doses de progestagènes pourrait compromettre la fertilité et le
comportement reproducteur. Enfin, lors d'utilisation continue, des cas
de gynécomastie, de tumeur mammaire et d'apparition de sécrétions
lactées ont été décrits.
Chevaux
Les indications pour l'administration d'altrénogest (Régumate équine d' Intervet)
dans cette espèce animale sont:
- Prévention de l’avortement précoce ou de la mortalité embryonnaire.
L’efficacité d’altrénogest dans cette indication n’est pas suffisamment
prouvée jusqu’à présent.
- Synchronisation et induction des chaleurs.
- Le traitement des juments avec ovaires multifolliculaire
Bovins
Une spirale vaginale contenant de la progestérone (PRID alpha de Ceva) peut être implantée chez les vaches cyclées pour
la synchronisation de l'oestrus. La spirale peut être placée 35 jours
minimum après le vêlage puis retirée après 7 jours. Afin de garantir
l’induction de l’oestrus chez tous les animaux traités, le traitement
de progestérone doit être accompagné d’une injection de prostaglandine
24 heures avant l’enlèvement de la spirale.
Porcs
Les indications pour l'administration d'altrénogest (Régumate d'Intervet) dans
cette espèce animale sont: synchronisation de l'oestrus chez les
cochettes cyclées. L'adjonction d'altrénogest dans l'alimentation,
pendant 18 jours, aboutit, 5 à 6 jours après l'arrêt du traitement, à
des chaleurs fertiles.
- Synchronisation de l'oestrus chez des truies primipares. Si
l'altrénogest est fourni avec l'alimentation durant trois jours à
partir du sevrage, des chaleurs fertiles se produiront au bout de
quelques jours. Au cours de la portée qui suivra, le nombre de jeunes,
nés vivants, peut également être augmenté.
Petits ruminants
L'acétate de médroxyprogestérone en éponge intravaginale est indiqué chez la brebis
dans les cas suivants:
- induction de l'oestrus. Si l'on souhaite faire saillir ou
inséminer les brebis et dehors de la saison, il est nécessaire de
provoquer l'oestrus. Ceci est possible grâce à une éponge intravaginale
mise en place pendant 13 jours. Après avoir enlevé l'éponge, la brebis
doit recevoir également une injection de PMSG afin d'optimaliser la
durée de la période de fertilité.
- synchronisation de l'oestrus. Si l'on souhaite obtenir simultanément
un groupe de brebis en chaleur, il est nécessaire de synchroniser
l'oestrus. Les éponges peuvent être utilisées pour cette indication. Le
traitement avec de la PMSG après l'enlèvement des éponges n'est pas
nécessaire.
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progestérone
|
La progestérone est un progestagène (ou
progestogène). De nature stéroïdienne, cette hormone est secrétée par
le corps jaune et le placenta. Elle joue et notamment un rôle essentiel
de maintien de la gestation. Durant le cycle sexuel, sa synthèse
augmente durant le métoestrus, est maximale durnat le dioestrus et
diminue durant le prooestrus.
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PROLIFICITE
|
pour un individu, nombre de nouveau-nés vivants ou
morts par mise bas. Pour un troupeau, rapport entre le nombre total de
veaux nés et le nombre de vêlages. Elle s’exprime également en
pourcentage de vêlages gémellaires.
|
|
PRONUCLEUS
|
Noyaux se formant dans l'ovocyte juste a^près la
fécondation à partir du génôme paternel (pronucleus mâle) et du génôme
maternel (pronucleus femelle). (In Biotechnologies de la reproduction.
INRA Editions. 2001). EN : pronucleus.
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PROŒSTRUS
|
période du cycle œstral d’une durée de 2 à 3 jours
correspondant à la régression du corps jaune et au développement d’un
nouveau follicule ovulatoire.
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PROPULSION
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Encore appelée rétropulsion, cette manoeuvre
obstétricale consiste à refouler dans la cavité utérine, le foetus ou
l'une de ses parties (tête, membres) pour corriger une position ou
posture foetale.
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PROSTAGLANDINES
|
aahormones sécrétées essentiellement par
l’endomètre. La PGF2 une activité lutéolytique et, dans une moindre
mesure, ocytocique ; elle existe sous forme naturelle ou d’analogues de
synthèse.
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PROSTATE
|
complexe glandulaire situé à l’abouchement des
ampoules déférentielles dans l’urètre.
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PSEUDO-HERMAPHRODISME
|
Voir hermaphrodisme.
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PSP
|
PSP ou phenylsulphonephtaléine.
Cet indicateur de pH permet de tester la perméabilité des oviductes
(Test d'Otel et Drum).
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|
PSPB
|
PSPB (pregnancy specific protein de type B) ou PAG
protéine associée à la gestation ou Pregnancy Associated Glycoprotein)
: hormone spécifique de la gestation des ruminants sécrétée par les
cellules chorioniques ayant migré dans l’endomètre, détectable dans le
sang maternel à partir du 30ème jour de gestation et jusqu’au 100e jour
suivant la parturition.
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PUBERTE
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apparition des caractéristiques d’un animal qui le
rendent apte à reproduire. Chez la femelle, apparition des premières
chaleurs et, chez le mâle, apparition dans l’éjaculat des premiers
spermatozoïdes.
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PUERPERIUM
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période du postpartum comprise entre le vêlage et
la fin de l’involution utérine.
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PYOMETRE
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accumulation importante de pus dans la cavité
utérine associée dans la plupart des cas à un corps jaune fonctionnel
et à une fermeture complète ou partielle du col utérin. Voir métrite.
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RANG MOYEN DE LACTATION
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paramètre exprimant le nombre moyen de lactations
des vaches du troupeau. Les valeurs habituellement observées sont
comprises entre 1,9 et 2,7.
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REACTION ACROSOMIQUE
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= réaction acrosomiale.
Fusion par plages de la membrane plasmique et de la membrane
acrosomique externe recouvrant la partie antérieure de la tête du
spermatozoïde, suivie d'un détachement de ces membranes et de la
libération du contenu de l'acrosome. (In Biotechnologies de la
reproduction. INRA Editions. 2001). EN : acrosome reaction.
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Receptal
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buséréline acétate: 0,0042 mg/ml
solution injectable iv, im, sc
Posologie:
Eq: 5 - 10 ml
Bo: 2,5 - 5 ml
lapin: 0,2 ml
Viande: 0 j, Lait: 0 j
flacon 5 x 10 ml
From http://www.cbip-vet.be
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RECEVEUSE
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Se dit d'une femelle chez laquelle des embryons
prélevés sur une donneuse ou issus d'une FIV sont transférés soit par
voie vaginale, par coelisoscopie ou par laparotomie. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN :
recipient, recipient female.
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RECRUTEMENT
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Le terme "recrutement" s'applique à tout follicule
qui a dépassé le stade auquel habituellement la plupart des follicules
deviennent atrétiques. Il concerne donc chez les ruminants 2 à 5
follicules de taille comprise entre 3 et 6 mm.
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Régumate
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From http://www.cbip-vet.be
altrénogest: 4 mg/ml
solution po avec l'alimentation
Posologie:
Su:
- truie primipare: 5 ml pj (3 j)
- cochette cyclée: 5 ml pj (18 j)
Viande: 3 sem
flacon 360 ml
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Régumate équin
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From : http://www.cbip-vet.be
altrénogest: 2,20 mg/ml
solution po (avec l'alimentation)
Posologie:
Eq: 0,044 mg/kg pj (10 j)
Viande et abbats: 21 j
Ne pas administrer aux Eq dont le lait est destiné à la consommation
humaine
flacon 150 ml, 250 ml, 300 ml, 1000 ml
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REPEAT-BREEDING
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terme anglais désignant un syndrome affectant une
vache (dite repeat-breeder) non gravide après deux inséminations
artificielles ou naturelles malgré une activité cyclique régulière et
l’absence de toute cause majeure cliniquement décelable susceptible
d'être responsable de son infertilité. Il semblerait que cette
appellation ne concerne qu’un animal infertile sur cinq. Tout
repeat-breeder est infertile, la réciproque n’étant pas vraie. Ce terme
est souvent à tort utilisé pour désigner tout animal infertile.
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RETARD D’INVOLUTION UTERINE
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état pathologique caractérisé par la persistance
d’une ou de deux cornes utérines de diamètre supérieur à 5 cm plus de 30 jours après le vêlage.
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RETENTION ANNEXIELLE
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Voir rétention placentaire
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RETENTION D’ARRIERE-FAIX
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Voir rétention placentaire
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RETENTION PLACENTAIRE
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non expulsion des membranes fœtales dans les 24
heures suivant le vêlage. Elle est dite primaire si elle résulte d’un
manque de séparation des parties maternelle et fœtale du placenta et
secondaire (exceptionnelle) si elle résulte d’une absence d’expulsion
du chorion déjà détaché dans la cavité utérine.
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RETOUR DECALE
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retour en chaleurs se produisant moins de 18 jours
ou plus de 23 jours après une insémination. Notion utilisée dans la
pratique courante mais d’interprétation difficile.
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Révélateur de chevauchement
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Dispositif permettant d'identifier indirectement
un comportement de monte passive cad l'acceptation d'un chevauchement.
La simple application de peinture plastique ou de vernis émaillé sur le
sacrum et les premières vertèbres coccygiennes des femelles constituent
un système efficace et peu onéreux. L'animal chevauchant son partenaire
en état d'acceptation effacera ou dispersera ces marques colorées lors
de sa retombée sur le sol. Des dispositifs appelés Kamar et Oestruflash
sont également commercialisés. Ils consistent en une pochette de
colorant fixé sur le dos de l’animal à proximité de la base de la
queue. La pochette sous la pression d’un chevauchement se colore en
rouge dans le premier cas ou en rouge phosphorescent dans le second
cas.
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ROTATION
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Manoeuvre obstétricale consistant à faire
effectuer au fœtus un mouvement de révolution sur son axe longitudinal
pour le placer en position dorso ou lombo-sacrée.
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SALPINX
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Voir oviducte.
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SANIES
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écoulements pathologiques d’origine génitale
faisant suite à la mise bas. Opposé à lochies.
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Schistosomus reflexus
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Anomalie du développement foetal consistant en en
une fissure abdominale et thoracique ventrale et longitudinale qui
entraîne une éventration totale des viscères. Le foetus présente une
dorsoflexion importante ainsi qu'une ankylose de la colonne vertébrale
et des pattes. Cela s'accompagne de dystocies sévères. L'arrêt de
développement de l'amnios en serait une des causes possibles (Schmitt
D, De Meijer F Les dystocies chez le vache. CD Les Editions Med'Com)
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Score corporel
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= body condition score.
L'évaluation de l'état corporel est basée sur l'examen visuel et/ou par
palpation de la région caudale d'une part (base de la queue et
ischiums) et de la région lombaire d'autre part (apophyses épineuses et
transverses des vertèbres lombaires et iliums).
La longueur et l'aspect du poil pouvant être différents selon les
individus, la palpation manuelle des deux régions avec la même main
permet habituellement de réaliser une meilleure estimation que la
simple inspection visuelle.
L'état corporel est habituellement évalué par des valeurs numériques
comprises entre 0 et 5, des valeurs exprimées en demi ou en quart
d'unités pouvant également être attribuées.
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SCOTOPHASE
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Phase obscure du nycthémère. (In Biotechnologies
de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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SCROTUM
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ensemble des enveloppes externes du testicule, de
l’épididyme et de la partie proximale du canal déférent, comprenant le
tégument cutané et le dartos.
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SELECTION
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La sélection fait référence au processus par
lequel, au cours d'une vague de croissance folliculaire, parmi les
nombreux follicules recrutés, seuls arriveront au stade préovulatoire
des follicules en nombre caractéristique de l'espèce ou de la race.
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SEMENCE
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Voir sperme.
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SEVRAGE
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arrêt de l’alimentation lactée naturelle ou
artificielle.
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SPERMATOCYTOGENESE
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spermatocytogenèse assure par un processus
mitotique dont le nombre est variable selon les espèces la
transformation d'une spermatogonie A (chromatine poussiéreuse) en
spermatogonie B (chromatine croutelleuse) puis en spermatocyte 1. Cette
phase dite de multiplication a une durée d'une douzaine de jours. Elle
se déroule essentiellement au niveau de la membrane basale du tube
séminifère.
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SPERMATOGENESE
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Ensemble des transformations cellulaires visibles
au niveau de l'épithélium séminifère et aboutissant à la formation d'un
spermatozoïde (Chenoweth et Kastelic In Large Animal Theriogenology
Saunders 2007 pp225).
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SPERMATOZOÏDE
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gamète mâle (n chromosomes) apte, après
capacitation, à féconder un ovule.
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SPERME
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Sperme ou semence : liquide émis par éjaculation,
constitué des spermatozoïdes et du produit de la sécrétion des glandes
génitales.
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SPERMIATION
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La spermiation constitue la phase de
différenciation (14 étapes) de la spermatide en spermatozoïde au niveau
des cryptes du tube séminifère. Elle est suivie de la libération du
spermatozïde dans la lumière du tube séminifère.
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SRY
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: gène SRY. Gène spécifique du chromosome Y
capable d'indurie la différenciation des testicules. (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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STATUT REPRODUCTEUR DU
TROUPEAU
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Voir HRS.
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STERILITE
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incapacité considérée comme irréversible pour un
animal de se reproduire.
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Stimufol
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follitropine: 0,5 mg
lutropine: 0,1 mg
lyophilisat et solution injectable im
Posologie:
La dose sera répartie sur 4 j (2 injections pj)
Bo: 0,45 - 0,5 mg pFSH
génisse: 0,32 - 0,36 mg pFSH
Temps d'attente: 0 j
flacon lyophilisat + 10 ml solvant
From : http://www.cbip-vet.be
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SUIVI DE REPRODUCTION
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approche coordonnée entre le vétérinaire et
l’éleveur pour permettre une maîtrise de la reproduction du troupeau,
grâce à des périodes optimales d'examens cliniques des animaux et une
anamnèse aussi complète que possible, autorisant l’établissement d’un
diagnostic précis et la mise en œuvre d’un traitement approprié.
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SUIVI DE TROUPEAU
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approche coordonnée, comme pour le suivi de
reproduction , mais intégrant l’ensemble des productions et de leur
moyens zootechniques et sanitaires dans l’ élevage.
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SUPEROVULATION
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= ovulation multiple, polyovulations.
Elévation du nombre d'ovulations d'une femelle au cours d'un cycle,
provoquée par l'administration d'hormones gonadotropes.
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SUZI
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EN : Sub zonal injection, Subzonal insémination.
Technique consistant à injecter plusieurs spermatozoïdes capacités dans
l'espace périvitellin d'un ovocyte mature à l'aide d'une micropipette.
(In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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SYNCHRONISATION DES CHALEURS
|
traitement généralement hormonal visant à
provoquer la venue simultanée en œstrus de plusieurs femelles.
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TARISSEMENT
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au sens strict, c’est l’arrêt de la lactation,
qu’il soit naturel ou provoqué, que l’on considère les phénomènes
physiologiques ou les pratiques zootechniques qui y sont associés. Plus
largement, c’est la période de régression de la mamelle (involution)
jusqu’à la cessation totale de la sécrétion lactée. Ce terme est
également utilisé pour désigner la période pendant laquelle la vache
n’est pas traite, synonyme alors de période sèche.
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TAURE
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Voir génisse.
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TAUX DE GESTATION
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rapport entre le nombre de vaches considérées
comme gravides, par l’une ou l’autre méthode permettant de constater la
gestation, et le nombre de vaches inséminées pour lesquelles un constat
de gestation ou de non gestation a été établi. Comme d’autres
paramètres de fertilité, il peut se calculer sur les seules
inséminations premières, secondes, … ou encore, compte tenu de la
taille des troupeaux, sur l’ensemble des inséminations. Le taux de
gestation en 1ère insémination doit être supérieur à 55 %.
|
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TAUX DE MISE BAS
|
rapport entre le nombre d’animaux ayant vêlé et le
nombre d’animaux inséminés. Comme d’autres paramètres de reproduction,
il peut se calculer sur les seules inséminations premières, secondes, …
ou encore, compte tenu de la taille des troupeaux, sur l’ensemble des
inséminations (TMB global). Il faut tenir compte du fait que certaines
vaches inséminées peuvent avoir été réformées sans qu’un constat de
gestation n’ait pu être fait. Le taux de mise bas total doit être
supérieur à 85 %. En 1ère insémination il doit être supérieur à 50 %.
|
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TAUX DE NON RETOUR
|
Rapport entre le nombre d’individus n’ayant pas
été réinséminés avant un délai défini (45, 60, 90 voire 120 jours) et
le nombre d’animaux inséminés. Critère d’évaluation de la fertilité
classiquement utilisé par les centres d’insémination qui considèrent
comme gravides les vaches ou génisses non réinséminées au cours du
délai préalablement défini. Ce paramètre surévalue la fertilité du
troupeau. Un taux de non retour à 90 jours normal est compris entre 60
et 65 %.
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TAUX DE REFORME
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rapport entre le nombre total de vaches présentes
à la fin de la période d’évaluation et le nombre de vaches présentes et
réformées pendant la même période. Le taux de réforme doit normalement
être inférieur à 25 %.
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TAUX DE REFORME POUR
INFERTILITE
|
rapport entre le nombre de vaches réformées pour
cause de non gestation après plus de deux inséminations et le nombre
total de vaches réformées. Son calcul n’est pas aisé, compte tenu du
fait que la réforme d’un animal résulte le plus souvent de causes
diverses. Le taux de réforme pour infertilité doit être inférieur à 15
%.
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TAUX DE RETOUR APRES LA 1ERE
INSEMINATION
|
pourcentage de vaches qui sont détectées en
chaleurs après leur première insémination. C’est le critère définissant
le pouvoir fécondant des taureaux. En ce qui concerne les femelles, il
ne présente un intérêt que si l’éleveur détecte bien les chaleurs et,
de ce fait, a peu d’avantages par rapport au taux de non retour. Moins
de 50 % des vaches inséminées devraient être détectées en chaleurs au
cours du mois suivant l’insémination.
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TAUX DE REUSSITE EN PREMIERE
INSEMINATION
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rapport entre le nombre de vaches considérées
comme gravides à un moment donné et le nombre de vaches précédemment
inséminées. Synonyme de taux de gestation en première insémination, il
est plus souvent employé que celui-ci. Associé au taux de vaches
infertiles, il donne une bonne idée de la fertilité globale du
troupeau. Le TRI1 doit être supérieur à 55 %.
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TAUX DE VACHES INFERTILES
|
ce paramètre peut être calculé de deux façons. La
première (méthode approchée) exprime le rapport entre le nombre de
vaches inséminées plus de deux fois, quel qu’en soit le résultat, et
l’ensemble des vaches inséminées au moins une fois. La seconde (valeur
plus réelle) exprime le rapport entre le nombre de vaches inséminées
plus de deux fois et confirmées non gravides et l’ensemble des vaches
inséminées au moins une fois. Le taux de vaches infertiles approché
doit être inférieur à 25 % et le taux de vaches infertiles réel
inférieur à 20 %.
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TAUX DE VELAGE ANNUEL
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rapport entre le nombre de vêlages observés sur
une période et le nombre moyen de vaches présentes au cours de la même
période. Ce paramètre est adapté aux élevages n’ayant pas une politique
de vêlages saisonniers.
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TESTICULES
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glandes génitales situées dans les bourses,
responsables de la spermatogenèse et de la sécrétion d’hormones
interagissant avec les centres hypothalamo-hypophysaires et influençant
les caractères sexuels secondaires et tertiaires.
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Thrill
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En = frisson, frémissement (voir thriller : film
qui fait "peur").
Le thrill constitue un élement important du constat de gestation chez
la vache à partir du 4ème-5ème mois de gestation. Sa palpation manuelle
est rendue possible par l'augmentation du diamètre de l'artère utérine
ipsilatérale puis contralatérale (en fin de gestation) à la corne
gestante. Le pouls apparaît dédoublé. Un premier temps fort, synchrone
de la pulsation cardiaque, est perceptible puis également la sensation
de frémissement qui lui fait suite.
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Tocolytique
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L'isoxsuprine (Duphaspasmin de Fort Dodge) et le clenbuterol (Planipart de Boehringer) permettent la relaxation du myomètre et sont
utilisés pour la planification d'une mise bas imminente chez les bovins
et les ovins ou pour permettre une meilleure manipulation chirurgicale
lors d'opération césarienne ou de manipulation obstétricale chez les
ovins ou les bovins. Une grande attention est requise par le praticien
étant donné l'effet vasodilatateur de ces substances, pouvant
prédisposer l'animal aux hémorragies. De rares cas de polypnée, de
sudation, de tremblements et de tachycardie sont décrits. Ces molécules
ne seront en tout cas pas administrées conjointement à des substances
sympathicomimétiques ou vasodilatatrices. Aucune indication n'est
décrite concernant l'utilisation de ces molécules chez les animaux de
compagnie.
Bovins
- pour retarder le part. Si les tocolytiques sont administrés au début
de l'ouverture du col, le part peut être retardé de 4 à 8 heures sans
conséquence dommageable pour le veau et la vache.
- si une césarienne doit être pratiquée chez la vache avec un utérus
très tonique. En administrant un tocolytique au début de l'opération,
l'utérus sera relâché au moment où il doit être sorti de l'abdomen. La
manipulation de l'utérus s'en trouve grandement facilitée. Après
l'intervention, l'action du tocolytique doit être arrêtée par
l'administration d'oxytocine.
si une intervention obstétricale, comme une foetotomie ou si un
repositionnement doit avoir lieu, au cours duquel un relâchement de
l'utérus est nécessaire. Après l'intervention, l'action du tocolytique
peut être supprimée par administration d'oxytocine.
- pour l'inhibition des contractions utérines indésirables pouvant
apparaître en fin de gestation, en combinaison avec une anesthésie
épidurale.
Ovins
Chez la brebis, les tocolytiques peuvent être donnés pour retarder le
part. Des animaux chez lesquels des tocolytiques ont été administrés
avant le début du part sont assurés de ne pas agneler avant 6 heures.
From : http://www.cbip-vet.be
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TRACTUS GENITAL
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ensemble des organes formant l’appareil génital,
depuis les gonades jusqu’à l’abouchement desdits organes à l’extérieur.
- Chez la femelle, il comprend les ovaires , les oviductes, les cornes
utérines, le corps utérin, le col utérin, le vagin, le vestibule et la
vulve. - Chez le mâle, il comprend les testicules, les épididymes et
leurs enveloppes, les canaux déférents et ampoules déférentielles, les
vésicules séminales, la prostate, une partie de l’urètre, le pénis et
le prépuce.
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TRANSFERT D EMBRYONS
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Transplantation ou transfert d'embryons :
technique consistant à récupérer des embryons dans l’utérus d’une vache
dite donneuse pour les placer dans l’utérus de vaches qui assureront la
gestation, dites receveuses.
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TRANSGENIQUE (ANIMAL)
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Animal dont le génôme a été modifié par
l'insertion ou le remplacement d'un ou bde plusieurs gênes
(Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions)
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TROMPE
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Voir oviducte.
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TROPHOBLASTE
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= trophectoderme. ensemble des cellules
périphériques du blastocyste qui, après prolifération, donneront les
annexes embryonnaires (puis fœtales) (V.chorion). EN : trophoblast,
trophectoderm.
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Trophoblastine
|
De nature protéique, la trophoblastine est
synthétisée par le trophectoderme.
Ce facteur a été identifié chez la
brebis (oTP-1 : ovine Trophoblast protein -1) chez la chèvre
(cOTP-1 : caprine trophoblast protein-1) et chez la vache
(bTP-1 : bovine Trophoblast Protein 1).
La trophoblastine est identifiée dans le
liquide de lavage de la cavité utérine vers le 8ème jour de gestation
chez les brebis et le 12ème jour chez la vache.
Sa concentration augmente de manière
synchrone avec les changements morphologiques de l'embryon. Chez la vache elle peut
encore être détectée jusqu'au 38ème jour de
gestation. Localisée
au niveau de l’endomètre, la trophoblastine n’est pas retrouvée dans le
sang et par conséquent ne peut être utilisée comme méthode de
diagnostic de gestation.
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TUNIQUE VAGINALE
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Voir vaginale.
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UNIPARE
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femelle qui a mis bas une seule fois. S’oppose à
pluripare et à nullipare. Synonyme de primipare.
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UROVAGIN
|
accumulation anormale d’urine dans la portion
crâniale du vagin.
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UTERUS
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UTERUS OU MATRICE : partie de l’appareil génital
de la femelle situé entre le vagin et les oviductes comprenant le col,
le corps et les deux cornes et assurant le développement de l’embryon
puis du fœtus.
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VACHE
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femelle bovine qui a accouché au moins une fois.
Contr. génisse.
VACHE [va†] n.f.- fin XIe ; lat.
vacca. Le mot vache est issu du latin classique vacca
« femelle du taureau », qui peut être rapproché du sanskrit vaçá
qualifiant la génisse qui vêle pour la première fois.
1. Femelle du taureau. Mamelles
(=> 1. pis), écusson d'une vache.
Bouse de vache. La vache meugle, beugle. Jeune vache.
=> génisse, taure. Petit de la
vache. => veau. Vache
qui met bas son veau (=> vêler). Les
vaches paissent, ruminent. « Des vaches rousses et blanches vaguaient,
[...] couchées de biais dans l'herbe » (Genev.). Étable
à vaches. => vacherie. Mettre
les vaches au pré. Vache laitière. Traire les vaches. Lait* de vache. -
Vendue en boucherie sous le nom de bœuf*, la vache a la chair plus
savoureuse que celui-ci. La vaccine, la tuberculose, maladies de la
vache. Maladie de la vache folle (cf. Encéphalite*
spongiforme). - Course de vaches landaises
(=> vachette). La vache, animal
sacré en Inde. Les sept vaches grasses et les sept vaches maigres dont
parle la bible, symbole de l'alternance de l'abondance et de
la disette. - FIG.« Demain ce serait à nouveau les vaches
maigres, les fins de mois difficiles » (R. Floriot). PAR
ANAL. Vache marine. => dugong.
2. Le plancher* des vaches. Montagne à
vaches. (XVIIe) Vache à lait
: personne qu'on exploite, qui est une source de profit pour
une autre. - « Gargantua pleurait comme une vache »
(Rab.). Être gros comme une vache, très gros. Il
pleut comme vache qui pisse, très fort. Comme une
vache qui regarde passer les trains*. - LOC. ADJ. Queue
de vache : d'un roux jaunâtre, terne. - (1860 ; ruer
en vache 1694) Coup de pied en vache :
coup de pied de côté, imprévisible. FIG. Donner des coups de
pied, des coups en vache : agir en traître, hypocritement,
contre qqn. - Manger de la vache enragée : en être
réduit à de dure privations. - « Parler français comme une
vache espagnole » , parler mal le français. - une
vache n'y trouverait pas son veau, se dit d'un grand
désordre. - Ça lui va comme un tablier* à une vache.
- Il pleut comme vache qui pisse, il pleut
énormément - PROV. Chacun son métier, les vaches seront bien
gardées : que chacun se mêle de ses propres affaires et tout
ira mieux.
3. (XVIIe) FIG. VX Femme trop
grosse. - POP. et VX Personne molle et paresseuse. Adj.
Mou. « Depuis que je fais de l'hydrothérapie, cependant, je me sens un
peu moins vache » (Flaub.).
4. (p.-ê. de coup de pied en vache
; arg. 1879) FAM et VIEILLI Agent de police ; policier, gendarme. « On
accuse mon client d'avoir dit : “Mort aux vaches !” » (France). Vache
à roulettes : agent cycliste. => hirondelle.
(1900) FAM. Personne méchante, qui ne passe rien, se venge ou punit
sans pitié. Cette vache de propriétaire. => carne,
chameau, rosse. - Dans un sens plus faible (en parlant d'une
personne dont on a à se plaindre) Ah ! les vaches, ils m'ont
oublié ! - La vache ! exclamation
exprimant l'étonnement, l'indigantion. J'ai reçu un de ces
coups, la vache ! => merde, vacherie.
La vache ! comme c'est beau !
=> putain. - Une vache de...
(intensif). Ils trinquèrent « à la fin de cette vache de
guerre » (Guilloux). Adj. (1880) FAM.
Méchant, sévère. Il a été vache avec moi. =>
salaud. - (Action, chose) C'est
vache d'avoir fait cela. Une critique très vache. L'amour vache
(PAR PLAIS.), où il y a plus de coups que de caresses. - C'est
vache ! se dit aussi d'un contretemps, d'une malchance. -
LOC. Peau de vache : personne méchante. C'est
une vraie peau de vache. Adj. Il
est plutôt peau de vache. - Vache à radioélément
ou vache (av. 1970) :
radioélément à vie longue utilisé pour obtenir un radioélément à vie
courte.
5. Peau de vache (1°) apprêtée en fourrure, en cuir.
Sac en vache. => vachette.
Récipient de toile (peut-être autrefois en cuir de vache) utilisé par
les campeurs pour transporter et conserver l'eau. CONTR. (de 4°) Chic,
2. gentil, indulgent.
Vache a donné vachard, arde - vachement - vacher,
ère - vacherie - vachardise - vacherin - vachette - vaquero - avachir -
vaccine.
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VAGIN
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partie du tractus génital formée d’un conduit
membraneux s’étendant entre le méat urinaire et le col qui y forme une
saillie bien marquée appelée fleur épanouie.
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VAGINALE
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Vaginale ou tunique vaginale : enveloppe séreuse
du testicule et de son cordon, dépendance du péritoine.
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VAGINISME
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état morbide caractérisé par une hyperesthésie de
la vulve, du vestibule et du vagin.
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VAGINITE
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inflammation du vagin due le plus souvent à
l’action de germes banals ou de germes spécifiques responsables de
maladies sexuellement transmissibles. Terme souvent utilisé à tort pour
une inflammation du vestibule.
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VAGINOSCOPIE
|
méthode d’inspection du vagin et de l’orifice
caudal du col réalisée au moyen d’un spéculum ou d’un vaginoscope. Cet
examen vise à dépister précocement les métrites ou à déterminer le
stade du cycle sexuel.
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Vague
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Phénomène de croissances et de régressions
synchrones de plusieurs follicules ovariens. Le processus s'observe au
cours du cycle, du postpartum et de la gestation.
Chaque vague consiste en l'émergence, tous les 7 à 9 jours environ, de
plusieurs follicules, de diamètre égal ou supérieur à 5 mm, parmi lesquels, au bout de quelques jours,
apparaîtra un follicule dit dominant. Chez la vache, le cycle comporte
habituellement 2 parfois 3 vagues apparaissant respectivement aux jours
2 et 11 et aux jours 2, 9 et 16 du cycle, le follicule préovulatoire
étant issu de la dernière vague De la présence de 3 vagues de
croissance folliculaire résulte un allongement de la durée du cycle
(21,5 vs 19,7 jours), de la phase lutéale (18,0 vs 16,7 jours), une
réduction du diamètre du follicule dominant de la première vague .
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VASECTOMIE
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technique de stérilisation consistant à réséquer
le canal déférent sans interférer avec la libido.
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VELAGE
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expulsion du fœtus à terme, c’est-à-dire après 275
jours de gestation. Voir parturition.
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VELAGE PREMATURE
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mise bas entre le 260e et le 275e jour de
gestation d’un fœtus vivant
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VELLE
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Voir génisse.
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VERGE
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Voir pénis.
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VERSION
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Manoeuvre obstétricale manœuvre ayant pour but de
changer la présentation du fœtus. Elle réalisée sur le fœtus entier ou
après embryotomie partielle. Elle est dite céphalique (changement
d ’une présentation transversale en présentation antérieure)
ou pelvienne (changement d ’une présentation transversale en
présentation postérieure).
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VESTIBULE
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partie du tractus génital comprise entre la vulve
et le méat urinaire. Il comprend la fosse clitoridienne et le clitoris.
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VESTIBULITE
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inflammation du vestibule, notamment de la fosse
clitoridienne.
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VIF
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= V-If ou en anglais days open . Le calcul de ce
paramètre suppose que soit définie la méthode de confirmation de la
gestation puisqu’il ne prend en compte que les animaux pour lesquels la
gestation a été constatée, précocément ou tardivement. Sa valeur
moyenne est établie à partir de chaque intervalle entre le vêlage et
l'insémination reconnue comme fécondante. Cet intervalle doit être
complété par les vaches inséminées mais non fécondées plus de 120 jours
après le vêlage. L’intervalle [V-If] devrait être de 85 jours. Une
intervention vétérinaire est souhaitable si l’intervalle est supérieur
à 100 jours ou si plus de 15 % des vaches mises à la reproduction ont
un [V-If] supérieur à 120 jours.
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VITRIFICATION
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Technique de cryoconservation consistant à créer
un éta solide amorphe (état vitreux) sans formation de cristaux de
glace.(In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
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VOIES GENITALES
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ensemble des conduits génitaux par lesquels
transitent les gamètes et, chez la femelle, où se développe le
conceptus. Ne comprend pas les gonades.
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VULVE
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partie la plus caudale du tractus génital située
sous l’anus dont elle est séparée par le périnée, comprenant deux
lèvres musculaires latérales qui en assurent la bonne coaptation et
deux commissures, supérieure et inférieure.
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WHITE HEIFER DISEASE
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V.Maladie des génisses blanches.
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ZONE PELLUCIDE
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ou ZP.
Enveloppe protectrice acellulaire entourant l'ovocyte, formée
principalmeent de trois rypes de glycoprotéines (ZP1, ZP2, ZP3). (In
Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : Zona
pellucida.
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ZYGOTE
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cellule résultant de la fusion des deux pronuclei,
mâle et femelle, dans un ovule. A différencier d’ovule (non fécondé) et
d’embryon (≥ 2 cellules).
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