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Glossaire

 

ACCOUCHEMENT

 

mise au monde d’un ou de plusieurs jeunes au terme de la gestation. Réservé en général à l’espèce humaine, ce terme fait l’objet dans l’espèce bovine d’appellations plus particulières telles que vêlage, mise bas, part ou parturition.

ACETONEMIE

 

A condition characterized by an elevated concentration of ketone bodies in body tissues and fluids. It is more common among high-producing cows in a negative energy balance (The University of Nebraska and The University of Maryland).

ACIDOSE (Acidosis)

 

A condition in which pH of the rumen drops quickly following ingestion of a large meal of grain or forage of too small particle size. Symptoms of acidosis include: off-feed problems, low milkfat test, laminitis, poor body condition, poor reproductive performance, poor production (The University of Nebraska and The University of Maryland).

ACTIVATION

 

Reprise des activités métaboliques et de synthèse de l'ovocyte provoquée par la pénétration du spermatozoïde ou par différents agents physiques ou chimiques (chocs électriques, transporteurs de Ca, alcool...) qui est accompagnée par une élévation brutale de calcium intracellulaire (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

ACYCLIE

 

Voir anoestrus.

AFLATOXINE

 

The toxic material produced by the fungi Aspergillus flavus in feeds during storage under certain conditions of temperature and moisture (The University of Nebraska and The University of Maryland).

ALLAITANTE

 

se dit d’une vache qui allaite son veau, habituellement destinée à fournir de la viande. Synonyme de “bouchère”, “de boucherie”, “à viande”, “viandeuse”. V. laitière.

ALLANTOÏDE

 

annexe embryonnaire dans laquelle se développe la vascularisation placentaire. Elle délimite la cavité allantoïdienne renfermant les produits d’excrétion du système rénal, se présentant sous la forme d’un liquide ambré, de consistance aqueuse.

ALTRENOGEST cv po

 

Progestagène qui trouve ses indications thérapeutiques dans les espèces équine et porcine.

Espèce équine
- Prévention de l’avortement précoce ou de la mortalité embryonnaire. L’efficacité d’altrénogest dans cette indication n’est pas suffisamment prouvée jusqu’à présent.
- Synchronisation et induction des chaleurs.
- Le traitement des juments avec ovaires multifolliculaire

Espèce porcine
Les indications pour l'administration d'altrénogest (Régumate d'Intervet) dans cette espèce animale sont: synchronisation de l'oestrus chez les cochettes cyclées. L'adjonction d'altrénogest dans l'alimentation, pendant 18 jours, aboutit, 5 à 6 jours après l'arrêt du traitement, à des chaleurs fertiles.
- Synchronisation de l'oestrus chez des truies primipares. Si l'altrénogest est fourni avec l'alimentation durant trois jours à partir du sevrage, des chaleurs fertiles se produiront au bout de quelques jours. Au cours de la portée qui suivra, le nombre de jeunes, nés vivants, peut également être augmenté.

AMNIOS

 

annexe embryonnaire entourant l’embryon puis le fœtus. Elle délimite la cavité amniotique renfermant un liquide citrin et visqueux.

AMPOULE DEFERENTIELLE

partie élargie du canal déférent située juste avant l’abouchement de celui-ci dans l’urètre pelvien.

analogue

dérivé chimique de synthèse possédant les mêmes propriétés biologiques qu’une hormone ou une substance à activité endocrinienne.

ANGUSTIE PELVIENNE

= étroitesse de la filière pelvienne pouvant résulter d'une insuffisance de développement du bassin ou de l'accumulation excessive de graisse dans sa partie rétropéritonéale. C'est une cause de dystocie.

ANNEXES EMBRYONNAIRES

ensemble amnios-allantoïde dérivé du trophoblaste.

anoestrus

absence de manifestations œstrales par la femelle (anœstrus vrai ou acyclie). Certains termes tels que subœstrus, chaleurs silencieuses ou frustres ou anaphrodisie sont abusivement utilisés lors d’absence de détection des chaleurs par l’éleveur.

ANŒSTRUS PATHOLOGIQUE

l’anœstrus est dit pathologique lorsqu’il s’accompagne d’une pathologie ovarienne (kystes) ou utérine (pyomètre) ou s’il est de durée excessive avant la puberté (14 mois pour les races laitières et 18 mois pour les races à viande) ou au cours du postpartum (50 jours pour la vache laitière et 70 jours pour la vache allaitante).

Anoestrus physiologique

absence de manifestations œstrales par la femelle avant la puberté, pendant la gestation et pendant les 15 premiers jours du postpartum chez la vache laitière et les 30 premiers jours chez la vache allaitante.

avortement

Définition courante : expulsion prématurée d’un fœtus mort ou non viable. Définition légale : En France, d’après le décret du 24 décembre 1965, on considère comme avortement dans l’espèce bovine l’expulsion du fœtus ou du veau mort-né ou succombant dans les 48 heures qui suivent la naissance. En Belgique, il n’existe pas à notre connaissance de définition légale de l’avortement. Définition pratique : interruption de la gestation entre la fin de la période embryonnaire (fécondation – 50ème jour de gestation environ) et le 260e jour de gestation, suivie ou non de l’expulsion d’un produit non viable. Après le 260e jour de gestation, on parlera de vêlage prématuré. Il convient de distinguer l’avortement clinique (mise en évidence de l’avorton et/ou des enveloppes fœtales) de l’avortement non réellement constaté (avortement supposé), c’est-à-dire identifié grâce à un constat de gestation antérieur positif suivi d’un constat de gestation tardif négatif.

AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSO-GONADIQUE

ensemble neuroendocrinien responsable de la synthèse d’hormones régulatrices de la fonction sexuelle telles que la gonadolibérine (hypothalamus), la luteotropin hormone (LH) et la follicle stimulating hormone FSH (hypophyse), la progestérone et les œstrogènes (ovaires) et la testostérone (testicules).

Azide de sodium

La vache présente la particularité d’avoir une enzyme (5-alpha-réductase) qui dégrade rapidement la progestérone en un métabolite qui ne croise pas avec le RIA, très spécifique de la progestérone.  Aussi, après 4 à 6 heures et à température ambiante, la taux de progestérone dans du sang prélevé sur tube sec est réduit de moitié.  Cette dégradation est empêchée si on soustrait la progestérone à l’action des globules rouges.  Le prélèvement peut donc être réalisé sur tube avec anti-coagulant puis centrifugé dans les minutes suivantes.  Cette méthode n’étant pas toujours possible en ferme, le prélèvement est réalisé dans des tubes secs renfermant un inhibiteur de la dégradation de la progestérone : l’azide de sodium.

BALANCED RATION

The daily food allowance of an animal mixed to include suitable proportions of nutrients required for normal health, growth, production, and well-being. A ration containing all the dietary requirements to meet the purpose for which it is being fed (The University of Nebraska and The University of Maryland).

BALANITE

inflammation de la muqueuse du gland.

BALANO_POSTHITE

balanoposthite encore appelée phalloposthite (Phallo : pénis, balano : gland, posthite : prépuce) ou acrobustite est une inflammation du fourreau et/ou du gland voire du pénis

BALANO-POSTHITE

inflammation de la muqueuse de la partie libre du pénis et de la lame interne du prépuce.

BLASTOCOELE

Cavité apparaissant lors de la formation du blastocyste et qui se remplit d'un liquide appelée liquide blastocoelique (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

BLASTOCYSTE

embryon de diamètre compris entre 120 et 200 microns, âgé de 6 à 8 jours, composé des blastomères et de cellules regroupées en forme de disque (disque ou bouton embryonnaire), entouré d’une membrane, la pellucide, et présentant une cavité, le blastocœle.

BLASTOGENESE

= phase de formation du blastocyste.

BLASTOMERE

Cellule issue des divisions successives de l'oeuf depuis l'activation jusqu'à la formation du blastocyste. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

BLOAT

A condition in animals characterized by distension of the reticulorumen due to gas accumulation. Often caused by grazing succulent legume pasture or excessive, chronic overconsumption of starch (The University of Nebraska and The University of Maryland).

BOURSES

Voir scrotum.

BOUTE-EN-TRAIN

femelle entière ou castrée, bœuf ou taureau, sur lequel un taureau entre en érection, permettant d’évaluer sa libido et de récolter son sperme. Dans les centres d’insémination il est pratiquement toujours remplacé par un mannequin mécanique.

BOUTON EMBRYONNAIRE1

Groupe de cellules du blastocyste, situées à l'intérieur de la morula et à l'origine de tous les tissus du foetus (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).
= Inner cell mass

BYPASS PROTEIN

Refers to escape protein or undegradable intake protein. The fraction of the dietary crude protein that is not digested in the rumen, but excapes intact to the lower tract. Lactating dairy cows require about 35 to 40% escape protein (as a % of crude protein) (The University of Nebraska and The University of Maryland).

CAILLETTE (Abomasum)

The fourth, true stomach of ruminants. It is located between the omasum and the small intestine. Its function is similar to the simple stomach of non-ruminant animals (The University of Nebraska and The University of Maryland).

CANAL DEFERENT

conduit compris entre la queue de l’épididyme et l’urètre pelvien par lequel cheminent les spermatozoïdes.

CAPACITATION

La capacitation est un processus spécifique à l’espèce rendant le spermatozoïde apte à la fécondation. Il a chez les bovins une durée comprise entre 4 et 6 heures. Il comporte essentiellement une augmentation de la mobilité et du type de déplacements du spermatozoïde et des phénomènes membranaires dont la réaction acrosomique dans laquelle est largement impliqué le calcium.

CARONCULE

structure spécialisée de l’endomètre utérin des ruminants qui s’hypertrophie au cours de la gestation et dans laquelle la houppe choriale (ou cotylédon fœtal) s’engrène.

CARYOPLASTE

Noyau contenu dans une vésicule de cytoplasme, extraite d'un ovocyte fécondé ou non ou d'un blastomère (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). (EN : karyoplaste)

cathétérisme

Se dit du passage au travers du col utérin d'une sonde ou d'un pistolet en vue de la réalisation d'un prélèvement intrautérin ou d'une insémination artificielle.

CELLULE EMBRYONNAIRE SOUCHE (ES)

= cellule totipotente. Cellule du bouton embryonnaire, se multipliant en culture et potentiellement capable de conserver sa pluri (ou toti) potence sans se différencier même après une culture prolongée (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : ES cell (Embryonic stem cell).

CESARIENNE

intervention chirurgicale qui consiste à pratiquer l’ouverture de la cavité abdominale et de l’utérus dans le but d’en extraire le fœtus.

CHALEUR

Voir œstrus. Le singulier (chaleur) est utilisé pour désigner l’événement et le pluriel (chaleurs) l’ensemble des manifestations comportementales.

CHIMERE

= animal chimérique.
Animal issu de l'association de cellules dont les génômes sont différents (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

CHORION

partie fœtale du placenta provenant du trophoblaste.

Chorulon

gonadotrophine chorionique (hCG): 1.500 UI/ml
lyophilisat et solution injectable im, sc, iv
Posologie:
Eq, Bo: 1.500 - 3.000 UI
Ca: 100 - 500 UI
Temps d'attente: 0 j
lyophilisat 5 x 1.500 UI + 5 x 5 ml solvant

From http://www.cbip-vet.be

CLONAGE

Multiplication à l'identique d'une molécule (ADN), d'une cellule ou d'un organisme biologique complexe (aniaml, plante. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : cloning.

CLONE

Individus possédant le même ensemble de gènes nucléaires. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : clone.

COC

= Cumulus Oophorus Complex.
Ensemble formé par l'ovocyte entouré d'une assise de cellules (cellules périovocytaires) qui sont reliées à l'ovocyte par des jonctions étroites. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : COC : Cumulus Oocyte Complex

COEFFICIENT D’UTILISATION DES PAILLETTES (CUP)

rapport entre le nombre de paillettes utilisées et le nombre de vaches inséminées au moins une fois au cours d’une période donnée. Ce critère est surtout utilisé par les centres d’insémination.

COELIOSCOPIE

Technique d'exploration et de visualisation des organes internes à l'aide d'un dispositif optique introduit dans la cavité abdominale per les voies naturelles ou après incision locale. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

coloration vitale

Cette coloration a pour principe d'utiliser un colorant qui ne traverse que les membranes des cellules mortes (éosine, rose Bengale, vert de Crésyl) et un colorant de fond qui facilite la lecture (bleu de méthylène, nigrosine). La coloration éosine-nigrosine est classiquement utilisée pour l'examen des spermatozoïdes..

COL UTERIN

Partie caudale de l’utérus située sur le plancher du bassin, d’une longueur d’environ 10 cm et d’un diamètre compris entre 2 et 5 cm, il sépare le vagin du corps utérin. De nature essentiellement fibreuse, il présente peu de modifications anatomiques en dehors de la parturition.

CONCEPTUS

produit de la fécondation comprenant l’embryon ou le fœtus et leurs annexes.

CONDUIT DEFERENT

Voir canal déférent.

CONDUITE DE LA REPRODUCTION

ensemble d’actes ou de décisions zootechniques jugées indispensables à l’obtention d’une fertilité et d’une fécondité optimales.

Constat

Il convient mieux de parler de constat de gestation que de diagnostic de gestation, le terme diagnostic faisant référence à une pathologie.

CORDON TESTICULAIRE

partie supérieure et allongée des bourses, comprise entre celles-ci et les canaux inguinaux, comportant les canaux déférents, les vaisseaux irriguant les testicules et les enveloppes testiculaires .

CORNES UTERINES

segment crânial de l’utérus ; longues, recourbées, jointes caudalement et effilées crânialement, elles ont un diamètre compris entre 2 et 5 cm. De nature essentiellement musculeuse (myomètre), elle présentent d’évidentes modifications de consistance au cours du cycle œstral. Leur paroi interne, l’endomètre, est largement impliquée dans la régulation du cycle (sécrétion de prostaglandines).

CORONA RADIATA

= Cellules periovocytaires.
Couche de cellules du cumulus oophorus en contact direct avec la zone pellucide d'un ovocyte. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : corona radiata, corona cells

CORPS JAUNE

Corps jaune (ou corpus luteum) : structure ovarienne apparaissant après l’ovulation, formée par prolifération de cellules de la paroi du follicule et sécrétant la progestérone. - Par exploration manuelle transrectale, il apparaît comme une structure à surface lisse et de consistance ferme (hépatique), de diamètre compris entre 2 et 3 cm, présentant souvent une papille plus saillante (0,5 à 1 cm) en surface de l’ovaire. Le corps jaune de gestation est davantage enfoui dans l’ovaire et légèrement plus mou. - L’échographie montre une structure homogène, iso-échogène, de diamètre supérieur à 2 cm. Cependant, 60 % des corps jaunes présentent, à l’intérieur d’une paroi de plus de 5 mm d’épaisseur, une cavité de diamètre compris entre 2 et 22 mm (corps jaune cavitaire). Cette structure appelée à tort corps jaune kystique n’a pas de signification pathologique.

CORPS JAUNE ATRETIQUE

ou corpus albicans : corps jaune ayant régressé se présentant sous la forme d’une structure dure, fibreuse, de 2 à 4 mm de diamètre, difficile à identifier par palpation manuelle.

corps jaune hémorragique

structure de consistance molle de diamètre inférieur à 2 cm corres-pondant à un corps jaune en formation. Son identification par exploration manuelle transrectale est difficile.

CORPS JAUNE PERSISTANT

structure lutéale présente, en dehors de la gestation ou d’un pyomètre et en l’absence d’un retour en chaleurs de l’animal, au même endroit sur le même ovaire et de taille comparable lors de deux examens réalisés à 15 jours d’intervalle. Le diagnostic du corps jaune persistant étant exceptionnel, ce terme est employé de manière excessive.

CORPS UTERIN

segment moyen de l’utérus ; très court chez la vache (quelques cm), il est compris entre le col utérin caudalement et les deux cornes utérines crânialement.

COTYLEDON

en français, on réserve généralement ce terme à la partie maternelle du placenta provenant du développement des caroncules dans lesquelles s’engrènent les villosités choriales d’origine embryonnaire. Il est composé de la tige cotylédonnaire et du cotylédon proprement dit, très anfractueux grâce à ses nombreuses cryptes cotylédonnaires. En anglais ce terme désigne spécifiquement la partie fœtale alors que la caroncule désigne la partie maternelle. Dans le langage français courant, ce terme désigne indifféremment la partie maternelle (caroncule ou cotylédon sensu stricto) ou fœtale (houppe choriale) du placenta , ou encore les deux (placentome).

Courbe de lactation

= lactation curve
Au cours de la période de lactation, la production de lait n’est pas constante. La ligne réunissant les valeurs des productions mensuelles a l’allure d’une courbe se caractérisant par trois phases : une phase ascendante, une phase de plateau et une phase descendante. La phase ascendante se caractérise par de larges variations individuelles quant à sa durée et au niveau de production laitière enregistrée.
Schématiquement la production laitière augmente au cours des 15 premiers jours pour atteindre 6 à 8 semaines environ après le vêlage son niveau maximal (Pmax). Celui-ci dépend de la production initiale (Pi) représentée par la production moyenne journalière des 4e, 5e, 6e et 7e jour de lactation et est en relation avec la production totale (Ptot) de lactation. Le pic de production dépend également du numéro de lactation. Le pic de production des primipares est plus ou moins égal à 80 % du pic de production des vaches en 2e lactation et à 75 % du pic de production des vaches avec plus de 2 lactations.
Pmax = Pi + 40% Pi
Ptot = 200 x Pmax

La phase de plateau représente la période de production maximale. Elle a une durée moyenne d’un mois.

La phase descendante de caractérise par le coefficient de persistance (CP) exprimé par le rapport Pn / Pn-1 exprimant la quantité de lait produite lors d’un contrôle et celle enregistrée lors du contrôle précédant. Sa valeur optimale est de 90 % ce qui revient à dire qu’au cours de cette phase, la production laitière moyenne d’un individu diminue de 10 % chaque mois. En pratique, la persistance de l’ensemble d’une lactation est évaluée en calculant la moyenne des coefficients mensuels de persistance.
Classiquement, les productions laitières totales sont exprimées en 305 jours de lactation.

CRUDE PROTEIN

measures both true protein and non-protein nitrogen. Protein supplements often are expensive. Because CP tests are relatively inexpensive, they are justified for the benefits received. However, crude protein is a poor predictor of the productive energy value of a feed. (Nitrogen content *6.25) = CP (The University of Nebraska and The University of Maryland).

CRYPTORCHIDIE

anomalie caractérisée par l’absence de migration des deux testicules dans les bourses. Très rare chez les bovins, elle est peut être unilatérale : monorchidie.

CUMULUS OOPHORUS

Assise de cellules folliculaires entourant l'ovocyte, visible après la formation de l'antrum. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

CYCLE

ou cycle sexuel : séquence de la vie sexuelle d’une femelle comprenant quatre phases physiologiques: l’œstrus, le métœstrus, le diœstrus et le proœstrus. On peut aussi distinguer la phase folliculaire (proœstrus et œstrus) et la phase lutéale (métœstrus et diœstrus). Chez la vache, d’une durée moyenne de 21 jours (18 à 23 jours), il se manifeste par deux phases comportementales de durée inégale : l’acceptation (V. œstrus) ou le refus du chevauchement. La vache est qualifiée d’espèce polyoestrienne continue car elle présente des cycles toute l’année.

CYCLE SEXUEL

Voir cycle œstral.

CYSTOCOELE VAGINAL

Protrusion de la vessie dans le vagin au travers d'une solution de continuité du plancher vaginal (protrusion) ou du canal de l'urèthre (prolapsus).

DATE MEDIANE DE VELAGE

date à laquelle 50 % des vêlages du troupeau ont eu lieu. Son calcul suppose que soit définie la date à laquelle débute la période habituelle des vêlages. A différencier de la date moyenne des vêlages.

DATE MOYENNE DES VELAGES

moyenne des dates des vêlages observés entre le premier et le dernier au cours de la période considérée.

DESAISONNEMENT

Modification des variations saisonnières de l'activité de reproduction par l'application de traitements hormonaux ou photopériodiques. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : out of season breeding.

détection électronique

L'enregistrement des montes passives peut être automatisée. Un capteur de pression est placé dans une pochette fixée à un support textile lui-même collé sur la croupe de l’animal, à proximité de la queue. Lorsque ce capteur enregistre une pression d’une intensité et d’une durée minimale définies par le constructeur, le système émet un signal vers une unité centrale (portée de 400 mètres du système) (système Heat Watch) ou traite l'information au niveau du capteur lui-même (système DEC et MountCount&trade).

DEVIATION

Au cours d'une vague de croissance folliculaire, c'est le moment d'apparition d'une différence dans la croissance du plus gros et du second plus gros follicule d'une vague. Cette déviation apparaît lorsque le plus gros follicule a un diamètre de 8,5 mm et le second plus gros follicule un diamètre de 7,2 mm.

Diagnostic algorithmique

Ce type de diagnostic découle du diagnostic hypothético-déductif au sens où il est davantage formalisé. Le raisonnement hypothético-déductif implique de la part du praticien une excellente mémoire et un champ large de connaissances. Le diagnostic algorithmique est de nature à l’aider dans son enquête puisqu’il se base sur une série de questions en rapport direct avec la pathologie ou le syndrome rencontré. Cela implique que le questionnaire soit systématiquement réactualisé en fonction des connaissances nouvelles. Cette démarche présente également l’avantage de pouvoir être informatisée.

Diagnostic anatomo-pathologique

Il suppose la description morphologique des lésions d’un système ou d’un organe.

Diagnostic d expérience

La description des symptômes ou de l’évolution de la maladie est sans doute la méthode la plus classiquement utilisée pour poser un diagnostic. Il sera fait référence à des cas antérieurement rencontrés ou aux symptômes classiquement décrits pour la maladie supposée. Cette méthode comprend le risque de ne pouvoir identifier une maladie plus rarement rencontrée. Cette démarche sans doute valable pour un praticien oeuvrant depuis de longues années dans un contexte donné n’est bien entendu pas appropriée pour un jeune diplômé.

Diagnostic différentiel

type de diagnostic qui implique le choix entre différentes maladies présentant les mêmes symptômes, circonstances d’apparition ou résultats de laboratoire.

Diagnostic étiologique

Il suppose l’identification de la cause mais aussi l’explication des manifestations cliniques observées.

Diagnostic exhaustif

Par définition, cela suppose de dresser un historique et de faire un examen clinique complet du cas en recourrant également au besoin à une série d’examens de laboratoire de base. Cette approche est intéressante pour des maladies rares. Il peut s’envisager à l’ensemble de l’animal ou se focaliser plus spécifiquement sur l’un ou l’autre organe ou système, chacun d’entre eux pouvant représenter un problème à part entière.

Diagnostic fonctionnel

Cette méthode est surtout d’application pour les cas les plus difficiles. Elle comprend 5 étapes. La première consiste à réaliser un examen général pour identifier l’anomalie observée par le propriétaire. Celle-ci sera le plus souvent décrite en termes généraux traduisant une physiologie anormale (exemples : diarrhée, polypnée, alopécies…). Cette première étape suppose une bonne connaissance de la physiologie de base. La seconde étape aura pour but d’identifier de manière plus précise le système, l’organe ou la fonction plus spécifiquement concernée. La troisième étape visera à localiser de manière plus précise au sein d’un ou de plusieurs organes donnés, la lésion. Cette étape supposera souvent le recours à des moyens propédeutiques complémentaires tels la radiographie, la laparotomie…La quatrième étape visera au moyen le plus souvent de prélèvements d’identifier le type de lésion. Enfin, l’analyse des prélèvements permettra dans une cinquième étape d’identifier la cause spécifique de la lésion.

Diagnostic hypothético-déductif

Dans ce contexte, le praticien expérimenté commence sur base des premiers renseignements fournis par le propriétaire d’un animal à dresser une liste de diagnostics possibles. Il conduira son anamnèse et son examen clinique de manière à pouvoir confirmer ou rejeter l’une ou l’autre hypothèse émise ou encore à émettre d’autres hypothèses. Il ne s’agit donc pas de poser systématiquement toutes les mêmes questions ou de faire les mêmes examens mais d’adapter leur choix en fonction des réponses obtenues ou des symptômes relevés

Diagnostic supposé

Il peut être établi sur base de commémoratifs ou d’examens cliniques de base.

Diagnostic symptomatologique

Il est basé sur les symptômes et non pas sur la ou les causes possibles.

DIŒSTRUS

période du cycle œstral d’une durée de 10 à 14 jours correspondant à la phase d’activité maximale du corps jaune chez la vache. Chez la jument ce terme désigne l’intervalle entre deux œstrus.

DOMINANCE

La dominance est tout à la fois morphologique et fonctionnelle. Elle est qualifiée de morphologique (DM) parce qu'elle est exercée par le plus gros follicule présent sur l'un ou l'autre ovaire. Le follicule dominant a été défini comme une structure folliculaire dont le diamètre st égal ou supérieur à 11 mm et donc est supérieur au diamètre des autres follicules au sein d’une même vague de croissance; Il peut se définir également comme une structure folliculaire dont le diamètre est supérieur de 2 mm à celui des autres follicules La dominance est également dite fonctionnelle (DF) parce que le follicule dominant est le seul qui soit capable de provoquer la régression de follicules en croissance ou d'inhiber la croissance d'autres follicules et d'ovuler dans un environnement hormonal approprié .

DOMINANCE FONCTIONNELLE

La dominance d'un follicule en croissance est dite fonctionnelle (DF) parce que le follicule dominant est le seul qui soit capable de provoquer la régression de follicules en croissance ou d'inhiber la croissance d'autres follicules et d'ovuler dans un environnement hormonal approprié .

DOMINANCE MORPHOLOGIQUE

La dominance d'un follicule en croissance est qualifiée de morphologique (DM) parce qu'elle est exercée par le plus gros follicule présent sur l'un ou l'autre ovaire. Le follicule dominant a été défini comme une structure folliculaire dont le diamètre st égal ou supérieur à 11 mm et donc est supérieur au diamètre des autres follicules au sein d’une même vague de croissance; Il peut se définir également comme une structure folliculaire dont le diamètre est supérieur de 2 mm à celui des autres follicules

DONNEUSE

Se dit d'une femellle chez laquelle des ovocytes ou des embryons sont prélevés. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : donor.

DSP

La DSP (Daily Sperm Production) est la production journalière en spermatozoïdes des deux testicules Elle est de 7 à 9 milliards de spermatozoïdes chez un taureau mature de race Holstein (Chenoweth et Kastelic In Large animal theriogenology Saunders 2007 pp 226).

Duphaspasmin

isoxsuprine lactate: 11,585 mg/ml
solution injectable im
Posologie:
Bo: 231,6 mg (20 ml)
Temps d'attente non-disponibles
flacon 100 ml
Remarque: Temps d'attente: non disponibles

DYSTOCIE

tout vêlage qui a ou aurait nécessité une intervention extérieure. Chez la vache, les interventions sont classées en traction légère (ou aide facile), traction forte, césarienne et embryotomie.

ECG

ECG equine chorionic gonadotropin (ou PMSG) : hormone synthétisée entre le 35e et le 110e jour de gestation chez la jument par les cupules endométriales d’origine trophoblastique. Elle possède intrinsèquement une dualité d’action type FSH (follicle stimulating hormone) et LH (luteotropin hormone), la première étant plus marquée chez la vache alors que l’hormone a une activité de type essentiellement LH chez la jument.

EJACULAT

produit de l’éjaculation. Chez le taureau, il ne comprend qu’une seule phase.

EJACULATION

émission du sperme à l’extérieur des voies génitales mâles. Elle peut être obtenue naturellement avec un boute-en-train ou artificiellement, le plus souvent par stimulation électrique de l’appareil génital interne. Le dépôt se sperme se fait au niveau utérin lors de saillie naturelle chez la vache.

électroéjaculation

C'est une méthode de prélèvement de sperme qui consiste à en provoquer l’émission par l’excitation électrique transrectale des nerfs érecteurs et éjaculateurs. Elle est réalisée sur animal debout ou couché. Elle est surtout appliquée chez les ruminants.

EMBRYON

produit de la fécondation entre le stade 2 cellules et la fin de l’organogenèse, soit le 45ème-50ème jour de gestation. A différencier de zygote et de fœtus.

EMBRYOTOMIE

section du fœtus pratiquée lors de dystocie pour permettre son extraction au moment du vêlage. On dit aussi, et de façon plus exacte, fœtotomie.

ENDOMETRE

muqueuse de l’utérus.

ENDOMETRITE

inflammation de l’endomètre (V. métrite).

EPIDIDYME

organe du tractus génital mâle, solidarisé au testicule, comprenant une tête qui reçoit les canaux efférents de l’extrémité supérieure du testicule, un corps allongé situé au bord dorsal du testicule et une queue très circonvolutionnée solidement fixée à l’extrémité inférieure du testicule.

ERECTION

Extension du pénis par effacement de son inflexion sigmoïde plus qua par augmentation de son diamètre. Elle permet son introduction dans le vagin et l’éjaculation.

Etat corporel

= body condition
L'état corporel reflète les réserves en énergie dont dispose l'animal pendant sa croissance ou son cycle de production laitière. Cet état est évalué au moyen d'un score.

état corporel

en anglais body condition score BCS, état des réserves graisseuses d’une vache. Son appréciation se fait par observation (et parfois par palpation) de plusieurs sites anatomiques : base de la queue, pointe de la fesse (tubérosité ischiatique), ligament sacro-sciatique (ligament sacro-ischiatique, ligament sacro-tubéral), pointe de la hanche, apophyses épineuses lombaires, apophyses transverses lombaires, côtes. L’évaluation est notée sur une échelle de 0 à 5 par pas de 0,5. Les notes d’état corporel optimales sont au vêlage de 3,5 à 4, au pic de lactation de 2,5 à 3, en milieu de lactation de 3 à 3,5, au tarissement de 3,5. Entre le vêlage et le pic de lactation la perte d’état corporel ne devrait pas être supérieure à 1. Pour un groupe donné, à un stade de lactation donné, moins de 10 % des animaux peuvent présenter des valeurs inférieures ou supérieures aux valeurs habituellement recommandées.

ETAT SANITAIRE

état général de l’animal, y compris ses aspects parasitaires, immunologiques, bactériologiques et métaboliques.

examen loco-régional

L'examen loco-régional consiste en un examen plus spécifique de l'arrière-train de l'animal dans le cadre d'un examen de reproduction. Il a pour but de vérifier
- de vérifier la conformation et la coaptation normale ou non des lèvres vulvaires
- vérifier la présence de lésions telles que de l’oedème, une tumeur, la fistule recto-vaginale, la nécrose, une inflammation vestibulaire, leur position anatomique normale ou anormale par rapport au bord postérieur du bassin.
- de mettre en évidence des écoulements physiologiques (mucus et écoulement muco-sanguinolent ou pathologiques (écoulements purulents) au niveau de la queue et du périnée voire du pis.
- de vérifier la présence de traces de chevauchement directs ou indirects (voir chapitre sur la détection de l’oestrus : les révélateurs de chevauchement) au niveau de la queue (abrasion des poils, érosion cutanée) signes révélateurs d'un état de chaleurs (à ne pas confondre avec des lésions de gale).
- d' identifier la présence dans le flanc gauche ou droit voire en position abdominale basse de cicatrices de laparotomies (césariennes, déplacement de la caillette).
- de procéder à une évaluation générale du degré de développement et de conformation de la glande mammaire. L’examen plus détaillé du pis relève de la propédeutique mammaire.
- de quantifier l’état corporel.

FACTEURS DE CROISSANCE

Ensemble de polypeptides sécréts par les cellules qui juent un rôle essentiel dans tous les processus de multiplication, de différenciation et de mort cellulaire; (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN GF : growth factors.

FECONDATION

Fusion de deux gamètes, ovule et spermatozoïde, aboutissant à la formation d’un zygote. Elle a lieu dans l’ampoule de l’oviducte.

FECONDATION IN VITRO

Procédé par lequel un ovule qui a atteint sa maturité est fécondé par de la semence hors de l’organisme maternel. = FIV

féconde

se dit d'une génisse gestante endéans les 15 à 17 mois suivant la naissance ou endéans les 80 à 100 jours suivant le vêlage s'il s'agit d'une vache. Se dit aussi d'une génisse dont le premier accouchement a été observé endéans les 24 à 26 mouis suivant la naissance ou d'une vache si son accouchement a été observé 365 à 380 jours après le précédent.

fécondité

au sens propre, capacité d’une femelle à mener à terme sa gestation, mettant bas un ou des produits vivants et viables. Chez la vache, elle comprend la fertilité proprement dite, le développement embryonnaire et fœtal, le vêlage et la survie du veau au cours de ses premiers jours de vie. C’est une notion économique, ajoutant à la fertilité un paramètre de durée. La fécondité traduit le temps nécessaire à une gestation (ou à un vêlage). Elle est bien traduite dans le troupeau des génisses par l’âge au premier vêlage et dans celui des vaches par les intervalles entre deux vêlages successifs ([V-V]) ou entre le vêlage et l'insémination fécondante qui le suit ([V-If]). L’âge au premier vêlage doit être compris, selon les races, entre 24 et 36 mois. L’intervalle entre vêlages et l’intervalle entre le vêlage et l’insémination fécondante doivent être inférieurs respectivement à 380 et 100 jours.

Fertagyl

gonadoréline: 0,1 mg/ml
solution injectable im
Posologie:
Bo: 0,5 mg/animal
lapin: 0,02 mg/animal
Temps d'attente: 0 j
flacon 5 ml

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fertilité

capacité à se reproduire. Pour la femelle, capacité à produire des ovocytes fécondables. En ce qui concerne la femelle bovine, elle peut s’exprimer par divers paramètres tels l’indice de fertilité ou le taux de gestation. Classiquement, une femelle sera dite fertile si elle nécessite moins de trois inséminations pour être gestante. Elle sera dite infertile si elle en nécessite plus de deux.

FIV

Voir Fécondation in vitro.

FIVETE

: Fécondation in vitro et transfert d'embryon. Chez l'homme, le terme FIVETE inclut l'ensemble des techniques allant des traitements hormonaux de stimulation ovarienne au transfert d'embryons obtenus par fécondation in nvitro. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

FLEHMEN

Ce signe fait suite à des comportements de reniflement et de léchage de la région vulvaire d'autres animaux. L'animal tend le cou vers le haut et retrousse en même temps sa lèvre supérieure. Cette posture stéréotypée correspond à un contrôle olfactif de l'état sexuel de la femelle.

FLUSHING

suralimentation énergétique transitoire visant à améliorer la fertilité.

FŒTOTOMIE

Voir embryotomie.

FŒTUS

produit de la fécondation entre la fin de l’organogenèse, soit le 45ème-50ème jour de gestation, et la parturition.

FOLLICULE

structure ovarienne assurant le développement et la maturation du gamète femelle, l’ovocyte. Il en est de différents types morphologiques : primordial, primaire, secondaire, tertiaire et de De Graaf. Au plan fonctionnel, les follicules sont classés en dominants et dominés. Sur les plans histologique et anatomique, on distingue les follicules cavitaires identifiables par échographie ou par palpation manuelle (tertiaire, de De Graaf) et non cavitaires (primordial, primaire et secondaire). A partir de la puberté, leur croissance se fait par vagues (2 ou 3 par cycle). Cliniquement, le follicule est identifié sur l’ovaire par palpation manuelle comme une zone lisse et dépressible de diamètre compris entre 1 et 2,5 cm et, par échographie, comme une zone anéchogène, plus ou moins sphérique, de taille comprise entre 2 et 25 mm, limitée par une paroi mince.

FOLLICULE ANTRAL

= follicule à antrum.
Dernière étape de la croissance du folliucle ovarien caractérisée par la formation d'une cavité (l'antrum) remplie de liquide folliculaire; Il se compose de la thèque externe, de la thèque interne séparée de la granulosa par la lame basale, de l'ovocyte et de son noyau ou vésicule germinative (VG) contenu au sein d'un massif de cellules de la granulosa, le cumulus oophorus. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

FOLLICULE DE DE GRAAF

structure ovarienne cavitaire préovulatoire identifiée par palpation manuelle comme une zone lisse, dépressible, de diamètre compris entre 1,5 et 2,5 cm.

FOLLICULE KYSTIQUE

Voir kyste folliculaire.

FOLLICULE KYSTIQUE LUTEINISE

Voir kyste folliculaire lutéinisé.

Folligon

gonadotrophine sérique (PMSG): 1.000 UI
lyophilisat et solution injectable sc, im
Posologie:
Eq: 1.000 - 2.000 UI
Bo: selon l'indication:
300 - 3.000 UI
Su: 200 - 800 UI
Ov, Capr: 400 - 700 UI
Ca: 500 UI ou 20 UI/kg pj (10 j)
lapin: 40 UI
vison: 2 x 100 UI à 2 j d'intervalle
cerf: 200 UI
Temps d'attente: 0 j
lyophilisat 1.000 UI + 1 flacon solvant

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FOLLITROPINE

en anglais follicle stimulating hormone ou FSH, hormone gonadotrope ou gonadotropine d’origine hypophysaire, impliquée dans le mécanisme de la croissance folliculaire.

FOURREAU

repli tégumentaire qui enveloppe l’extrémité distale du pénis. V. prépuce.

FREE-MARTINISME

anomalie observée chez des veaux femelles co-jumelles d’un veau mâle caractérisée par divers degrés de masculinisation du tractus génital. Ces femelles sont stériles.

FSH

en anglais follicle stimulating hormone ou FSH, encore appelée follitropine, hormone gonadotrope ou gonadotropine, cette hormone est d’origine hypophysaire, impliquée dans le mécanisme de la croissance folliculaire.

génisse

génisse ou nullipare : appellation réservée à une femelle bovine jusqu'à son premier vêlage. Ce terme est encore trop souvent utilisé pour désigner une primipare. Il doit être préféré à d’autres appellations dialectales telles que velle, beton, taure, bourrette.

GENISSE BLANCHE

Voir maladie des génisses blanches.

GESTANTE

désigne une femelle en état de gestation. On doit lui préférer le terme de gravide.

GESTATION

période comprise entre le moment de la fécondation et l’expulsion du fœtus. Sa durée moyenne est variable selon les races bovines (de 275 à 300 jours). Chez la jument sa durée moyenne est de 335-340 jours et comprise ente 310 et 380 jours.

GIFT

= Gamete Intra Fallopian Transfer.
Transfert simultané de spermatozoïdes préparés par lavage et d'ovocytes dans les rtompes généralement effectuié sous coelioscopie. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

GLAIRE

Glaire ou glaires : Voir mucus.

GLANDE VESICULAIRE

Voir vésicule séminale.

GLOBULE POLAIRE

Cellule abortive résultant de chacune des divisions de méiose survenant pour la première peu avant l'ovulation, pour la seconde après la fécondation chez la plupart des mammifères. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

GONADOLIBERINE

GONADOLIBERINE ou gonadoréline ou GnRH : neuro-hormone décapeptidique synthétisée au niveau de la zone antérieure de l'hypothalamus, responsable de la libération par l’antéhypophyse des hormones LH et FSH.

Gonadolibérine

La stimulation des gonades mâles et femelles repose sur la gonadolibérine d'origine hypothalamique (GnRH ou Gonadotropin Releasing Hormone) et sur les hormones gonadotropes ou gonadotrophines sécrétées par l'antéhypophyse, plus particulièrement l'hormone lutéinisante ou LH et l'hormone folliculostimulante, encore appelée FSH. Deux autres gonadotrophines, mais d'origine placentaire, sont enregistrées en médecine vétérinaire: la PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin), maintenant appelée eCG (equine Chorionic Gonadotropin) et l'hCG (human Chorionic Gonadotropin).

-
La GnRH est un décapeptide hypothalamique stimulant la libération des gonadotrophines. Les dérivés synthétiques, la gonadoréline et la buséréline, ont des propriétés semblables. L'administration de gonadolibérines, du fait de leur faible poids moléculaire et de leur structure proche du GnRH endogène, ne présente pas ce même inconvénient et sera donc préférée lorsque la prudence s'impose ou que de nombreuses injections sont envisagées. Cependant, une désensibilisation des récepteurs hypophysaires et une inhibition subséquente de la réponse à la GnRH peut s'observer suite à l'administration fréquente et rapprochée (quelques heures) de cette hormone.

-
La LH et la FSH agissent au niveau des cellules ovariques et testiculaires en modulant la gamétogénèse et la production de stéroïdes gonadiques.
- L'hCG et l'eCG sont respectivement sécrétées par la femme et la jument durant la gestation. L'hCG possède exclusivement une action LH tandis que l'eCG a une action FSH et LH variant suivant les espèces.  L'effet indésirable potentiel, lors de l'administration intraveineuse de gonadotrophines, est une réaction allergique qui doit être traitée avec de l'adrénaline et des corticoïdes. Il est déconseillé d'administrer ces molécules lors de la gestation. Les gonadotrophines peuvent augmenter le nombre d'ovulations se compliquant parfois de kystes ovariques. Le respect des posologies recommandées est capital pour obtenir les effets souhaités et éviter les conséquences indésirables. Il est cependant important de noter que dans plusieurs espèces, les doses utilisées sont tout simplement empiriques et qu'une prudence extrême paraît nécessaire quant à leur emploi. Enfin, l'utilisation répétée et abusive de ces hormones peut induire une immunisation contre les gonadotrophines exogènes mais aussi, indirectement, par réaction croisée, contre les gonadotrophines endogènes. Cette réaction peut aboutir à une réduction de l'efficacité des traitements ultérieurs et même à de l'infertilité. La prudence sera donc de règle quant à l'utilisation répétée de ces molécules.

Chevaux
- stimuler la croissance folliculaire et l'ovulation. L'administration d'hCG (Chorulon d'Intervet) à des juments en oestrus et chez lesquelles un des deux ovaires présente un follicule d'au moins trois centimètres de diamètre aboutit, dans la plupart des cas, à une ovulation dans les 48 heures. L'administration d'hCG paraît alors raisonnable si l'on soupçonne que la croissance d'un follicule sera anormalement longue ou si l'on ne désire inséminer une jument qu'une seule fois au cours de ce cycle. L'administration de GnRH donne de moins bons résultats que l'hCG pour cette indication. Pour ce qui concerne le recours au PMSG chez la jument, il y a trop peu d'informations au sujet de l'induction d'un oestrus fertile à l'aide de ce produit.

Bovins
Chez le bovin, l'administration d'hCG (Chorulon d'Intervet) aussi bien que de GnRH (Receptal et Fertagyl d'Intervet) est possible pour les mêmes indications. Les deux produits donnent des résultats comparables. Les indications sont:

- traitement des follicules ovariques kystiques. L'administration de l'hCG aussi bien que de
la GnRH provoque la lutéinisation du ou des kystes ou l'ovulation. Si le traitement réussit, un oestrus apparaît après 17 à 24 jours. Les deux produits agissent aussi bien sur les kystes folliculaires que sur les lutéinisés. L'association hCG et progestérone est surtout indiquée dans les cas où les follicules ovariques s'accompagnent de signes de nymphomanie. La présence de progestérone dans cette association assure une normalisation rapide du comportement.
- induction de l'ovulation. Le recours à l'hCG ou à
la GnRH, chez la vache en oestrus, permet l'ovulation dans les 24 heures, dans la plupart des cas. Etant donné que les ovulations tardives (retardées) surviennent relativement rarement chez les bovins et qu'en outre, il n'est pas possible de savoir quelles vaches vont ovuler tardivement, l'emploi de l'hCG ou de la GnRH ne doit pas être encouragé pour une telle indication. Il est apparu également qu'une ovulation tardive survient au hasard et qu'elle peut ne plus survenir au cours de l'oestrus suivant.
- augmentation du pourcentage de gestation après une insémination. Beaucoup d'expériences ont été réalisées avec l'hCG et
la GnRH, administrées à différents moments après l'insémination, en vue d'augmenter le pourcentage de gestations. Les résultats divergents de ces expériences ne permettent pas de conclure formellement à l'efficacité d'un tel traitement. Il est en tout cas bien certain que donner ces substances à des vaches inséminées après le premier ou le second post-partum n'a pas de sens. Le traitement des vaches qui retournent en chaleur, par de l'hCG ou de la GnRH, paraît dépourvu de sens.

La PMSG (Folligon d'Intervet) est indiquée dans les cas suivants:

- provoquer une superovulation. Dans le cadre des transplantations d'embryons, la PMSG stimule le développement folliculaire. Si ce produit est administré au bon moment, la superovulation de plusieurs follicules est possible. Si l'animal ainsi traité est inséminé, il est possible de récupérer les embryons après 7 jours.
- stimuler la fertilité après un traitement aux progestagènes. L'indication pour un traitement des bovins avec des oestrogènes et des progestagènes est l'anoestrus vrai. Après l'arrêt d'un tel traitement, une partie seulement des animaux présente un oestrus après 10 à 12 jours. Pour augmenter ce pourcentage, un traitement au PMSG a sa place. Ainsi, l'activité folliculaire des ovaires est augmentée et il en résulte un pourcentage accru d'animaux montrant des signes d'oestrus.

La combinaison de FSH et de LH (Stimufol de la FMV service de physiologie de la reproduction) peut également provoquer une superovulation chez le bovin. Pour y parvenir, les animaux seront traités deux fois par jour, pendant 4 jours, avec des doses décroissantes de ce produit.

Porcs

Les indications pour lesquelles l'usage de la combinaison “hCG/PMSG” (PG600 d'Intervet) est reconnu chez le porc sont:
- induction de l'oestrus après le sevrage. Cette combinaison stimule le développement des follicules ovariques. Dans la plupart des cas, l'oestrus survient 3 à 7 jours après le traitement.
- absence de détection de l'oestrus. L'absence de détection est souvent liée à un anoestrus vrai, surtout chez la truie primipare. Une première injection de la combinaison “hCG/PMSG” produit un oestrus chez la plupart des animaux, après quelques jours.
- synchronisation de l'oestrus. Cette indication est moins évidente parce que le degré de synchronisation n'est pas bon.
- diagnostic de gravidité. Cette indication pour le recours aux gonadotrophines est peu fondée. Il existe de meilleures méthodes pour obtenir cette information.
- subfertilité et nombre réduit de porcelets par portée. Si l'on soupçonne la truie de ne pas être pleine, par suite du manque d'ovulations ou si la portée est réduite, pour la même raison, de tels animaux peuvent être traités avec la combinaison “hCG/PMSG”.

La PMSG (Folligon d'Intervet) peut également être utilisée chez la truie pour induire l'oestrus et pour traiter l'anoestrus chez les cochettes cyclées ou les truies primipares. La PMSG à une dose plus élevée est indiquée dans les cas où la combinaison de hCG et de la PMSG donne des résultats insuffisants.

L'hCG (Chorulon d'Intervet) peut également être administré chez la truie et notamment en cas de dysgalaxie du post-partum. Les résultats obtenus avec cette thérapeutique demandent à être confirmés.

Petits ruminants

Chez la brebis et chez la chèvre, l'hCG (Chorulon d'Intervet) peut être utilisé pendant l'oestrus pour obtenir une ovulation, mais l'efficacité n'est pas clairement établie.

La PMSG (Folligon d'Intervet) peut être administrée dans les cas suivants:
- augmenter la fertilité et la taille de la portée après un traitement aux progestagènes.L'administration de
la PMSG au moment où l'éponge est retirée donne de meilleurs pourcentages de gravidités et des portées plus nombreuses.
- induction de l'oestrus chez les brebis et les chèvres en anoestrus. Il est possible qu'aussitôt après la stimulation de l'activité folliculaire ovarique, l'animal entre en oestrus. Les résultats obtenus avec cette thérapeutique demandent encore à être confirmés.

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Gonadotropes

ou gonadotropines ou gonadotrophines

La stimulation des gonades mâles et femelles repose sur la gonadolibérine d'origine hypothalamique (GnRH ou Gonadotropin Releasing Hormone) et sur les hormones gonadotropes ou gonadotrophines sécrétées par l'antéhypophyse, plus particulièrement l'hormone lutéinisante ou LH et l'hormone folliculostimulante, encore appelée FSH. Deux autres gonadotrophines, mais d'origine placentaire, sont enregistrées en médecine vétérinaire: la PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin), maintenant appelée eCG (equine Chorionic Gonadotropin) et l'hCG (human Chorionic Gonadotropin).

-
La GnRH est un décapeptide hypothalamique stimulant la libération des gonadotrophines. Les dérivés synthétiques, la gonadoréline et la buséréline, ont des propriétés semblables. L'administration de gonadolibérines, du fait de leur faible poids moléculaire et de leur structure proche du GnRH endogène, ne présente pas ce même inconvénient et sera donc préférée lorsque la prudence s'impose ou que de nombreuses injections sont envisagées. Cependant, une désensibilisation des récepteurs hypophysaires et une inhibition subséquente de la réponse à la GnRH peut s'observer suite à l'administration fréquente et rapprochée (quelques heures) de cette hormone.

-
La LH et la FSH agissent au niveau des cellules ovariques et testiculaires en modulant la gamétogénèse et la production de stéroïdes gonadiques.
- L'hCG et l'eCG sont respectivement sécrétées par la femme et la jument durant la gestation. L'hCG possède exclusivement une action LH tandis que l'eCG a une action FSH et LH variant suivant les espèces.  L'effet indésirable potentiel, lors de l'administration intraveineuse de gonadotrophines, est une réaction allergique qui doit être traitée avec de l'adrénaline et des corticoïdes. Il est déconseillé d'administrer ces molécules lors de la gestation. Les gonadotrophines peuvent augmenter le nombre d'ovulations se compliquant parfois de kystes ovariques. Le respect des posologies recommandées est capital pour obtenir les effets souhaités et éviter les conséquences indésirables. Il est cependant important de noter que dans plusieurs espèces, les doses utilisées sont tout simplement empiriques et qu'une prudence extrême paraît nécessaire quant à leur emploi. Enfin, l'utilisation répétée et abusive de ces hormones peut induire une immunisation contre les gonadotrophines exogènes mais aussi, indirectement, par réaction croisée, contre les gonadotrophines endogènes. Cette réaction peut aboutir à une réduction de l'efficacité des traitements ultérieurs et même à de l'infertilité. La prudence sera donc de règle quant à l'utilisation répétée de ces molécules.

Chevaux
- stimuler la croissance folliculaire et l'ovulation. L'administration d'hCG (Chorulon d'Intervet) à des juments en oestrus et chez lesquelles un des deux ovaires présente un follicule d'au moins trois centimètres de diamètre aboutit, dans la plupart des cas, à une ovulation dans les 48 heures. L'administration d'hCG paraît alors raisonnable si l'on soupçonne que la croissance d'un follicule sera anormalement longue ou si l'on ne désire inséminer une jument qu'une seule fois au cours de ce cycle. L'administration de GnRH donne de moins bons résultats que l'hCG pour cette indication. Pour ce qui concerne le recours au PMSG chez la jument, il y a trop peu d'informations au sujet de l'induction d'un oestrus fertile à l'aide de ce produit.

Bovins
Chez le bovin, l'administration d'hCG (Chorulon d'Intervet) aussi bien que de GnRH (Receptal et Fertagyl d'Intervet) est possible pour les mêmes indications. Les deux produits donnent des résultats comparables. Les indications sont:

- traitement des follicules ovariques kystiques. L'administration de l'hCG aussi bien que de
la GnRH provoque la lutéinisation du ou des kystes ou l'ovulation. Si le traitement réussit, un oestrus apparaît après 17 à 24 jours. Les deux produits agissent aussi bien sur les kystes folliculaires que sur les lutéinisés. L'association hCG et progestérone est surtout indiquée dans les cas où les follicules ovariques s'accompagnent de signes de nymphomanie. La présence de progestérone dans cette association assure une normalisation rapide du comportement.
- induction de l'ovulation. Le recours à l'hCG ou à
la GnRH, chez la vache en oestrus, permet l'ovulation dans les 24 heures, dans la plupart des cas. Etant donné que les ovulations tardives (retardées) surviennent relativement rarement chez les bovins et qu'en outre, il n'est pas possible de savoir quelles vaches vont ovuler tardivement, l'emploi de l'hCG ou de la GnRH ne doit pas être encouragé pour une telle indication. Il est apparu également qu'une ovulation tardive survient au hasard et qu'elle peut ne plus survenir au cours de l'oestrus suivant.
- augmentation du pourcentage de gestation après une insémination. Beaucoup d'expériences ont été réalisées avec l'hCG et
la GnRH, administrées à différents moments après l'insémination, en vue d'augmenter le pourcentage de gestations. Les résultats divergents de ces expériences ne permettent pas de conclure formellement à l'efficacité d'un tel traitement. Il est en tout cas bien certain que donner ces substances à des vaches inséminées après le premier ou le second post-partum n'a pas de sens. Le traitement des vaches qui retournent en chaleur, par de l'hCG ou de la GnRH, paraît dépourvu de sens.

La PMSG (Folligon d'Intervet) est indiquée dans les cas suivants:

- provoquer une superovulation. Dans le cadre des transplantations d'embryons, la PMSG stimule le développement folliculaire. Si ce produit est administré au bon moment, la superovulation de plusieurs follicules est possible. Si l'animal ainsi traité est inséminé, il est possible de récupérer les embryons après 7 jours.
- stimuler la fertilité après un traitement aux progestagènes. L'indication pour un traitement des bovins avec des oestrogènes et des progestagènes est l'anoestrus vrai. Après l'arrêt d'un tel traitement, une partie seulement des animaux présente un oestrus après 10 à 12 jours. Pour augmenter ce pourcentage, un traitement au PMSG a sa place. Ainsi, l'activité folliculaire des ovaires est augmentée et il en résulte un pourcentage accru d'animaux montrant des signes d'oestrus.

La combinaison de FSH et de LH (Stimufol de la FMV service de physiologie de la reproduction) peut également provoquer une superovulation chez le bovin. Pour y parvenir, les animaux seront traités deux fois par jour, pendant 4 jours, avec des doses décroissantes de ce produit.

Porcs

Les indications pour lesquelles l'usage de la combinaison “hCG/PMSG” (PG600 d'Intervet) est reconnu chez le porc sont:
- induction de l'oestrus après le sevrage. Cette combinaison stimule le développement des follicules ovariques. Dans la plupart des cas, l'oestrus survient 3 à 7 jours après le traitement.
- absence de détection de l'oestrus. L'absence de détection est souvent liée à un anoestrus vrai, surtout chez la truie primipare. Une première injection de la combinaison “hCG/PMSG” produit un oestrus chez la plupart des animaux, après quelques jours.
- synchronisation de l'oestrus. Cette indication est moins évidente parce que le degré de synchronisation n'est pas bon.
- diagnostic de gravidité. Cette indication pour le recours aux gonadotrophines est peu fondée. Il existe de meilleures méthodes pour obtenir cette information.
- subfertilité et nombre réduit de porcelets par portée. Si l'on soupçonne la truie de ne pas être pleine, par suite du manque d'ovulations ou si la portée est réduite, pour la même raison, de tels animaux peuvent être traités avec la combinaison “hCG/PMSG”.

La PMSG (Folligon d'Intervet) peut également être utilisée chez la truie pour induire l'oestrus et pour traiter l'anoestrus chez les cochettes cyclées ou les truies primipares. La PMSG à une dose plus élevée est indiquée dans les cas où la combinaison de hCG et de la PMSG donne des résultats insuffisants.

L'hCG (Chorulon d'Intervet) peut également être administré chez la truie et notamment en cas de dysgalaxie du post-partum. Les résultats obtenus avec cette thérapeutique demandent à être confirmés.

Petits ruminants

Chez la brebis et chez la chèvre, l'hCG (Chorulon d'Intervet) peut être utilisé pendant l'oestrus pour obtenir une ovulation, mais l'efficacité n'est pas clairement établie.

La PMSG (Folligon d'Intervet) peut être administrée dans les cas suivants:
- augmenter la fertilité et la taille de la portée après un traitement aux progestagènes.L'administration de
la PMSG au moment où l'éponge est retirée donne de meilleurs pourcentages de gravidités et des portées plus nombreuses.
- induction de l'oestrus chez les brebis et les chèvres en anoestrus. Il est possible qu'aussitôt après la stimulation de l'activité folliculaire ovarique, l'animal entre en oestrus. Les résultats obtenus avec cette thérapeutique demandent encore à être confirmés.

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GONADOTROPINES

hormones hypophysaires (LH, FSH) ou placentaires (hCG, eCG) de nature glycoprotéique responsables notamment de la croissance folliculaire (FSH, eCG), de l’ovulation et du développement lutéal (LH, hCG).

Gonochorique

se dit des espèces à sexes séparés

GRANULOSA

Ensemble des cellules disposées à la périphérie interne du follicule, séparées de la thèque par la membrane basale. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

GRAVIDE

état d’une femelle ou de l’utérus en période de gestation.

HATCHING

Terme anglais désignant la sortie de l'embryon hors de sa pellucide.

HCG

hCG ou human chorionic gonadotrphin : hormone gonadotrope produite par le placenta humain dès le 8ème jour de gestation dont l’effet est semblable à celui de l’hormone LH.

HERMAPHRODISME

état pathologique du système reproducteur se caractérisant par la présence chez un même individu de gonades des deux sexes, isolées ou associées en une glande unique : l’ovotestis. Le pseudo-hermaphrodisme concerne les individus se caractérisent par la présence de gonades d’un sexe et de voies génitales ou d’organes génitaux des deux sexes ou du sexe opposé. On parle de pseudo-hermaphrodisme mâle quand les glandes sexuelles sont des testicules et de pseudo-hermaphrodisme femelle si les gonades sont des ovaires.

HIPPOMANE

L'hippomane (et non pas hyppomane) a une forme aplatie et ovale de 15 cm environ de long, de couleur brune et de consistance molle. Elle contient une forte concentration de sels variés : calcium, phosphore, sodium, potassium, magnésium. Il est probable qu'elle se forme de la même manière que les cristaux. On suppose que les cellules du placenta forment un noyau autour duquel les sels et autres composants du liquide allantoïdien s'agglomèrent.

HOUPPE CHORIALE

partie fœtale du placentome formée de villosités qui s’engrènent dans les cryptes cotylédonnaires.

HRS

HRS ou Herd Reproductive Status : ou situation de la reproduction du troupeau, cet indice constitue un moyen simple et rapide d'évaluer à tout moment le niveau de reproduction du troupeau des vaches. Il est calculé au moyen de la formule suivante : HRS = 100 - (1,75 x a/b), formule dans laquelle a représente la somme des jours, depuis le dernier vêlage, des vaches qui le jour de l'évaluation ne sont pas confirmées gravides et se trouvent à plus de 100 jours du vêlage et b le nombre de vaches gravides et non-gravides non réformées présentes dans le troupeau lors de la visite. La valeur 100 est déduite du raisonnement suivant : dans les conditions optimales, une vache sera inséminée pour la première et dernière fois 60 jours en moyenne après son vêlage et sa gestation confirmée 40 jours plus tard. La valeur obtenue reflète tout à la fois le nombre de vaches en retard de fécondation et l'importance de ce retard. Elle dépend de l'intervalle entre le vêlage et la première insémination, de la fertilité des animaux, et donc de la période de reproduction proprement dite - c'est-à-dire de l'intervalle entre la première insémination et l'insémination fécondante -, de la précocité du diagnostic de gestation, de la politique et de la précocité de décision de réforme des vaches. La valeur normale du HRS est supérieure à 60.

HYDROSALPINX

accumulation de liquide dans l’oviducte.

HYPOPLASIE OVARIENNE

hypogonadisme de la femelle d’origine congénitale se caractérisant par des ovaires petits et durs et des voies génitales infantiles.

HYSTEROTOMIE

incision de la paroi utérine après laparotomie, habituellement réalisée pour en extraire le fœtus (Voir césarienne).

IMPLANTATION

Pénétration complète ou partielle du trophectoderme (trophoblaste) dans l'endomètre. Elle comprend rtrois étapes. 1. le positionnement du blastocyste dans l'utérus qui résulte de l'activité dy myomètre. 2. L'adhésion du blastocyste et 3. l'apposition des membranes des cellules du trophoblaste et de l'endomètre qui précède l'implantation proprement dite. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

inactivité ovarienne

Cet état est relatif. En effet, l'ovaire présente différentes structures folliculaires et lutéales en phase l'une et l'autre de développement ou de régression. De diamètre variable, leur taille n'st pas toujours indetifiable par palpation manuelle ou par échographie. Nous utilisons cette terminologie pour caractériser un ovaire ne présentant à la palpation (ou à l'échographie) aucun follicule ou corps jaune décelable. Cela ne veut donc pas nécessairement dire que l'ovaire est inactif au sens strict.

Index de Wood

Cet index constitue un moyen simple d'évaluer la qualité de la détection des chaleurs. Il ne fait pas la différence entre le degré d'exactitude et la fréquence de la détection.
La valeur de l'index se calcule en multipliant par 100 le rapport entre la durée du cycle (21) par la valeur moyenne de l'intervalle entre chaleurs et/ou inséminations en constitue un second. Ce rapport doit être égal ou supérieur à 75.

INDICE COÏTAL

Voir indice de fertilité.

INDICE DE FECONDITE

nombre de veaux nés par vache et par an. Sa valeur moyenne de troupeau se calcule en divisant 365 par l’intervalle moyen entre vêlages. L’indice de fécondité ne devrait pas être inférieur à 0,95.

INDICE DE FERTILITE

nombre d'inséminations naturelles ou artificielles, réalisées à plus de 5 jours d’intervalle, nécessaires à l'obtention d'une gestation. Si le nombre des inséminations comprend celles qui ont été réalisées sur les animaux réformés, l’indice est dit réel. Dans le cas contraire, il s’agit de l’indice apparent. L’indice de fertilité réel doit être inférieur à 2,2 et l’indice de fertilité apparent inférieur à 1,8.

INFECONDITE

au sens propre, incapacité d’une femelle de mener à terme sa gestation, mettant bas un produit vivant et viable. C’est une notion économique. Elle est bien traduite dans le troupeau des génisses par un âge au premier vêlage supérieur à 24 voire 36 mois selon les races et, dans celui des vaches, par un intervalle entre deux vêlages successifs ([V-V]) ou un intervalle entre le vêlage et l’insémination fécondante ([V-If]) respectivement supérieurs à 380 et 100 jours.

INFERTILITE

incapacité temporaire d’une femelle à produire des ovocytes fécondables. En pratique, dans les bilans de reproduction, on restreint le sens du terme aux femelles inséminées : état d’une femelle se caractérisant par la nécessité de recourir à plus de deux inséminations pour obtenir, ou non, une gestation (V. indice de fertilité). Au niveau du troupeau, l’infertilité s’évalue au moyen de différents paramètres : indice de fertilité, taux de gestation, taux de réussite, taux de mise bas, taux de non retour.

INSEMINATION

dépôt artificiel (insémination artificielle) ou naturel (saillie) de sperme dans les voies génitales de la femelle. Doit être préféré à saillie, terme qui ne concerne que l’insémination naturelle.

INSEMINATION FECONDANTE

insémination suivie d’une gestation quelle que soit la méthode ayant permis d’affirmer la gestation. Celle-ci devra être confirmée si l’on veut que les paramètres d’évaluation de la fertilité soient fiables.

INTERVALLE 1EREINSEMINATION – INSEMINATION FECONDANTE

 

Cet intervalle peut être assimilé àla période de reproduction (pour autant que celle-ci se termine par une insémination fécondante). Il ne peut être calculé que sur les vaches dont la gestation a été confirmée. L’intervalle [I1-If] doit être égal à 21 multiplié par le nombre d’inséminations réalisées moins une [21 x (nb IA - 1)]. Une valeur inférieure à 25 jours pour la moyenne de troupeau est recommandée.

INTERVALLE ENTRE LE VELAGE ET LA PREMIERE CHALEUR

sa valeur moyenne pour le troupeau est calculée à partir des intervalles individuels entre chaque vêlage enregistré pendant la période du bilan et la première chaleur détectée par l'éleveur. Il doit s’interpréter avec son corollaire direct, à savoir le pourcentage d’animaux détectés en chaleurs au cours des 50 premiers jours du postpartum (V. œstrus). La valeur moyenne de [V-C1] en élevage laitier doit être inférieure à 40 jours.

INTERVALLE ENTRE LE VELAGE ET LA PREMIERE INSEMINATION

= période d'attente. ce paramètre revêt un aspect essentiel de l'évaluation de la politique de mise à la reproduction des vaches après le vêlage par l'éleveur. Sa valeur moyenne pour le troupeau est calculée à partir des intervalles individuels entre chaque vêlage enregistré pendant la période du bilan et la première insémination suivante. Dans un troupeau, 85 % des vaches devraient être inséminées lors de chaleurs observées entre le 55e et le 90e jour du postpartum.

INTERVALLE ENTRE LE VELAGE ET L’INSEMINATION FECONDANTE

= V-If ou en anglais days open . Le calcul de ce paramètre suppose que soit définie la méthode de confirmation de la gestation puisqu’il ne prend en compte que les animaux pour lesquels la gestation a été constatée, précocément ou tardivement. Sa valeur moyenne est établie à partir de chaque intervalle entre le vêlage et l'insémination reconnue comme fécondante. Cet intervalle doit être complété par les vaches inséminées mais non fécondées plus de 120 jours après le vêlage. L’intervalle [V-If] devrait être de 85 jours. Une intervention vétérinaire est souhaitable si l’intervalle est supérieur à 100 jours ou si plus de 15 % des vaches mises à la reproduction ont un [V-If] supérieur à 120 jours.

INTERVALLE ENTRE VELAGES

intervalle moyen entre les vêlages observés au cours de la période du bilan et les vêlages précédents. On lui préfère l’intervalle entre le vêlage et l’insémination fécondante. L’intervalle entre vêlages présente en effet l’inconvénient de ne pas prendre en compte les primipares ni les vaches éventuellement réformées gravides. Par ailleurs, sa valeur est trop rétrospective.

INVOLUTION UTERINE

ensemble des modifications anatomiques, histologiques, bactériologiques, hormonales et biochimiques de l’utérus le rendant à nouveau apte à assurer une gestation. Elle dure normalement de 25 à 35 jours. (V. retard d’involution utérine).

ISOGAMIE

Principe de transmission dun patrimoine génétique au travers de cellules de taille égale. Chaque cellule sexuelle est quasi identique à l'autre. A l'opposé on a l'anisogamie.

JUMEAUX MONOZYGOTES

Individus issus de la division naturelle ou artificielle d'un oeuf et possédant donc le même génôme. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

kyste

En reproduction, il s'agit d'une structure ovarienne à paroi mince (kyste folliculaire) ou plus moins épaisse (kyste folliculaire lutéinisé), contenant du liquide, résultant de l’absence d’ovulation, associée ou non à une modification du cycle œstral. Son identification se base sur la mesure de son diamètre, supérieur à 2 voire 2,5 cm, et/ou sur sa persistance sur l’ovaire pendant plusieurs jours.

KYSTES FOLLICULAIRE

ou follicule kystique. Follicule à paroi mince, identifié par échographie comme une structure anéchogène, sphérique, ovoïde ou polygonale.

KYSTES FOLLICULAIRE LUTEINISE

ou follicule kystique lutéinisé ou kyste lutéinisé. Follicule à paroi épaisse présentant en périphérie un certain développement de tissu lutéal qui justifie également son appellation de kyste à paroi épaisse. L’examen échographique permet de mesurer de manière plus précise l’épaisseur du tissu lutéal (= 5 mm) et du diamètre de la cavité centrale (supérieur à 20 mm).

KYSTES LUTEINISES

Voir kyste folliculaire lutéinisé

LAITIERE

se dit d’une vache qui est élevée pour produire du lait.

LH

LH ou luteinizing hormone. Gonadotropine d’origine hypophysaire impliquée dans la maturation finale des follicules et des ovocytes, l’ovulation et le développement lutéal.

Licol marqueur

Encore appelé harnais marqueur, le système est fixé au niveau de l'auge des taureaux ou du sternum des béliers ou étalons. Il consiste en un réservoir de colorant ou en un bloc de paraffine colorée. Le système est largement utilisé en élevage ovin.

LOCHIES

écoulements physiologiques faisant suite à l’expulsion du fœtus et observables au cours des 15 premiers jours suivant le vêlage. Elles contiennent des liquides fœtaux, des fragments d’enveloppes fœtales, des débris cellulaires, des cellules sanguines et inflammatoires et des bactéries.

LUTEOLYSE

processus physiologique caractérisé par un arrêt de la synthèse  et par uneade progestérone par le corps jaune sous l’influence d’une PGF2 régression morphologique du corps jaune.

Lutropine

ou LH ou luteinizing hormone. Gonadotropine d’origine hypophysaire impliquée dans la maturation finale des follicules et des ovocytes, l’ovulation et le développement lutéal.

MALADIE CLINIQUE

dysfonctionnement de l'organisme détectable par un ou plusieurs sens du clinicien directement ou à l’aide d’instruments simples.

MALADIE DES GENISSES BLANCHES

(en anglais White heifer disease). Pathologie congénitale, liée à un gène autosomal récessif, caractérisée par une hypoplasie ou aplasie d’une partie des organes dérivés des conduits de Müller : oviducte, utérus et vagin.

MALADIE SUBCLINIQUE

trouble fonctionnel ou anatomique détectable seulement par des tests de laboratoire ou d'autres moyens diagnostiques plus ou moins complexes.

MATRICE

Voir utérus.

MELATONINE

Hormone synthétisée par la glande pinéale à partir de la sérotonine pendnat les phases nocturnes ou obscures et transmettant à l'organisme les informations relatives à la durée de l'éclairement quotidien. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

METŒSTRUS

période du cycle œstral d’une durée de 5 à 6 jours comprise entre la fin de l’œstrus et la période où le corps jaune devient sensible à la PGF2α.

METRITE

ou endométrite. Etat inflammatoire de l’utérus. On distingue deux types de métrite : 1. La métrite aiguë (métrite puerpérale, septicémique, toxique ou suraiguë) se traduisant par des symptômes généraux et locaux graves au cours des deux premières semaines suivant le vêlage ; 2. La métrite subaiguë ou chronique, encore appelée métrite post-puerpérale, apparaissant au-delà des deux premières semaines suivant le vêlage, sans symptômes généraux. Ce deuxième type de métrite s'accompagne d'écoulements de flocons de pus (grains de riz) le plus souvent au cours des chaleurs (métrite du 1er degré), d’écoulements muco-purulents (métrite du 2e degré) ou d’écoulements nettement purulents (métrite du 3e degré, pyomètre). Dans un troupeau laitier, la fréquence normale des métrites est inférieure à 10 % si elles sont mises en évidence par l’éleveur et inférieure à 20 % si le diagnostic a été établi sur la base d’examens systématiques effectués par le vétérinaire au cours des 50 premiers jours du postpartum.

MISE-BAS

Voir parturition.

MIV

maturation in vitro. Processus impliquant la culture in vitro de l’ovocyte, lui permettant d’atteindre une complète maturation cytoplasmique et membranaire, essentielle à la fécondation et à la production d’embryons viables.

mobilité

Le terme est impropre. Il conviendrait de parler de motilité (de l'anglais motility). En effet, les spermatozoïdes se meuvent par eux-mêmes et ne se déplacent pas passivement. On parle néanmoins de spermatozoïdes mobiles car le terme motile n’existe pas en français. On distingue la motilité individuelle et massale.

MOET

(multiple ovulation and embryo transfer) protocole visant à augmenter la pression de sélection par la voie femelle en utilisant la superovulation et la transplantation embryonnaire.

MOIS MOYEN DE LACTATION

moyenne en mois, au moment de la visite, de la durée de la lactation de toutes les vaches traites du troupeau.

MOMIE

fœtus mort in utero et non expulsé, complètement desséché. Correspond à une forme particulière d’avortement.

MONORCHIDIE

anomalie caractérisée par la migration d’un seul testicule dans l’une ou l’autre bourse.

MONOTOQUE

(adj. : monotocique) espèce chez qui la femelle donne habituellement naissance à un seul jeune lors d’une même mise-bas (vache, jument, femme..). Contr. polytoque.

Monte active

= mounting activity
Ce signe consiste en une attitude de chevauchement d'une vache en chaleurs ou non pouvant se manifester par une vache en chaleurs ou non. Elle constitue souvent un prélude au comportement de monte pasive s'il est manifesté par une femellle en chaleurs.

Monte passive

Signe majeur de l'oestrus, elle consiste en une acceptation du chevauchement et se traduit indirectement par un ébouriffement des poils de la croupe, de la base de la queue et des tubérosités ischiatiques, et parfois même des érosions cutanées. De même, la croupe et les flancs de ces animaux sont souvent souillés. Le réflexe lombaire se trouve accentué.

MORTALITE EMBRYONNAIRE

interruption de la gestation durant la période embryonnaire. On distingue la mortalité embryonnaire précoce (avant le 16e jour de gestation) et la mortalité embryonnaire tardive survenant entre cette date et le 50ème jour de gestation environ. Cliniquement, il n’est pas possible de distinguer la mortalité embryonnaire précoce (sauf dans le cas de récolte d’embryons) de l’absence de fécondation (infertilité proprement dite). De même, le diagnostic de mortalité embryonnaire tardive ne pourra être établi que sur la base d’un constat précoce de la gestation (progestérone, PSPB, échographie) suivi d’un constat tardif de gestation négatif. Les retours décalés ou les cycles allongés ne sont pas systématiquement imputables à la mortalité embryonnaire.

MORULA

embryon mûriforme comprenant de 32 à 64 cellules.

MOSAIQUE

Individu comportant des cellules de constitution chromosomique différnete à la suite d'une anomalie survenue au cours des premières divisions de l'oeuf. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : mosaic.

MUCUS

sécrétion d’origine utérine et cervicale associée à une imprégnation du tractus génital par les œstrogènes. Le mucus est abondant et filant au cours de l’œstrus (glaire ou glaires) et plus épais et cassant en phase proœstrale et métœstrale. Elle est souvent teintée de sang 24 à 48 heures après l’œstrus, ce signe étant sans rapport avec la fécondation.

MULTIGESTE

(adj.) se dit d’une femelle qui a été gestante plus d’une fois. Une femelle multigeste peut cependant être nullipare si aucune de ses gestations n’a donné naissance à un conceptus (résorption embryonnaire p.ex.). Une femelle multigeste peut bien sûr aussi être pluripare (le plus souvent).

MULTIPARE

(ou pluripare) se dit d'une femelle qui a mis bas plus d’une fois. Dans les dictionnaires généraux ou médicaux, le terme s’applique à une femme qui a accouché plus d’une fois et à une femelle dont la portée comporte plusieurs petits. Pour éviter la confusion entre ces deux caractères, nous proposons de réserver le terme de multipare ou de pluripare à toute femelle qui a mis bas plus d’une fois et d’utiliser, pour les femelles dont la portée comporte plusieurs jeunes, le terme de polytoque.

NIDATION

nidation ou implantation : processus de contact et d’échanges entre les structures maternelles et embryonnaires observées entre le 20ème et le 30ème jour de gestation. Le terme implantation est plus fréquemment employé, en référence au transfert d’un embryon. (Le terme nidification s’applique aux oiseaux qui font leur nid et non aux mammifères).

NON DELIVRANCE

Voir rétention placentaire.

NON-RETOUR

absence de retour en chaleurs d’une femelle dans un délai donné (45, 60, ... jours) après une insémination précédente. V. Taux de non-retour.

NUBILITE

stade de développement d’une génisse lui permettant de débuter normalement une gestation. La génisse est nubile lorsqu’elle a atteint 60 % de son poids adulte. A différencier de puberté.

NULLIGESTE

adj. se dit d’une femelle qui, même pubère, n’a jamais été gestante ou, en tout cas, confirmée comme telle.

NULLIPARE

femelle qui n’a jamais mis bas (V. génisse).

NYCHTEMERE

Succession naturelle du jour et de la nuit. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

oestrogène

Les oestrogènes naturels, l'oestrone, l'œstradiol, et l'oestriol sont, suivant les espèces, synthétisés au niveau des ovaires, des testicules, des surrénales et du placenta. Il existe aussi des composés synthétiques, comme le valérate ou cypionate d'oestradiol, le DES, etc. Leur usage est prohibé chez les ruminants. Les raisons en sont moins politiques que physiologiques (Résidus) (NDLR).
From http://www.cbip-vet.be

Oestrogènes

Les oestrogènes naturels, l'oestrone, l'œstradiol, et l'oestriol sont, suivant les espèces, synthétisés au niveau des ovaires, des testicules, des surrénales et du placenta. Il existe aussi des composés synthétiques, comme le valérate ou cypionate d'oestradiol, le DES, etc. Leur usage est prohibé chez les ruminants. Les raisons en sont moins politiques que physiologiques (Résidus) (NDLR).
From http://www.cbip-vet.be 

Oestrus

Phase du cycle sexuel se caractérisant par un signe primaire caractéristique à savoir l'acceptation du chevauchement ou monte passive (standing heat) et par des signes secondaires. Cette monte passive se traduit indirectement par un ébouriffement des poils de la croupe, de la base de la queue et des tubérosités ischiatiques, et parfois même des érosions cutanées. De même, la croupe et les flancs de ces animaux sont souvent souillés. Le réflexe lombaire se trouve accentué. Chez la vache, l'oestrus a une durée moyenne de 15 heures.

ŒSTRUS

oestrus ou chaleur ou chaleurs : phase du cycle œstral au cours de laquelle la femelle accepte le chevauchement. D’autres signes comportementaux plus mineurs sont exprimés par la vache : monte active, beuglements, augmentation de l’activité voire, en stabulation entravée, augmentation du temps passé debout, ... En dehors de la modification de comportement qui définit à elle seule l’œstrus, d’autres modifications le caractérisent : maturation folliculaire terminale, imprégnation œstrogénique maximale, sécrétion de mucus par l’endomètre et son écoulement à la vulve. De courte durée (12 à 18 heures), l’œstrus s’observe plus au cours de la nuit que du jour. La détection de cette phase du cycle suppose deux périodes d'observation journalières : l'une au début de la nuit, l'autre en début de matinée, en dehors des périodes d'activité des animaux (alimentation, traite, etc.). L'évaluation de la qualité de la détection des chaleurs par l'éleveur constitue un aspect essentiel de la conduite de la reproduction. Divers paramètres sont utilisables.Si la détection des chaleurs est bonne : a. 85 % des animaux soumis à un constat de gestation doivent être confirmés gravides, b. 75 % des vaches laitières doivent avoir été détectées en chaleurs au cours des 50 premiers jours du postpartum, c. l'intervalle moyen entre chaleurs et/ou inséminations doit être inférieur à 25 jours, d. plus de 80 % des intervalles entre chaleurs et/ou inséminations doivent avoir une durée comprise entre 18 et 23 jours, e. les intervalles entre chaleurs et/ou inséminations supérieurs à 36 jours doivent représenter moins de 15 % de tous les intervalles, f. un dosage de la progestérone sur un prélèvement de sang réalisé pendant l'œstrus doit montrer que 90 % des animaux ont une progestéronémie inférieure à 1 ng/ml.

ŒSTRUS INDUIT

œstrus provoqué par un traitement en général hormonal ou plus spécifiquement chez les petits ruminants par l’introduction d’un mâle dans le troupeau.

OEUF

= zygote, embryon.
Ovocyte fécondé.Ce treme en pratique est largement utilisé pour désigner tous les stades depuis l'ovocyte mature non fécondé jusque l'embryon au stade morula, le terme zygote est utilisé pour désigner les premiers stades du développement embryonnaire cad depuis la fécondation jusqu'au stade morula. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

OOPHORITE

oophorite (ou ovarite) : inflammation (rare) de l’ovaire faisant habituellement suite à une métrite.

OPU

OPU ou Ovum Pick Up : technique de ponction folliculaire échoguidée visant à prélever par voie transvaginale des ovocytes en vue de leur fécondation in vitro.

ORCHITE

inflammation du testicule.

OVAIRES

glandes génitales situées dans l’abdomen, responsables de la gamétogenèse (développement folliculaire et ovocytaire) et de fonctions endocrines régulatrices du cycle œstral et de la folliculogenèse.

OVAIRES A SURFACE GRANULEUSE

ovaire ne présentant pas à la palpation manuelle de structures fonctionnelles ou pathologiques mais dont la surface n’est pas lisse. Son diagnostic est fréquent lors d’anœstrus ou au début du métœstrus.

OVAIRES A SURFACE LISSE

 

ovaire ne présentant aucune structure décelable à la palpation caractérisant souvent les cas d’anœstrus profond et long.

OVARITE

Voir oophorite.

OVIDUCTE

OVIDUCTE ou salpinx ou trompe : conduit tubulaire, flexueux, comprenant de l’arrière vers l’avant l’isthme, l’ampoule et le pavillon. Il assure la captation de l’ovocyte et est le siège de la fécondation et du développement embryonnaire jusqu’au 4e ou 5e jour.

OVOCYTE

gamète femelle au cours de la méiose. Il comprend 2n chromosomes. A différencier d’ovule.

OVULATION

expulsion de l’ovocyte du follicule déterminée par le pic de LH (vache) ou par son augmentation progressive (jument). Chez la vache, elle survient entre 6 et 15 heures après la fin de l’œstrus. 80 % des juments ovulent 48 heures avant la fin de l’oestrus.

OVULE

gamète femelle après ses deux divisions méiotiques et avant sa fécondation. Il comprend 1n chromosomes. A différencier d’ovocyte.

PAG PSPB

PAG ou Protéine Associée à la Gestation ou Pregnancy Associated Glycoprotein.
Synthétisée par les cellules binucléées du trophoblaste et caractéristiques du placenta cotylédonaire des ruminants,
la PAG (Pregnancy Associated Glycoprotein) ou  PSPB (Pregnancy Specific Protein B)   est détectée dans le sang  dès le 15ème (PSPB) ou le 22ème jour (PAG) après la fécondation.
Chez les bovins, sa concentration augmente dans le plasma ou le sérum entre le 20ème et le 30ème jour de gestation. Elle est détectable à partir du 30ème jour de gestation dans la circulation maternelle chez 98 % des femelles gestantes. En pratique, le prélèvement sera effectué plus de 30 à 35 jours après l’insémination.  La concentration est habituellement inférieure à 1 ng/ml avant le 30ème jour de gestation et atteint plusieurs centaines de ng/ml au moment de la parturition (4ng/ml à la 6ème semaine, 159 ng à la 35ème semaine et 2000 ng 1 à 5 jours avant le part). La demi-vie de
la PAG étant particulièrement longue (7 jours) surtout si la gestation a été menée à son terme, il est impératif de respecter une période d’attente de 100 jours après le vêlage pour effectuer un diagnostic chez la vache  .

PAILLETTE

Tube cylindrique en plastique d'un volume compris entre 0.25 et 1 ml servant à congeler les spermatozoïdes, des ovocytes ou des embryons dans l'azote liquide à -196°C jusque leur insémination ou transfert. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

Palpation

La palpation manuelle transrectale est une propédeutique extrêmement importante du tracts génital; Elle offre divers champs d'application tels que
- l’examen du tractus génital
- le diagnostic de gestation,
- l’insémination artificielle,
- la récolte et transfert d’embryons,
- les traitements intra-utérins,
- le test de perméabilité tubaire,
- la ponction échoguidée
- l’examen obstétrical.

PARITE

Le terme parité fait référence au nombre de gestations complètes encourrues par un animal quelle que soit le nombre de foetus nés (prolificité). Il comprend les foetus expulsés à terme ou près du terme mais exclut les pertes embryonnaires ou foetales. La parité est équivalente au nombre de lactations. On distingue ainsi les nullipares, les primipares et les multipares.

PART

Voir parturition

PARTHENOGENESE

Mode de reproduction ne faisant pas intervenir le spermatozoïde. Le développement parthénogénétique peut être provoqué en soumettant des ovocytes mûrs non fécondés à différents agents physqiues ou chimiques (refroidissement, chox électriques, ionophore ...). Chez les mammifères, le développement d'un embryon pathénogénétique ne va jamais à terme puisque cela suppose la présence de deux génômes.
On parle aussi de parthénotes ou de parthénogénotes (du grec pathenos : vierge). (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

PARTURITION

PART du latin parere qui veut dire enfanter PARTURITION ou part ou mise-bas (du latin parturire qui veut dire accoucher) : processus d’expulsion du conceptus : fœtus, liquides et membranes placentaires. Il comprend trois phases, la première correspondant à la dilatation des voies génitales et à l’intensification des contractions utérines, la seconde à l’expulsion du fœtus proprement dite et la troisième à l’expulsion des annexes fœtales.

PENIS

organe de la copulation, de l’urètre pelvien à l’extrémité distale des voies génitales. De type fibro-élastique chez le taureau, il comprend une racine très épaisse, un corps long caractérisé par son inflexion sigmoïde marquée en dehors de la saillie et une extrémité libre se terminant par le gland.

périmètre scrotal

Le périmètre scrotal (classqiuement mesuré au moyen d'un ruban métrique) est étroitemet corrélé avec le poids des testicules et donc avec la production journalière de sperme et sa qualité donc avec le potentiel reproducteur de l'animal. A ce titre, il constitue une propédeutique essentielle.
L’American Society for Theriogenology a proposé des valeurs de P.S. égales à 30, 31, 32, 33 et
34 cm respectivement pour des taureaux âgés de moins de 16 mois, de 16 à 21 mois, de 22 à 24 mois ou de plus de 24 mois.

PERIODE D ATTENTE

intervalle entre le vêlage chez la vache (ou la naissance chez la génisse) et le moment de la première insémination (Waiting period en anglais).

Période de gestation

Cette période est comprise entre le moment de la fécondation et la phase 2 de la parturition.
En calculant l’intervalle de confiance à 98% pour la durée de la gestation, la durée moyenne de gestation est de 284 +/- 10 jours chez les bovins et de 148 +/- 7 jours chez les ovins. La variation de la durée de la gestation est remarquablement similaire parmi les races de bovins et de moutons. En conséquence, l’intervalle de 20 jours chez les bovins et de 14 jours chez les ovins peut être appliqué à la durée moyenne de gestation pour une race donnée dans les espèces respectives. Par exemple, la durée de la gestation chez les bovins Angus est de 279 +/- 10 jours, tandis que celle chez les bovins de race Brahmane est de 292 +/- 10 jours.
La Brune des Alpes constitue une exception puisque la durée moyenne de sa gestation est de 291 +/- 14 jours. On peut donc considérer que 2% des gestations sont de durée anormale soit trop longue, soit trop courte.
La période de gestation se subdivise en une période embryonnaire et une période foetale d'une durée respective de 2 et 7 mois. La première peut être interrompue par une mortalité embryonnaire précoce ou tardive. La seconde peut être interrompue ou raccourcie par un avortement ou un accouchement prématuré.

Période de reproduction

C'est la période comprise entre la première insémination et la dernière insémination fécondante (si la vache ou la génisse est gravide) ou non (si la vache ou la génisse est réformée sans avoir été gravide).

PERIODE EMBRYONNAIRE

période de la gestation comprise entre le moment de la fécondation et la fin de l’organogenèse, soit le 45e-50e jour de gestation.

PERIODE SECHE

période pendant laquelle la vache n’est ni traite, ni tétée, ne produit plus de lait. Chez la vache laitière, elle dure normalement deux mois, soit la période comprise entre l’arrêt de la traite et le vêlage suivant. Dans un troupeau de vaches laitières, le pourcentage de vaches taries doit être en moyenne de 15. Les pourcentages de périodes sèches inférieures à 40 jours et supérieures à 70 jours doivent être inférieurs respectivement à 1 et 5.

PERIPARTUM

néologisme regroupant la période qui entoure le vêlage de moins à plus trois semaines environ.

perméabilité tubaire

Une perméabilité tubaire (ou de l'oviducte) est indispensable à la rencontre de l'ovocyte et du spermatozoïde. La perméabilité de l'oviducte peut être testée selon les méthodes de Mac Donald et Dystra (injection de 30 grammes d'amidon par voie intrapéritonéale dans le creux du flanc et prélèvements toutes les 12 heures pendant 2 à 4 jours de mucus cervical pour identifier l'amidon au moyen de Lugol) ou d' Otel et Drum. Ce second test consiste en l'injection d'un indicateur coloré, la phenylsulphonephtaléine ou PSP dans l'une puis l'autre corne utérine à 4 heures d'intervalle.

PEROSOMUS ELUMBUS

Anomalie foetale consistant en un défaut de développement partiel u complet de la colonne vertébrale caudalement au thorax accompagné d'une ankylose des postérieurs. Il semble qu'il y ait une cause génétique (Schmitt D, De Meijer F. Les dystocies chez la vache. CD Editions Med'Com).

PG600

gonadotrophine chorionique (hCG): 200 UI/dose
gonadotrophine sérique (PMSG): 400 UI/dose
lyophilisat et solution injectable sc, im
Posologie:
Su: 1 dose (5 ml)/animal
Viande: 0 j
flacon 1 x 5 doses + 1 flacon solvant (25 ml)
5 x 1 dose + 5 flacons solvant (5 ml)

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PHEROMONES

Pheromones ou phérormones ou phéro-hormones : substances volatiles sécrétées par un animal lui permettant de communiquer avec un autre animal de la même espèce. Par extension, ce terme est également utilisé pour désigner des substances de synthèse.

PHIMOSIS

réduction de l’ouverture du fourreau empêchant l’extériorisation normale du pénis

PHOTOPERIODE

Durée de l'éclairement par 24 heures. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : daylenght, photoperiod.

PLACENTA

ensemble des placentomes réalisant un contact étroit permettant les échanges entre la mère et le fœtus et présentant des spécificités anatomiques, histologiques et physiologiques propres à chaque espèce. Chez la vache, la placenta est de type cotylédonnaire, épithéliochorial.

PLACENTOME

ensemble placentaire constitué d’une houppe choriale et d’un cotylédon maternel (caroncule). Les placentomes sont palpables manuellement à partir du 80e jour de gestation, visibles par échographie à compter du 45e jour. Leur nombre est compris entre 70 et 120. Leur diamètre est variable.

Planipart

clenbutérol (chlorhydrate): 0,03 mg/ml
solution injectable im, iv
Posologie:
Bo: 0,8 microg/kg (0,3 mg/animal)
Viande: Bo: 6 j, Lait: Bo: 5 j
flacon 50 ml

PLURIPARE

Voir multipare.

PMSG

PMSG (pregnant mare serum gonadotropin) Voir eCG

Pneumo-rectum

Accumulation d'air dans l'ampoule rectale. Elle résulte d'une lésion du sphincter du rectum ou d'entrées et sorties trop fréquentes du bras lors d'une palpation manuelle du tractus génital.

PNEUMOVAGIN

présence excessive d’air dans le vagin résultant d’un manque de tonicité des lèvres vulvaires et de leur coaptation faisant le plus souvent suite à un vêlage dystocique.

Podomètre

Etant donné l'augmentation (4 fois plus que les vaches qui ne sont pas en chaleurs) de l'activité physique présentée par les animaux au cours de l'œstrus de l'oestrus, il est possible de mette en place un podomètre au niveau du métatarse pour évaluer les distances parcourues.

POLYSPERMIE

Fécondation d'un ovocyte par plusieurs spermatozoïdes. Les embryons polyspermiques ne sont pas viables. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN polyspermy.

POLYTOQUE

(Adj. : polytocique). espèce chez qui la femelle donne habituellement naissance à plusieurs jeunes lors d’une même mise-bas (truie, chienne..). Contr. monotoque.

PONCTION FOLLICULAIRE ECHO-GUIDEE

Voir OPU.

POSTPARTUM

littéralement période après le part. Elle fait selon les auteurs référence à des critères physiologiques (récupération de la sensibilité hypophysaire à la gonadolibérine, délai d’augmentation de la progestéronémie), anatomiques (involution utérine), zootechniques (apparition de la première chaleur, première insémination). Aussi, dans un souci de simplification la définissons-nous comme la période des deux premiers mois suivant le vêlage.

POURCENTAGE DE VACHES GRAVIDES

compte tenu d’un intervalle de vêlage de 365 jours, d’un délai de diagnostic de gestation de 2 mois et d’une durée de gestation de 9 mois, un troupeau dont les vêlages sont répartis toute l’année doit toujours comporter au moins 60 % de vaches confirmées gravides (7 mois/12 mois).

PREPUCE

communément appelé fourreau, c’est une enveloppe cutanée qui abrite la partie libre du pénis à l’état de repos. Il comporte deux lames, externe et interne, toutes deux de type tégumentaire. Dans le langage courant et à tort, il est habituel d’utiliser ce terme uniquement pour la lame interne, réservant le terme de fourreau pour la lame externe.

PRID

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- Progestérone Releasing Intravaginal Device
progestérone: 1,55 g/spirale
spirale à usage intravaginal
Posologie:
Bo (min 35 j après le vêlage): 1,55 g/animal (7j)
Administrer des prostaglandines 24 h avant l'enlèvement de la spirale
Viande: 0 j; Lait: 0 j; Viande et lait peuvent être délivrés pour la consommation humaine durant la période de traitement
spirales 10 ou 40

PRIMIPARE

se dit d'une femelle qui n'a accouché qu'une seule fois. Opposé à multipare et à pluripare. Vache souvent appelée à tort génisse.

progestagène

= progestogène, progestatif. hormone possédant une même structure de base, le noyau cyclopentanoperhydrophénantrène, et des propriétés communes , à savoir l'inhibition de la libération des hormones hypophysaires LH et FSH, l'épaississement du mucus cervical, le développement de l'endomètre et le maintien de la gestation. Ils peuvent être naturels (progestérone) ou de synthèse.

Progestagènes

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Les molécules possédant une activité progestative sont soit d'origine naturelle, comme la progestérone, soit d'origine synthétique, dérivées de la progestérone ou de la 17-hydroxyprogestérone. Enfin, certaines proviennent de la testostérone ou de la nortestostérone, auxquelles des radicaux substitués confèrent une activité hautement progestative (allyl-trenbolone). Certains composés ont gardé des propriétés androgéniques et anabolisantes comme le méthylestrénolone et dans une moindre mesure le lynestrénol et certains dérivés de la 19-nortestostérone. D'autres exercent des effets anti-androgénique importants comme l'acétate de delmadinone. Toutes ces molécules ne sont pas disponibles sous forme de médicaments à usage vétérinaire.

La progestérone est naturellement produite au niveau du corps jaune mais aussi des testicules et du placenta dans certaines espèces. Administrée per os, cette molécule naturelle subit, comme les oestrogènes naturels, un effet de premier passage hépatique important.
La biodisponibilité des molécules de synthèse est habituellement meilleure. L'administration parentérale et vaginale est également possible. La progestérone se lie à différentes protéines plasmatiques telles que l'albumine et la transcortine. L'importance de cette liaison à des protéines transporteuses est variable d'une espèce à l'autre. Les progestagènes, généralement utilisés à des doses pharmacologiques, induisent des effets indésirables plus ou moins importants selon l'espèce animale et les molécules utilisées. Ainsi, ils peuvent provoquer de la prise de poids, une intolérance au glucose, du diabète sucré et de l'hyperadrénocorticisme. Leur usage est déconseillé dans certains états pathologiques et physiologiques comme le diabète sucré, les tumeurs hormono-dépendantes et les infections de l'appareil reproducteur. Les progestagènes ne sont pas, de manière générale, administrés durant la gestation mais ils peuvent parfois s'avérer utiles pour la prévention des mises bas prématurées en supportant l'effet lutéal. Les progestatifs ayant conservé des propriétés androgéniques ou anti-androgéniques sont contre-indiqués pendant la grossesse. Administrés erronément durant la gestation, ils peuvent induire de la cryptorchidie et des anomalies de la différentiation sexuelle, des troubles du développement pondéral, ainsi qu'un retard voire une inhibition totale de la parturition. L'emploi des progestagènes injectables et de longue durée d'action est, pour ces raisons, à proscrire durant la gestation. Vu l'effet prédisposant de ces molécules aux infections utérines et aux pathologies tumorales, notamment au niveau mammaire, l'administration répétée et à long terme est déconseillée. C'est le cas chez les petits animaux, dans le cadre de la prévention de l'oestrus. Chez le mâle, l'utilisation répétées de fortes doses de progestagènes pourrait compromettre la fertilité et le comportement reproducteur. Enfin, lors d'utilisation continue, des cas de gynécomastie, de tumeur mammaire et d'apparition de sécrétions lactées ont été décrits.

Chevaux
Les indications pour l'administration d'altrénogest (Régumate équine d' Intervet) dans cette espèce animale sont:
- Prévention de l’avortement précoce ou de la mortalité embryonnaire. L’efficacité d’altrénogest dans cette indication n’est pas suffisamment prouvée jusqu’à présent.
- Synchronisation et induction des chaleurs.
- Le traitement des juments avec ovaires multifolliculaire

Bovins
Une spirale vaginale contenant de la progestérone (PRID alpha de Ceva) peut être implantée chez les vaches cyclées pour la synchronisation de l'oestrus. La spirale peut être placée 35 jours minimum après le vêlage puis retirée après 7 jours. Afin de garantir l’induction de l’oestrus chez tous les animaux traités, le traitement de progestérone doit être accompagné d’une injection de prostaglandine 24 heures avant l’enlèvement de la spirale.

Porcs
Les indications pour l'administration d'altrénogest (Régumate d'Intervet) dans cette espèce animale sont: synchronisation de l'oestrus chez les cochettes cyclées. L'adjonction d'altrénogest dans l'alimentation, pendant 18 jours, aboutit, 5 à 6 jours après l'arrêt du traitement, à des chaleurs fertiles.
- Synchronisation de l'oestrus chez des truies primipares. Si l'altrénogest est fourni avec l'alimentation durant trois jours à partir du sevrage, des chaleurs fertiles se produiront au bout de quelques jours. Au cours de la portée qui suivra, le nombre de jeunes, nés vivants, peut également être augmenté.

Petits ruminants
L'acétate de médroxyprogestérone en éponge intravaginale est indiqué chez la brebis dans les cas suivants:
-  induction de l'oestrus. Si l'on souhaite faire saillir ou inséminer les brebis et dehors de la saison, il est nécessaire de provoquer l'oestrus. Ceci est possible grâce à une éponge intravaginale mise en place pendant 13 jours. Après avoir enlevé l'éponge, la brebis doit recevoir également une injection de PMSG afin d'optimaliser la durée de la période de fertilité.
- synchronisation de l'oestrus. Si l'on souhaite obtenir simultanément un groupe de brebis en chaleur, il est nécessaire de synchroniser l'oestrus. Les éponges peuvent être utilisées pour cette indication. Le traitement avec de
la PMSG après l'enlèvement des éponges n'est pas nécessaire.

progestérone

La progestérone est un progestagène (ou progestogène). De nature stéroïdienne, cette hormone est secrétée par le corps jaune et le placenta. Elle joue et notamment un rôle essentiel de maintien de la gestation. Durant le cycle sexuel, sa synthèse augmente durant le métoestrus, est maximale durnat le dioestrus et diminue durant le prooestrus.

PROLIFICITE

pour un individu, nombre de nouveau-nés vivants ou morts par mise bas. Pour un troupeau, rapport entre le nombre total de veaux nés et le nombre de vêlages. Elle s’exprime également en pourcentage de vêlages gémellaires.

PRONUCLEUS

Noyaux se formant dans l'ovocyte juste a^près la fécondation à partir du génôme paternel (pronucleus mâle) et du génôme maternel (pronucleus femelle). (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : pronucleus.

PROŒSTRUS

période du cycle œstral d’une durée de 2 à 3 jours correspondant à la régression du corps jaune et au développement d’un nouveau follicule ovulatoire.

PROPULSION

Encore appelée rétropulsion, cette manoeuvre obstétricale consiste à refouler dans la cavité utérine, le foetus ou l'une de ses parties (tête, membres) pour corriger une position ou posture foetale.

PROSTAGLANDINES

 aahormones sécrétées essentiellement par l’endomètre. La PGF2 une activité lutéolytique et, dans une moindre mesure, ocytocique ; elle existe sous forme naturelle ou d’analogues de synthèse.

PROSTATE

complexe glandulaire situé à l’abouchement des ampoules déférentielles dans l’urètre.

PSEUDO-HERMAPHRODISME

Voir hermaphrodisme.

PSP

PSP ou phenylsulphonephtaléine.
Cet indicateur de pH permet de tester la perméabilité des oviductes (Test d'Otel et Drum).

PSPB

PSPB (pregnancy specific protein de type B) ou PAG protéine associée à la gestation ou Pregnancy Associated Glycoprotein) : hormone spécifique de la gestation des ruminants sécrétée par les cellules chorioniques ayant migré dans l’endomètre, détectable dans le sang maternel à partir du 30ème jour de gestation et jusqu’au 100e jour suivant la parturition.

PUBERTE

apparition des caractéristiques d’un animal qui le rendent apte à reproduire. Chez la femelle, apparition des premières chaleurs et, chez le mâle, apparition dans l’éjaculat des premiers spermatozoïdes.

PUERPERIUM

période du postpartum comprise entre le vêlage et la fin de l’involution utérine.

PYOMETRE

accumulation importante de pus dans la cavité utérine associée dans la plupart des cas à un corps jaune fonctionnel et à une fermeture complète ou partielle du col utérin. Voir métrite.

RANG MOYEN DE LACTATION

paramètre exprimant le nombre moyen de lactations des vaches du troupeau. Les valeurs habituellement observées sont comprises entre 1,9 et 2,7.

REACTION ACROSOMIQUE

= réaction acrosomiale.
Fusion par plages de la membrane plasmique et de la membrane acrosomique externe recouvrant la partie antérieure de la tête du spermatozoïde, suivie d'un détachement de ces membranes et de la libération du contenu de l'acrosome. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : acrosome reaction.

Receptal

buséréline acétate: 0,0042 mg/ml
solution injectable iv, im, sc
Posologie:
Eq: 5 - 10 ml
Bo: 2,5 - 5 ml
lapin: 0,2 ml
Viande: 0 j, Lait: 0 j
flacon 5 x 10 ml
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RECEVEUSE

Se dit d'une femelle chez laquelle des embryons prélevés sur une donneuse ou issus d'une FIV sont transférés soit par voie vaginale, par coelisoscopie ou par laparotomie. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : recipient, recipient female.

RECRUTEMENT

Le terme "recrutement" s'applique à tout follicule qui a dépassé le stade auquel habituellement la plupart des follicules deviennent atrétiques. Il concerne donc chez les ruminants 2 à 5 follicules de taille comprise entre 3 et 6 mm.

Régumate

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altrénogest: 4 mg/ml
solution po avec l'alimentation
Posologie:
Su:
- truie primipare: 5 ml pj (3 j)
- cochette cyclée: 5 ml pj (18 j)
Viande: 3 sem
flacon 360 ml

Régumate équin

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altrénogest: 2,20 mg/ml
solution po (avec l'alimentation)
Posologie:
Eq: 0,044 mg/kg pj (10 j)
Viande et abbats: 21 j
Ne pas administrer aux Eq dont le lait est destiné à la consommation humaine
flacon 150 ml, 250 ml, 300 ml, 1000 ml

REPEAT-BREEDING

terme anglais désignant un syndrome affectant une vache (dite repeat-breeder) non gravide après deux inséminations artificielles ou naturelles malgré une activité cyclique régulière et l’absence de toute cause majeure cliniquement décelable susceptible d'être responsable de son infertilité. Il semblerait que cette appellation ne concerne qu’un animal infertile sur cinq. Tout repeat-breeder est infertile, la réciproque n’étant pas vraie. Ce terme est souvent à tort utilisé pour désigner tout animal infertile.

RETARD D’INVOLUTION UTERINE

état pathologique caractérisé par la persistance d’une ou de deux cornes utérines de diamètre supérieur à 5 cm plus de 30 jours après le vêlage.

RETENTION ANNEXIELLE

Voir rétention placentaire

RETENTION D’ARRIERE-FAIX

Voir rétention placentaire

RETENTION PLACENTAIRE

non expulsion des membranes fœtales dans les 24 heures suivant le vêlage. Elle est dite primaire si elle résulte d’un manque de séparation des parties maternelle et fœtale du placenta et secondaire (exceptionnelle) si elle résulte d’une absence d’expulsion du chorion déjà détaché dans la cavité utérine.

RETOUR DECALE

retour en chaleurs se produisant moins de 18 jours ou plus de 23 jours après une insémination. Notion utilisée dans la pratique courante mais d’interprétation difficile.

Révélateur de chevauchement

Dispositif permettant d'identifier indirectement un comportement de monte passive cad l'acceptation d'un chevauchement. La simple application de peinture plastique ou de vernis émaillé sur le sacrum et les premières vertèbres coccygiennes des femelles constituent un système efficace et peu onéreux. L'animal chevauchant son partenaire en état d'acceptation effacera ou dispersera ces marques colorées lors de sa retombée sur le sol. Des dispositifs appelés Kamar et Oestruflash sont également commercialisés. Ils consistent en une pochette de colorant fixé sur le dos de l’animal à proximité de la base de la queue. La pochette sous la pression d’un chevauchement se colore en rouge dans le premier cas ou en rouge phosphorescent dans le second cas.

ROTATION

Manoeuvre obstétricale consistant à faire effectuer au fœtus un mouvement de révolution sur son axe longitudinal pour le placer en position dorso ou lombo-sacrée.

SALPINX

Voir oviducte.

SANIES

écoulements pathologiques d’origine génitale faisant suite à la mise bas. Opposé à lochies.

Schistosomus reflexus

Anomalie du développement foetal consistant en en une fissure abdominale et thoracique ventrale et longitudinale qui entraîne une éventration totale des viscères. Le foetus présente une dorsoflexion importante ainsi qu'une ankylose de la colonne vertébrale et des pattes. Cela s'accompagne de dystocies sévères. L'arrêt de développement de l'amnios en serait une des causes possibles (Schmitt D, De Meijer F Les dystocies chez le vache. CD Les Editions Med'Com)

Score corporel

= body condition score.
L'évaluation de l'état corporel est basée sur l'examen visuel et/ou par palpation de la région caudale d'une part (base de la queue et ischiums) et de la région lombaire d'autre part (apophyses épineuses et transverses des vertèbres lombaires et iliums).
La longueur et l'aspect du poil pouvant être différents selon les individus, la palpation manuelle des deux régions avec la même main permet habituellement de réaliser une meilleure estimation que la simple inspection visuelle.
L'état corporel est habituellement évalué par des valeurs numériques comprises entre 0 et 5, des valeurs exprimées en demi ou en quart d'unités pouvant également être attribuées.

SCOTOPHASE

Phase obscure du nycthémère. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

SCROTUM

ensemble des enveloppes externes du testicule, de l’épididyme et de la partie proximale du canal déférent, comprenant le tégument cutané et le dartos.

SELECTION

La sélection fait référence au processus par lequel, au cours d'une vague de croissance folliculaire, parmi les nombreux follicules recrutés, seuls arriveront au stade préovulatoire des follicules en nombre caractéristique de l'espèce ou de la race.

SEMENCE

Voir sperme.

SEVRAGE

arrêt de l’alimentation lactée naturelle ou artificielle.

SPERMATOCYTOGENESE

spermatocytogenèse assure par un processus mitotique dont le nombre est variable selon les espèces la transformation d'une spermatogonie A (chromatine poussiéreuse) en spermatogonie B (chromatine croutelleuse) puis en spermatocyte 1. Cette phase dite de multiplication a une durée d'une douzaine de jours. Elle se déroule essentiellement au niveau de la membrane basale du tube séminifère.

SPERMATOGENESE

Ensemble des transformations cellulaires visibles au niveau de l'épithélium séminifère et aboutissant à la formation d'un spermatozoïde (Chenoweth et Kastelic In Large Animal Theriogenology Saunders 2007 pp225).

SPERMATOZOÏDE

gamète mâle (n chromosomes) apte, après capacitation, à féconder un ovule.

SPERME

Sperme ou semence : liquide émis par éjaculation, constitué des spermatozoïdes et du produit de la sécrétion des glandes génitales.

SPERMIATION

La spermiation constitue la phase de différenciation (14 étapes) de la spermatide en spermatozoïde au niveau des cryptes du tube séminifère. Elle est suivie de la libération du spermatozïde dans la lumière du tube séminifère.

SRY

: gène SRY. Gène spécifique du chromosome Y capable d'indurie la différenciation des testicules. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

STATUT REPRODUCTEUR DU TROUPEAU

Voir HRS.

STERILITE

incapacité considérée comme irréversible pour un animal de se reproduire.

Stimufol

follitropine: 0,5 mg
lutropine: 0,1 mg
lyophilisat et solution injectable im
Posologie:
La dose sera répartie sur 4 j (2 injections pj)
Bo: 0,45 - 0,5 mg pFSH
génisse: 0,32 - 0,36 mg pFSH
Temps d'attente: 0 j
flacon lyophilisat + 10 ml solvant

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SUIVI DE REPRODUCTION

approche coordonnée entre le vétérinaire et l’éleveur pour permettre une maîtrise de la reproduction du troupeau, grâce à des périodes optimales d'examens cliniques des animaux et une anamnèse aussi complète que possible, autorisant l’établissement d’un diagnostic précis et la mise en œuvre d’un traitement approprié.

SUIVI DE TROUPEAU

approche coordonnée, comme pour le suivi de reproduction , mais intégrant l’ensemble des productions et de leur moyens zootechniques et sanitaires dans l’ élevage.

SUPEROVULATION

= ovulation multiple, polyovulations.
Elévation du nombre d'ovulations d'une femelle au cours d'un cycle, provoquée par l'administration d'hormones gonadotropes.

SUZI

EN : Sub zonal injection, Subzonal insémination.
Technique consistant à injecter plusieurs spermatozoïdes capacités dans l'espace périvitellin d'un ovocyte mature à l'aide d'une micropipette. (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

SYNCHRONISATION DES CHALEURS

traitement généralement hormonal visant à provoquer la venue simultanée en œstrus de plusieurs femelles.

TARISSEMENT

au sens strict, c’est l’arrêt de la lactation, qu’il soit naturel ou provoqué, que l’on considère les phénomènes physiologiques ou les pratiques zootechniques qui y sont associés. Plus largement, c’est la période de régression de la mamelle (involution) jusqu’à la cessation totale de la sécrétion lactée. Ce terme est également utilisé pour désigner la période pendant laquelle la vache n’est pas traite, synonyme alors de période sèche.

TAURE

Voir génisse.

TAUX DE GESTATION

rapport entre le nombre de vaches considérées comme gravides, par l’une ou l’autre méthode permettant de constater la gestation, et le nombre de vaches inséminées pour lesquelles un constat de gestation ou de non gestation a été établi. Comme d’autres paramètres de fertilité, il peut se calculer sur les seules inséminations premières, secondes, … ou encore, compte tenu de la taille des troupeaux, sur l’ensemble des inséminations. Le taux de gestation en 1ère insémination doit être supérieur à 55 %.

TAUX DE MISE BAS

rapport entre le nombre d’animaux ayant vêlé et le nombre d’animaux inséminés. Comme d’autres paramètres de reproduction, il peut se calculer sur les seules inséminations premières, secondes, … ou encore, compte tenu de la taille des troupeaux, sur l’ensemble des inséminations (TMB global). Il faut tenir compte du fait que certaines vaches inséminées peuvent avoir été réformées sans qu’un constat de gestation n’ait pu être fait. Le taux de mise bas total doit être supérieur à 85 %. En 1ère insémination il doit être supérieur à 50 %.

TAUX DE NON RETOUR

Rapport entre le nombre d’individus n’ayant pas été réinséminés avant un délai défini (45, 60, 90 voire 120 jours) et le nombre d’animaux inséminés. Critère d’évaluation de la fertilité classiquement utilisé par les centres d’insémination qui considèrent comme gravides les vaches ou génisses non réinséminées au cours du délai préalablement défini. Ce paramètre surévalue la fertilité du troupeau. Un taux de non retour à 90 jours normal est compris entre 60 et 65 %.

TAUX DE REFORME

rapport entre le nombre total de vaches présentes à la fin de la période d’évaluation et le nombre de vaches présentes et réformées pendant la même période. Le taux de réforme doit normalement être inférieur à 25 %.

TAUX DE REFORME POUR INFERTILITE

rapport entre le nombre de vaches réformées pour cause de non gestation après plus de deux inséminations et le nombre total de vaches réformées. Son calcul n’est pas aisé, compte tenu du fait que la réforme d’un animal résulte le plus souvent de causes diverses. Le taux de réforme pour infertilité doit être inférieur à 15 %.

TAUX DE RETOUR APRES LA 1ERE INSEMINATION

pourcentage de vaches qui sont détectées en chaleurs après leur première insémination. C’est le critère définissant le pouvoir fécondant des taureaux. En ce qui concerne les femelles, il ne présente un intérêt que si l’éleveur détecte bien les chaleurs et, de ce fait, a peu d’avantages par rapport au taux de non retour. Moins de 50 % des vaches inséminées devraient être détectées en chaleurs au cours du mois suivant l’insémination.

TAUX DE REUSSITE EN PREMIERE INSEMINATION

rapport entre le nombre de vaches considérées comme gravides à un moment donné et le nombre de vaches précédemment inséminées. Synonyme de taux de gestation en première insémination, il est plus souvent employé que celui-ci. Associé au taux de vaches infertiles, il donne une bonne idée de la fertilité globale du troupeau. Le TRI1 doit être supérieur à 55 %.

TAUX DE VACHES INFERTILES

ce paramètre peut être calculé de deux façons. La première (méthode approchée) exprime le rapport entre le nombre de vaches inséminées plus de deux fois, quel qu’en soit le résultat, et l’ensemble des vaches inséminées au moins une fois. La seconde (valeur plus réelle) exprime le rapport entre le nombre de vaches inséminées plus de deux fois et confirmées non gravides et l’ensemble des vaches inséminées au moins une fois. Le taux de vaches infertiles approché doit être inférieur à 25 % et le taux de vaches infertiles réel inférieur à 20 %.

TAUX DE VELAGE ANNUEL

rapport entre le nombre de vêlages observés sur une période et le nombre moyen de vaches présentes au cours de la même période. Ce paramètre est adapté aux élevages n’ayant pas une politique de vêlages saisonniers.

TESTICULES

glandes génitales situées dans les bourses, responsables de la spermatogenèse et de la sécrétion d’hormones interagissant avec les centres hypothalamo-hypophysaires et influençant les caractères sexuels secondaires et tertiaires.

Thrill

En = frisson, frémissement (voir thriller : film qui fait "peur").
Le thrill constitue un élement important du constat de gestation chez la vache à partir du 4ème-5ème mois de gestation. Sa palpation manuelle est rendue possible par l'augmentation du diamètre de l'artère utérine ipsilatérale puis contralatérale (en fin de gestation) à la corne gestante. Le pouls apparaît dédoublé. Un premier temps fort, synchrone de la pulsation cardiaque, est perceptible puis également la sensation de frémissement qui lui fait suite.

Tocolytique

L'isoxsuprine (Duphaspasmin de Fort Dodge) et le clenbuterol (Planipart de Boehringer) permettent la relaxation du myomètre et sont utilisés pour la planification d'une mise bas imminente chez les bovins et les ovins ou pour permettre une meilleure manipulation chirurgicale lors d'opération césarienne ou de manipulation obstétricale chez les ovins ou les bovins. Une grande attention est requise par le praticien étant donné l'effet vasodilatateur de ces substances, pouvant prédisposer l'animal aux hémorragies. De rares cas de polypnée, de sudation, de tremblements et de tachycardie sont décrits. Ces molécules ne seront en tout cas pas administrées conjointement à des substances sympathicomimétiques ou vasodilatatrices. Aucune indication n'est décrite concernant l'utilisation de ces molécules chez les animaux de compagnie.

Bovins
- pour retarder le part. Si les tocolytiques sont administrés au début de l'ouverture du col, le part peut être retardé de 4 à 8 heures sans conséquence dommageable pour le veau et la vache.
- si une césarienne doit être pratiquée chez la vache avec un utérus très tonique. En administrant un tocolytique au début de l'opération, l'utérus sera relâché au moment où il doit être sorti de l'abdomen. La manipulation de l'utérus s'en trouve grandement facilitée. Après l'intervention, l'action du tocolytique doit être arrêtée par l'administration d'oxytocine.
si une intervention obstétricale, comme une foetotomie ou si un repositionnement doit avoir lieu, au cours duquel un relâchement de l'utérus est nécessaire. Après l'intervention, l'action du tocolytique peut être supprimée par administration d'oxytocine.
- pour l'inhibition des contractions utérines indésirables pouvant apparaître en fin de gestation, en combinaison avec une anesthésie épidurale.

Ovins
Chez la brebis, les tocolytiques peuvent être donnés pour retarder le part. Des animaux chez lesquels des tocolytiques ont été administrés avant le début du part sont assurés de ne pas agneler avant 6 heures.

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TRACTUS GENITAL

ensemble des organes formant l’appareil génital, depuis les gonades jusqu’à l’abouchement desdits organes à l’extérieur. - Chez la femelle, il comprend les ovaires , les oviductes, les cornes utérines, le corps utérin, le col utérin, le vagin, le vestibule et la vulve. - Chez le mâle, il comprend les testicules, les épididymes et leurs enveloppes, les canaux déférents et ampoules déférentielles, les vésicules séminales, la prostate, une partie de l’urètre, le pénis et le prépuce.

TRANSFERT D EMBRYONS

Transplantation ou transfert d'embryons : technique consistant à récupérer des embryons dans l’utérus d’une vache dite donneuse pour les placer dans l’utérus de vaches qui assureront la gestation, dites receveuses.

TRANSGENIQUE (ANIMAL)

Animal dont le génôme a été modifié par l'insertion ou le remplacement d'un ou bde plusieurs gênes (Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions)

TROMPE

Voir oviducte.

TROPHOBLASTE

= trophectoderme. ensemble des cellules périphériques du blastocyste qui, après prolifération, donneront les annexes embryonnaires (puis fœtales) (V.chorion). EN : trophoblast, trophectoderm.

Trophoblastine

De nature protéique, la trophoblastine est synthétisée par le trophectoderme.  Ce facteur a été identifié chez la brebis (oTP-1 : ovine Trophoblast protein -1) chez la chèvre (cOTP-1 : caprine trophoblast protein-1) et chez la vache (bTP-1 : bovine Trophoblast Protein 1).  La trophoblastine est identifiée dans le liquide de lavage de la cavité utérine vers le 8ème jour de gestation chez les brebis et le 12ème jour chez la vache.  Sa concentration augmente de manière synchrone avec les changements morphologiques de l'embryon.  Chez la vache elle peut encore être détectée jusqu'au 38ème jour de gestation.    Localisée au niveau de l’endomètre, la trophoblastine n’est pas retrouvée dans le sang et par conséquent ne peut être utilisée comme méthode de diagnostic de gestation.

TUNIQUE VAGINALE

Voir vaginale.

UNIPARE

femelle qui a mis bas une seule fois. S’oppose à pluripare et à nullipare. Synonyme de primipare.

UROVAGIN

accumulation anormale d’urine dans la portion crâniale du vagin.

UTERUS

UTERUS OU MATRICE : partie de l’appareil génital de la femelle situé entre le vagin et les oviductes comprenant le col, le corps et les deux cornes et assurant le développement de l’embryon puis du fœtus.

VACHE

femelle bovine qui a accouché au moins une fois. Contr. génisse.

VACHE [va†] n.f.- fin XIe ; lat. vacca. Le mot vache est issu du latin classique vacca « femelle du taureau », qui peut être rapproché du sanskrit vaçá qualifiant la génisse qui vêle pour la première fois.

1. Femelle du taureau. Mamelles (=> 1. pis), écusson d'une vache. Bouse de vache. La vache meugle, beugle. Jeune vache. => génisse, taure. Petit de la vache. => veau. Vache qui met bas son veau (=> vêler). Les vaches paissent, ruminent. « Des vaches rousses et blanches vaguaient, [...] couchées de biais dans l'herbe » (Genev.). Étable à vaches. => vacherie. Mettre les vaches au pré. Vache laitière. Traire les vaches. Lait* de vache. - Vendue en boucherie sous le nom de bœuf*, la vache a la chair plus savoureuse que celui-ci. La vaccine, la tuberculose, maladies de la vache. Maladie de la vache folle (cf. Encéphalite* spongiforme). - Course de vaches landaises (=> vachette). La vache, animal sacré en Inde. Les sept vaches grasses et les sept vaches maigres dont parle la bible, symbole de l'alternance de l'abondance et de la disette. - FIG.« Demain ce serait à nouveau les vaches maigres, les fins de mois difficiles » (R. Floriot). PAR ANAL. Vache marine. => dugong.

2. Le plancher* des vaches. Montagne à vaches. (XVIIe) Vache à lait : personne qu'on exploite, qui est une source de profit pour une autre. - « Gargantua pleurait comme une vache » (Rab.). Être gros comme une vache, très gros. Il pleut comme vache qui pisse, très fort. Comme une vache qui regarde passer les trains*. - LOC. ADJ. Queue de vache : d'un roux jaunâtre, terne. - (1860 ; ruer en vache 1694) Coup de pied en vache : coup de pied de côté, imprévisible. FIG. Donner des coups de pied, des coups en vache : agir en traître, hypocritement, contre qqn. - Manger de la vache enragée : en être réduit à de dure privations. - « Parler français comme une vache espagnole » , parler mal le français. - une vache n'y trouverait pas son veau, se dit d'un grand désordre. - Ça lui va comme un tablier* à une vache. - Il pleut comme vache qui pisse, il pleut énormément - PROV. Chacun son métier, les vaches seront bien gardées : que chacun se mêle de ses propres affaires et tout ira mieux.

3. (XVIIe) FIG. VX Femme trop grosse. - POP. et VX Personne molle et paresseuse. Adj. Mou. « Depuis que je fais de l'hydrothérapie, cependant, je me sens un peu moins vache » (Flaub.).

4. (p.-ê. de coup de pied en vache ; arg. 1879) FAM et VIEILLI Agent de police ; policier, gendarme. « On accuse mon client d'avoir dit : “Mort aux vaches !” » (France). Vache à roulettes : agent cycliste. => hirondelle. (1900) FAM. Personne méchante, qui ne passe rien, se venge ou punit sans pitié. Cette vache de propriétaire. => carne, chameau, rosse. - Dans un sens plus faible (en parlant d'une personne dont on a à se plaindre) Ah ! les vaches, ils m'ont oublié ! - La vache ! exclamation exprimant l'étonnement, l'indigantion. J'ai reçu un de ces coups, la vache ! => merde, vacherie. La vache ! comme c'est beau ! => putain. - Une vache de... (intensif). Ils trinquèrent « à la fin de cette vache de guerre » (Guilloux). Adj. (1880) FAM. Méchant, sévère. Il a été vache avec moi. => salaud. - (Action, chose) C'est vache d'avoir fait cela. Une critique très vache. L'amour vache (PAR PLAIS.), où il y a plus de coups que de caresses. - C'est vache ! se dit aussi d'un contretemps, d'une malchance. - LOC. Peau de vache : personne méchante. C'est une vraie peau de vache. Adj. Il est plutôt peau de vache. - Vache à radioélément ou vache (av. 1970) : radioélément à vie longue utilisé pour obtenir un radioélément à vie courte.

5. Peau de vache (1°) apprêtée en fourrure, en cuir. Sac en vache. => vachette. Récipient de toile (peut-être autrefois en cuir de vache) utilisé par les campeurs pour transporter et conserver l'eau. CONTR. (de 4°) Chic, 2. gentil, indulgent.

Vache a donné vachard, arde - vachement - vacher, ère - vacherie - vachardise - vacherin - vachette - vaquero - avachir - vaccine.

VAGIN

partie du tractus génital formée d’un conduit membraneux s’étendant entre le méat urinaire et le col qui y forme une saillie bien marquée appelée fleur épanouie.

VAGINALE

Vaginale ou tunique vaginale : enveloppe séreuse du testicule et de son cordon, dépendance du péritoine.

VAGINISME

état morbide caractérisé par une hyperesthésie de la vulve, du vestibule et du vagin.

VAGINITE

inflammation du vagin due le plus souvent à l’action de germes banals ou de germes spécifiques responsables de maladies sexuellement transmissibles. Terme souvent utilisé à tort pour une inflammation du vestibule.

VAGINOSCOPIE

méthode d’inspection du vagin et de l’orifice caudal du col réalisée au moyen d’un spéculum ou d’un vaginoscope. Cet examen vise à dépister précocement les métrites ou à déterminer le stade du cycle sexuel.

Vague

Phénomène de croissances et de régressions synchrones de plusieurs follicules ovariens. Le processus s'observe au cours du cycle, du postpartum et de la gestation.
Chaque vague consiste en l'émergence, tous les 7 à 9 jours environ, de plusieurs follicules, de diamètre égal ou supérieur à
5 mm, parmi lesquels, au bout de quelques jours, apparaîtra un follicule dit dominant. Chez la vache, le cycle comporte habituellement 2 parfois 3 vagues apparaissant respectivement aux jours 2 et 11 et aux jours 2, 9 et 16 du cycle, le follicule préovulatoire étant issu de la dernière vague De la présence de 3 vagues de croissance folliculaire résulte un allongement de la durée du cycle (21,5 vs 19,7 jours), de la phase lutéale (18,0 vs 16,7 jours), une réduction du diamètre du follicule dominant de la première vague .

VASECTOMIE

technique de stérilisation consistant à réséquer le canal déférent sans interférer avec la libido.

VELAGE

expulsion du fœtus à terme, c’est-à-dire après 275 jours de gestation. Voir parturition.

VELAGE PREMATURE

mise bas entre le 260e et le 275e jour de gestation d’un fœtus vivant

VELLE

Voir génisse.

VERGE

Voir pénis.

VERSION

Manoeuvre obstétricale manœuvre ayant pour but de changer la présentation du fœtus. Elle réalisée sur le fœtus entier ou après embryotomie partielle. Elle est dite céphalique (changement d ’une présentation transversale en présentation antérieure) ou pelvienne (changement d ’une présentation transversale en présentation postérieure).

VESTIBULE

partie du tractus génital comprise entre la vulve et le méat urinaire. Il comprend la fosse clitoridienne et le clitoris.

VESTIBULITE

inflammation du vestibule, notamment de la fosse clitoridienne.

VIF

= V-If ou en anglais days open . Le calcul de ce paramètre suppose que soit définie la méthode de confirmation de la gestation puisqu’il ne prend en compte que les animaux pour lesquels la gestation a été constatée, précocément ou tardivement. Sa valeur moyenne est établie à partir de chaque intervalle entre le vêlage et l'insémination reconnue comme fécondante. Cet intervalle doit être complété par les vaches inséminées mais non fécondées plus de 120 jours après le vêlage. L’intervalle [V-If] devrait être de 85 jours. Une intervention vétérinaire est souhaitable si l’intervalle est supérieur à 100 jours ou si plus de 15 % des vaches mises à la reproduction ont un [V-If] supérieur à 120 jours.

VITRIFICATION

Technique de cryoconservation consistant à créer un éta solide amorphe (état vitreux) sans formation de cristaux de glace.(In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001).

VOIES GENITALES

ensemble des conduits génitaux par lesquels transitent les gamètes et, chez la femelle, où se développe le conceptus. Ne comprend pas les gonades.

VULVE

partie la plus caudale du tractus génital située sous l’anus dont elle est séparée par le périnée, comprenant deux lèvres musculaires latérales qui en assurent la bonne coaptation et deux commissures, supérieure et inférieure.

WHITE HEIFER DISEASE

V.Maladie des génisses blanches.

ZONE PELLUCIDE

ou ZP.
Enveloppe protectrice acellulaire entourant l'ovocyte, formée principalmeent de trois rypes de glycoprotéines (ZP1, ZP2, ZP3). (In Biotechnologies de la reproduction. INRA Editions. 2001). EN : Zona pellucida.

ZYGOTE

cellule résultant de la fusion des deux pronuclei, mâle et femelle, dans un ovule. A différencier d’ovule (non fécondé) et d’embryon (≥ 2 cellules).